Ouganda : La Perle de l'Afrique

[Gilles]

Ce doit être un grand moment cette croisière. Quel type d'embarcation est utilisé ?

C'est un bateau d'une douzaine de places, interdiction de se ruer sur un coté pour voir un lion par exemple, sinon on chavire  


On approche au plus près des chutes, elles sont moins impressionnantes vue d’en bas.
« Africa Queen »

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Au retour le ciel s’assombrit, de l’embarcadère au Lodge je parcoure le chemin à pied et tombe sur des guêpiers à gorge rouge.

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[Gilles]

Le pygargue est superbe aussi... Tu l'as en vol?

Celui avec le poisson ?  Non.

J'ai celui au bord de l'eau mais même en diminuant le zoom (à 250 mm) ses ailes sortent du cadre quand il les déploie !

J'en ai un autre, toutes griffes dehors, plus un qui s"envole, mais flou.

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[vinnylove]

Comme tout le monde la 27 pour son originalité 
Un carnet fort sympathique depuis le début 

[daktari]

30 et 31 : superbes les chutes !

[Gilles]

Seconde nuit au Paraa lodge, réveil de bonne heure car nous avons rendez vous dès 7 heures pour une sortie sur le fleuve mais cette fois dans l’autre sens vers le delta du Nil Victoria à la recherche du Bec en Sabot. 
Il est plus facile à observer durant la saison des pluies (mars à mai), un autre site en Ouganda est réputé pour sa présence, les marais de Mabamba au sud d’Entebbe.

Quelques rayons de soleil percent l’épaisse couche de nuages qui sévit depuis notre arrivée. Une mousse blanchâtre s’est répandue sur les rives du Nil, les hippopotames nous font sourire avec ce shampoing sur leurs têtes renfrognées.

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[Gilles]

Scrutant les marais depuis le bateau, notre guide indique un « Shoebill » droit devant au loin sur le sol. Difficile de l’apercevoir mais avec les jumelles nous distinguons son corps gris.

Le guide nous invite à descendre à terre pour aller à sa rencontre. Nous commençons notre approche en file indienne dans les marecages, difficile de marcher sans s’enfoncer et pas d’herbes hautes pour se cacher. Le bec en sabot va repérer un des cinq touristes en ballade et s’envoler.

Il nous laisse cinq minutes, le temps de se rapprocher un peu, quelques portraits et il met les voiles.

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[Gilles]

Les Alcyons pie sont nombreux, posés sur les branches, prêts à fendre l’eau.
Nous naviguons loin du bord car la profondeur est faible, et nous allons le constater en restant enlisés dans le sable. Le guide et le conducteur sont obligés de descendre dans l’eau faire levier avec une perche pendant que l’on met tout notre poids de gauche à droite, enfin on se dégage.

Les Tisserins, Hérons, Jabirus, Martins-pêcheurs, Anhingas, Bec ouvert Africain agrémentent notre flânerie, des papyrus, fleurs complètent le tableau, quelle quiétude.

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[vinnylove]

Ah ! Je ne savais pas qu'il y avait aussi des becs en sabot en Ouganda
Belle rencontre

Sympatoche l'hippo dans son bain 

[Gilles]

Merci Vinnylove,

Un Héron vient d’attraper une grenouille avec son bec . Une famille de cobe à croissant longe la rive, le male ferme la marche. Un important troupeau d’éléphants remonte les collines après être venu s’abreuver au bord du fleuve.

Nous déjeunons dans un camp ou un phacochère somnolant est filmé par un jeune vidéaste puis quittons le parc de Murchinson Falls.

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[Ombrette]

Ah ! Je ne savais pas qu'il y avait aussi des becs en sabot en Ouganda
Belle rencontre

Moi je le savais... 

Et je guettais le moment où Gilles en parlerait ! C'est chose faite.

La population du bec en sabot avoisine les 500 individus en Ouganda ; c'est avec le Soudan, un des endroits les plus favorables à son observation.

A quelle distance avez-vous pu l'approcher ? J'ai l'impression que tu n'étais pas très loin.

Dans le carnet "Au pays des merveilles", je raconte nos rencontres avec cet oiseau extraordinaire en Zambie, dans le marais de Bangweulu. Les conditions photographiques n'étaient malheureusement pas top (lumière dure et les oiseaux loin, trop loin et très timides  ).

Voilà une bonne raison de plus pour visiter la perle de l'Afrique...

Merci pour ces images.

43 et 45 

Ombrette 

[mina]

Je trouve tes images très poétiques.

J'aime beaucoup les 42-43-48.

Sans compter la rencontre du bec en sabot. Ombrette et toi avez eu de la chance.

Juste une question: c'est quoi cette mouse ??

[Gilles]

Moi je le savais... 

A quelle distance avez-vous pu l'approcher ? J'ai l'impression que tu n'étais pas très loin.

Ombrette 

Difficile d'évaluer la distance mais le zoom est au maximum, 400 mm. L'instant fut bref et comme tu l'as décris dans ton carnet, le bec en sabot est craintif. Les conditions étaient moins difficiles, nous sommes arrivés par le fleuve et avons marché 50-70 mètres. Au retour nous avons scruté à nouveau mais rien.
D'après un hollandais présent il le voit chaque fois à cette saison mais rarement aussi près.

Mina, pour la mousse elle provient des chutes, elle est naturelle et s'évapore au cours de la journée. Après l'explication en anglais j'ai pas trop compris  et selon Christine c"est la pression des chutes  + phénomène de condensation (dur avec l'accent !).

Gilles

[ViBra]

Décidément, c'est à la mode en ce moment le bec en sabot   

Mes préférées : 27, 36, 38 et 45 

[Gilles]

En route pour Hoima, ville étape où nous dormirons une nuit avant de rejoindre Kibale.
 
Nous prenons la piste parallèle au lac Albert, une ligne droite rouge de terre, peu fréquenté. On passe des zones marécageuses avec Babouins, Cobes, Marabouts, un Monita Lézard au milieu du chemin. 
En arrière plan la Rift Vallée apparait, verte clairsemée d’arbres. Après quelques lacets nous faisons une halte pour profiter du point de vue sur le Lac Albert et le parc Murchinson Falls.

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[Gilles]

Il fait chaud et le paysage que nous traversons se rapproche de notre imaginaire de l’Ouganda. Des collines d’un vert flashy, une terre presque rouge, des maisons de terre basse pour garder la fraicheur nous explique Emmy.
La sono crache le slogan d’un animateur devant une assemblée, il fait la promotion pour de la téléphonie mobile «deux achetés, le troisième offert !!».

Un aigle (huppard) déchiquète un rat. Avant Hoima, une averse tropicale s’abat.

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