Trois beaux ajouts Farid, qui nous permettent d'apprécier les détails du plumage de ce piaf.
Le tout fondu, dans un joli bokeh
J'en suis toujours au même point!
Je réitère ma question aux COWpains, spécialistes en ornitho : Coucal des papyrus et Burchell (pour ne citer qu'eux), comment peut-on les distinguer aisément ?
D'après mon bouquin, l'on trouverait le premier qu'au Botswana, le second ayant un territoire plus étendu...
Une différence de taille (plus gd pour le premier) et de longueur de queue également (plus longue pour le papyrus)... Et la tête (oeil finement entouré d'une petite ligne bleue-grise pour le Burchell) ?
Très honnêtement... J'ai bien du mal à les différencier sur clichés.
Help... Preneuse d'infos!
J'arrive un peu tard, tu dois sans doute avoir la réponse depuis. Mais comme je ne l'ai pas vu, çà peut servir si besoin est.
La confusion peut venir de 3 coucals : le coucal du Sénégal, le coucal de Burchell et le coucal des papyrus.
De face ils se ressemblent tous les trois (enfin à quelque chose près pour l'un d'eux) mais si on peut voir leur arrière on remarquera que la C. du Sénégal n'a pas de barre en haut de la queue et le ventre très blanc, le C de Burchell a de grosses stries marron claires à la base de cette queue et le ventre clair mais avec des teintes jaunâtres à marron très claires, pas blanc pur. Pour finir le coucal des papyrus en a de fines stries toujours en haut de la queue en plus d'avoir le cou légèrement cuivré brillant et un bec beaucoup plus fort et lui aussi un ventre blanc immaculé. Il faut également signaler que ce dernier est plus grand mais il est difficile d'évaluer les tailles par rapport à telle ou telle espèce quand ils sont isolés.
Se sont évidement des subtilités de plumages très difficiles à voir sur le terrain à cause des différences de luminosités selon l'heure. Elles peuvent modifier les couleurs et les environnements chargés que les coucals affectionnent, ne sont pas des terrains idéaux pour bien les observer. L'aire de répartition est bien entendu un critère de choix, mais là encore on peut croiser les coucals du sénégal et des payrus dans certaines zones (comme le nord du Bostwana et le sud de la République démocratique du Congo ce qui rend difficile l'identification pour ce cas précis.
Mais comme son nom l'indique le coucal des payrus vit dans la végétation dense des marais, des roselières alors que les coucal du Burchell et du Sénégal préfèrent la savane, les forêts et même les jardins arborés. C'est un critère à ne pas négliger sur le terrain.
Où c'est un peu plus simple c'est pour le coucal de Burchell, ce dernier n'est pas sensé être au Bostwana sauf vraiment sur la limite sud du pays. Par exemple, un coucal rencontré au Kruger est à 99% un coucal de Bruschell et on tombe à 100% sur les côtes sud et est de l'Afrique du sud et du Mozambique.
Bien entendu le chant est un critère qui met tout le monde d'accord en quelques secondes mais encore faut-il être équipé et les différences de notes sont assez subtiles mais elles existent.
J'en profite pour mettre une petite pierre à l'édifice ...
1 - En pleine construction de nid dans le milieu du Kruger.
2 - Sur cette photo on voit les stries sur la queue.
J'ai mis volontairement ce coucal du Sénégal pour illustrer mes écris. On voit sur ce dernier l'absence de stries sur sa queue et un ventre beaucoup plus blanc. Je suis désolé mais je n'ai pas de coucal des payrus pour montrer les différences.