South Luangwa, Emerald Season, Zambie

[vinnylove]

Les hippos zambiens seraient ils plus cool ? 
Je m'y fierais pas trop quand même surtout après avoir vu les hippos charger les bateaux dans le Chobe...

[tcom]

vinnylove: c'était bien ma crainte également. Avec le niveau d'eau qu'il y avait, les hippos étaient en tout cas nettement plus calmes qu'à la saison sèche. De plus, ces safaris en bateau ne sont fait que lorsqu'il y a vraiment beaucoup d'eau.

146


147


148


Après ce lagon, on retourne sur le fleuve principal. Le guide local coupe le moteur et nous sert le Sundowner.

Le ciel devient rouge, des escadrons d'oiseaux passent au ras de l'eau pour rejoindre les arbres dans lesquels ils passent la nuit, le chant des crapauds (qui ressemble presque à un concert de xylophone) et un gin-tonic à la main, qu'est qu'on veut de plus?

149


Après cet instant magique, on retourne au campement. On a d'abord droit à un peu de temps pour se rafraichir avant le repas du soir. Le repas du soir est vraiment succulent, et servi avec un magnifique vin rouge d'Afrique du Sud. Je ne veux plus repartir...

[Ombrette]

Quelles couleurs sublimes !!!! Le matin, en plein jour, le soir...

J'ai vu South Luangwa en novembre (je confirme, les mouche tsé-tsé sont redoutables  ) : c'était sec de chez sec, mais le rdv animalier était bien là. Puis fin mai (sans les mouches...), c'était encore vert, mais rien à voir avec toute cette eau et ce vert de février/mars et toutes ces fleurs  , oiseaux  ... c'est magnifique !

Merci Dominique pour ces images inédites d'un parc que j'apprécie beaucoup.

Ombrette 

[Laurent Renaud]

Je bisse Ombrette.

Moi qui ne connaissait ce parc qu'à la saison sèche, je me régale de le découvrir sous cette autre facette. 

Que d'eau et que de vert 

J'apprécie aussi beaucoup la diversité de ce carnet

Bravo Dominique   

[tcom]

Laurent, Ombrette: j'avais visité ce parc national en Septembre. J'essayais sur place d'imaginer à quoi peut bien ressembler ce parc durant la saison humide et j'ai finalement réservé un voyage pour voir par moi-même. Je n'avais en tout cas pas imaginé voir autant d'eau et un parc aussi vert que cela. C'est en tout cas très différent.

[tcom]

26.03 Kakuli

Les nuits dans le parc national sont toujours magnifique. J'avais déjà bien aimé les nuits dans le campement dans le parc à la saison sèche, mais niveau bruit, la saison humide n'a vraiment rien à voir.

Dès la tombée de la nuit, une foule de crapauds organise un concert de xylophone pour une bonne partie de la nuit. On entend en plus une foule d'oiseau. Au loin, on entend des lions ainsi que de temps à autres le rire des hyènes. A côté de la tente, j'avais cette nuit un hippo qui broutait tranquillement. Le bruit des lions s'approchait durant la nuit de plus en plus, mais à l'heure de se lever, on ne les entendait plus. Par contre, contrairement à la saison sèche, on n'entend quasiment pas les hippos se battrent dans le fleuve. Ils doivent avoir largement assez d'eau en cette saison.

On se lève à 5h30. J'examine ce qui reste de l'herbe broutée, l'hippo est vraiment très efficace, l'herbe est coupée à 2mm du sol!

Devant le campement, le soleil invite à la découverte:
150


Le matin est couvert, mais les nuages se dissiperont très vite.

Après le petit-déjeuner, on embarque à 6h pour notre safari en bateau. On remonte le fleuve. Sur le côté, on aperçoit un vieux buffle:

151

[tcom]

Un peu plus loin, dans une lagune, il y a une grande famille de hippos dans l'eau, ainsi qu'un vieil hippo dehors. Selon notre guide local, le vieil hippo a sans doute été repoussé du groupe. A notre arrivée cependant, le groupe se focalise sur nous et le vieil hippo peut donc se réfugier dans l'eau

152


153


154


155


Selon le guide local, ce vieil hippo sera à nouveau chassé du groupe dès qu'on quitte les lieux.

[tcom]

Grâce à la pluie des derniers jours, le niveau du Luangwa est vraiment très élevé, et on peut entrer en bateau dans les nombreuses lagunes.

