26 Octobre 2010Nuit très froide encore… ce matin « Project Work » ( : nous avions réussi à passer au travers depuis le début de la semaine ! il s’agit de creuser une tranchée pour le futur enclos des suricates ! le sol est dur comme du béton et c’est que de la caillasse… c’est hyper physique, chaque coup de pioche me démonte les reins, il commence à faire bien chaud mais il faut bien le faire alors on y va
on change de temps en temps, je prends la pelle – il n’y a qu’un seul mec pour 6 filles !!!
Osi ne nous lâche pas… évidemment en retournant la terre on doit faire sortir des vers et elle se régale
Après le déjeuner, je rejoins Claudio qui veut m’emmener au village pour me présenter aux gens que je ne connais toujours pas – il m’explique qu’avant ils dormaient sous les arbres (il y a 4 ans) maintenant il y a 14 maisons construites en dur et une cuisine commune centrale et couverte mais il semblerait qu’ils ne l’utilisent jamais… certains ont l’électricité grâce à un panneau solaire et 2 ont même une gazinière. Ils sont super bien installés si on compare leur niveau de vie d’aujourd’hui à celui d’avant
79- village
Claudio, qui les a connus au début, m’explique qu’ils étaient malnutris, les enfants ne connaissaient rien d’autre que du porridge à l’eau, il leur a fait découvrir le lait puis d’autres aliments – maintenant les enfants mangeant au moins un repas chaud à l’école par jour et ont une alimentation beaucoup plus équilibrée. Ils l’adorent et l’appelle « Big Papa »
En 4 ans, les choses ont énormément évolué et ils ont une vie bien meilleure que la majorité des Bushmans : un travail rémunéré à Naankuse, une maison, des enfants scolarisés, une boutique sur place qui ouvre 2 fois par semaine (ouverte également aux volontaires) qui leur permet d’acheter à manger, savon, shampoing, lessive… mais pas d’alcool car ils ont pour beaucoup des problèmes d’alcool alors si ils veulent conserver leur travail, pas d’alcool
C’est difficile car les Bushman sont nomades et certains disparaissent pendant des mois puis réapparaissent… parfois… compliqué à gérer !
Nous improvisons une après-midi dansante en mettant la radio dans la voiture et les enfants se mettent immédiatement à danser surtout sur Shakira, la bombe latino est connue jusqu’ici je repère Big Mama (l’ancienne du village) qui se dandine cachée derrière un arbre, je vais la chercher et l’entraîne avec moi sur la « piste » elle est un peu intimidée mais elle copie mes mouvements et on rigole bien.
80- c cool Shakira
(Autant les enfants adorent les photos car ils aiment se regarder sur l'écran, autant les adultes se cachent dès que je sors l'appareil photo - je vais donc le ranger pour ne pas les déranger)