Pendant nos safaris aquatiques, nous n’avons rencontré …………… Que des animaux.
Aucun touriste !
Un vrai bonheur que de naviguer ainsi.
Seule ombre au tableau, les pluies. Les guides n’avaient jamais vu des pluies aussi abondantes et régulières à la mi-octobre. Elles avaient véritablement 1 mois d’avance.
Du coup en dehors de la rivière et des lacs, le parc regorgeait d’eau.
Mauvais plan donc pour les safaris terrestres. Les bêtes étaient trop dispersées. Cependant, pour la première sortie cela démarra très fort.
Un des rares véhicules croisés nous annonça des lycaons au détour de la piste.
Effectivement, il y avait bien plusieurs lycaons au milieu d’un bush assez dense. Vous imaginez l’excitation !!!
Nous fîmes le siège du bush mais pour rien : ils n’en sortirent jamais !
Nous aperçûmes seulement quelques bouts de queue, d’oreille ou de museau.
Mais pas une seule image…
Vous imaginez la frustration !!!
Pour la deuxième sortie, il tombait des cordes. Un temps à ne pas mettre un 4x4 dehors.
Mais nous n’étions pas venus pour glandouiller au camp mais pour être sur le terrain. Et puis d’ici au soir, la pluie pouvait cesser.
Alors nous partîmes et très rapidement nous découvrîmes une bande de lions.
Un mâle avec une crinière très courte, 4 femelles et plusieurs ados.
Tous étaient allongés et affrontaient stoïquement la pluie. Nous décidâmes de rester et ce à côté du mâle au cas où il s’ébrouerait. Sans grand espoir car sa crinière était vraiment courte, rien à voir avec ses cousins du Mara ou du KTP.
Certes il continuait de tomber des cordes mais au moins nous étions dans le bush et au milieu des lions. Et en nous resserrant au milieu du véhicule, nous étions presque à l’abri.
Les minutes passaient, le lion ne bougeait pas. Sa crinière n’était probablement pas assez fournie ou bien il pleuvait trop fort.
Enfin, une fois, il se décida à secouer sa mini crinière sans doute pour nous remercier de lui avoir tenu compagnie aussi longtemps.
54 -
55 -