156


Sur une île au milieu du Luangwa, un martin-pêcheur géant se trouve sur une branche. Notre guide local positionne le bateau bien en amont du martin-pêcheur et coupe le moteur. Le courant nous amène rapidement assez prêt du martin-pêcheur:

157 Martin-pêcheur géant (Megaceryle maximus)


On s'approche encore plus, mais on finit par atteindre la distance de sécurité du martin-pêcheur (heureusement avant la distance de mise au point minimale de l'objectif cette fois):

158

[tcom]

On continue la remontée du fleuve jusqu'à un ancien bras du Luangwa. Dans cet ancien bras, il y a une forêt d'ébènes, appelée Ebony Grove, accessible en bateau grâce au niveau très élevé.

Visiter une forêt en bateau, c'est quand même très particulier!

159 Ebony Grove


Le guide local vérifie la profondeur de l'eau grâce à une canne: il y a 3m d'eau!

Dire qu'à cet endroit, on a dû prendre à quelque part notre picnic de midi lors du dernier voyage en Septembre, on y mangeait presque la poussière. Avec toute cette eau, c'est impossible de retrouver le même endroit, mais la photo suivante, prise en Septembre 2008, n'a pas été prise bien loin de là:

160 Saison sèche, Septembre 2008


L'ambiance est vraiment magnifique. Désolé pour le nombre de photos de cet "Ebony Grove", le choix est vraiment difficile.

161


162


163


164


Il manque à ces photos malheureusement l'ambiance sonore. On entend des pigeons et un bon nombre de martin-chasseur.

Sans la pluie des premiers jours, cette balade n'aurait pas été possible.

[tcom]

On traverse la forêt et on continue notre chemin, pardon ancien lit du Luangwa.

165


166 Héron cendré


Notre guide local nous trouve ici un endroit pour une pause café:
167


On descend du bateau, et pas de surprise: le sol est vraiment très gras et boueux. On s'enfonce à chaque pas. On y perd presque nos chaussures...

Un varan du nil à notre pause café:

168


169

[tcom]

On remonte à bord de notre bateau, les chaussures bien boueuses. Et on reprend lentement le chemin du retour.

170


171 Tantale Ibis


On est de retour vers 10h30. Celle qui s'occupe du campement nous voit descendre au fleuve pour nettoyer nos chaussures boueuses, elle nous dit de les déposer simplement devant nos chambres, ils vont passer les ramasser et les nettoyer, ce service est compris! Un employé ramasse les chaussures et les ramène 20 minutes plus tard, parfaitement propre, ça c'est du service!

Lors du repas de midi, on discute un peu avec celle qui s'occupe du campement. Ce ne doit pas être facile gérer un campement en plein parc national, loin de tout. En effet, durant la saison des pluie, elle reçoit une livraison de nourriture toutes les 3 semaines. Tout ce qu'elle a pour conserver la nourriture est un congélateur.

Elle nous explique à quoi ressemble le campement à la saison sèche, et là, lorsqu'on voit le niveau de l'eau, c'est difficile de s'imaginer. Les arbres qui donnent l'ombres sur les tentes n'ont plus de feuilles, et le fleuve, disparait quasi complètement (les safaris à pied traversent le fleuve pied sec). Ce campement serait alors quasi pas tenable, le vent qui souffle, amène l'air très chaud chauffé sur le sable bouillant du lit du Luangwa directement dans le campement.

Après le repas, une longue pause. Cette pause ne fait pas de mal, la température atteint 30°, et il fait bien humide.

[daktari]

L'ambiance de la 150 
Impressionnant la foret immergée !

daktari

[dric]

J'adore l'ambiance de la série de photo 161 à 164. cette forêt immergée. La version pano rajoute un plus. 

[JP]

Sais-tu ce qu'il advient de cet hippo, chassé par ses congénères ?
Obligé sans doute, de trouver une autre zone d'eau ?

Je retrouve ce côté luxuriant et verdoyant, cher à l'été austral, avec en plus à South Luangwa, de l'eau à foison.
Tout cela donne du caractère aux paysages  , surtout que le ciel est bien bleu.
"Ebony Grove", quelle ambiance.

JP

[tcom]

L'hippo se cherchera une autre zone d'eau, mais il essayera de revenir et de reprendre sa place.