L'après-midi, retour auprès de la famille du marais, cette fois bien tranquille.
Nous tombons sur Paul et Raoul, deux lionceaux, à la philosophie bien différente.
Paul est le pilier de bar. Sa philosophie est simple : pour l'instant je fais avec, car je suis petit ; je me vengerai quand je serai grand !
248. Le buffle ce matin ? Fallait bien faire avec !
249. "Quand les types de 130 kg disent certaines choses, ceux de 60 kg les écoutent".
250. Hé oui, ma brav'dame. "Il vaut mieux s'en aller tête basse que les pieds devant"
251. Mais dans quelques années, je lui tiendrai tête au buffle : "Je ne suis pas contre les excuses... je suis même prêt à en accepter !"
Quant à son frère Raoul... hé bien c'est Raoul ! Et il est très énervé contre le buffle !
252. "Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! il va avoir un réveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c'est fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes ! À ma pogne, je veux le voir ! Et je vous promets qu'il demandera pardon, et au garde-à-vous !"
253. "Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Mara qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !"
(Toutes les citations sont évidemment de Michel Audiard)