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La plaque qui signale le passage du tropique…
Le lit de la Shingwedzi River
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Chapitre IX - AU ROYAUME DES ELEPHANTS
Le camp de Shingwedzi en mai fut pour nous un paradis. Rien à voir avec l’agitation tumultueuse de Skukuza, qui ressemblait, il faut bien le dire, à un camping de la côte d’azur au mois d’août. Ici, une trentaine de tentes ou de caravanes tout au plus, sur un emplacement ceinturé d’un grillage qui donne directement sur la brousse.
Les campeurs sont tous des Sud-Africains amoureux du bush, en séjour long, voire très long pour certains retraités installés pour un mois ou plus. Le soir, d’un braai à l’autre, on échange ses photos et ses infos. L’ambiance est détendue, bonenfant, mais respectueuse de cette merveilleuse nature qui nous entoure.
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Pendant que je monte la tente, à moins de cinq mètres de la clôture, deux éléphants viennent tranquillement saccager un arbre à quelques pas de nous... Moins sympa, nous verrons aussi un boomslang, l’un des serpents les plus dangereux d’Afrique, se balader sur le sable entre notre tente et le bloc sanitaire.
Au lever du soleil, à peine sorti du camp, je surprends ce matin-là une troupe de babouins prenant les premières chaleurs du jour, dans des lumières dorées qui font mon délice… Ils commencent leur journée sans hâte dans les branches hautes d’un arbre gigantesque qui surplombe le lit de la Shingwezi d’une bonne vingtaine de mètres.
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Adam, en hautà gauche, contemplant son royaume tout neuf, avant la Création d’Eve
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