J espère ne pas créer de polémique ici mais la photo animalière m'avait un peu 'castré' dans ses règles qui ne laissent pas beaucoup de place à l'imaginaire ou à l'artistique. (pas de retouche - sauf, et pourquoi? - les courbes et les niveaux, pas de recadrage, plus le mérite ? est grand plus la photo est belle, etc..etc..)
Tout à fait d'accord avec toi.
Dès qu'on se met au noir et blanc, de toutes façon on entre dans une autre dimension.
D'ailleurs les règles strictes n'ont d'intérêt réel que dans les concours car il faut bien éviter les mal entendus.
J'aime bien ton image du jeune lion, surtout le travail sur les nuances de gris; car comme le disait Ansel Adams, la photographie en noir et blanc, c'est tout sauf du noir et du blanc
C'est dans cette voie que je me suis engagé d'ailleurs, et une galerie d'art parisienne me fait maintenant confiance pour distribuer mon travail.
C'est mon interprétation personnelle des images qui les intéressent et non pas de la photo documentaire classique ( sans dénigrer pour le moins du monde cette école )
Il est toujours très difficile d'attribuer un nom sur une image couleur classique, grâce au matériel actuel, avec un peu de travail, on arrive vite à un résultat satisfaisant, certainement avec des boîtiers qui "tirent" à 14 im/sec et qui ont un autofocus performant
Par contre, je reconnais tout de suite le travail de Nick Brandt ou de Laurent Baheux, deux manières très différentes de travailler le noir et blanc.
Quand on pense que Nick Brandt travaille encore avec des bobines 220 et une rafale de peut être 1 image/sec, cela laisse rêveur! Et pourtant ses images transpirent un romantisme que l'on ne trouve pas ailleurs...