Samedi 7 février : Baringo- Samburu 10h de route
La matinée commence bien,
levée à 6h15 je laisse Benji prolonger sa nuit( ne suis-je pas une tantine attentive
) et je me faufile jusqu’au lac, le breakfast est prévu pour 7h.
Bon ce n’est pas la foule, juste deux trois personnes qui comme moi attendent le levé de l’astre solaire.
Deux trois personnes, c’est suffisant pour avoir fait fuir les indésirables, crocos et hippos.
Ce matin le ciel est nuageux, la lumière est toute douce, bleutée, c’est spéciale, mais j’aime bien.
Rien de flamboyant ce matin, je suis ravie, une autre ambiance, une autre atmosphère totalement différente de celle d’hier matin.
Un héron complaisant pose en ombre chinoise, les petits oiseaux tels que les tisserins, drongos, spréos s’activent déjà.
1. Peut être le groupe à Tony, je sais qu'il devait refaire une sortie
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Puis je rejoins la chambre et réveil le « bel au bois dormant » pour que l’on puisse boucler les bagages avant de prendre le petit déjeuner, encore très copieux une fois de plus.
Cette fois ci le départ à lieu selon l’african time, pour la première fois, une demi-heure de retard.
Là aussi j’aurais bien passé, au moins une nuit de plus, une autre sortie bateau, un vrai après midi de repos au bord de la piscine, à jouer à cache-cache avec les white bellied go away birds, tout en sirotant un cocktail de fruits.
Ou peut être une virée à Bogoria, dont m’a parlé Tony.
Flute trop court, bon faudra que je revienne, c'est vraiment dommage
La route est la même jusqu’à Nakuru, puis nous bifurquons sur la B5 pour rejoindre Nyéri, nous couperons l’équateur à plusieurs reprises, passerons la Rift valley à un autre endroit, j’achèterais du thé et du café au bord de la route.
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4.Point d'eau en bordure de route
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Et toujours cette vie intense en bordure de route, dans une ville, sur la « place » du marché un bus redémarre, un cocorico retentissant, et je vois une batterie de volaille attaché sur le toit. J’hallucine…
Les enfants en uniforme, les femmes à la corvée d’eau, les ânes surchargés, les troupeaux qui pâture le long de la route, toute cette vie intense m’occupe tout au long du voyage.
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15. On repasse l'équateur
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17. Et quand on s'arrête pour acheter quelques fruits et légumes frais c'est la ruée
, c'est tout juste si les vendeuses ne se crêpent pas le chignon pour que Joseph achète trois bananes et 5 patates.
18. Que ferait Coca sans l'Afrique?
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Arrêt à Nanyuki, pour : 1- vidange de vessie dangereusement pleines.
2- se faire expliquer, qu’ici précisément on est sur la ligne de l’équateur et que démonstration à l’appui, au nord de la ligne, l’eau qui se vidange d’un pot dans un autre au moyen d’un entonnoir, provoque un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d’une montre, alors qu’au sud de la même ligne c’est l’inverse.
Merci Mr, je me coucherais moins niaiseuse ce soir et je me serais délestée de quelques shillings au passage.
La visite des curious shops,
non merci, pas de chance, pour toi môssieur, mais je suis un brin crevée par toute cette route, je commence à avoir mal au crane parce que je commence à avoir faim, normale il est passé 13h
et en plus si il y a bien un truc qui m’énerve
c’est d’être débarquée dans ce genre d’endroit.
Ce n’est pas que je ne suis pas intéressée par quelques achats, mais je déteste, mais vraiment je déteste marchander,
alors j’ai décidé que si je dois faire quelques achats, et bien ça attendra mon passage à l’aéroport où bien sur les prix sont majorés, mais au moins ils sont marqués.
Dommage Benji, me dit qu’il aime ça, marchander, mais bon il ne parle pas anglais…
Arrêt dans Nanyuki à la Mountain rock cafétéria, pour le repas. Je m’y étais déjà arrêté l’année dernière avec ma lunch box fournit par le lodge et à attendre que Big John en ai finit avec les réparations.
Cette fois ci cela ira quand même plus vite, même si Ben fait un arrêt au garage.
Moi j’en profite pour retirer un peu de liquide à un ATM.
Puis en route pour la dernière portion de route.
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22. Un HLM pour tisserins
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24. Je n'étais pas sure d'avoir un bel acacia parasol en photo, alors Ben c'est arrêté
et là la route est encore bonne, mais rassurez vous ça ne va pas durer.
25. Champs de blé et de tournesol
26 Au loin Samburu
Jusqu’à Isiolo ça va, mais à partir d’Isiolo, la route est en travaux. 32kms de tape cul, ça m’achève
Un arrêt encore en bordure de piste pour acheter un sac de combustible, et puis nous entrerons enfin dans Samburu par la gate, non pas zébrée comme la dernière fois mais réticulée. C’est Archer’s gate.
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30. C'est Joseph qui distribut les bombons
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33. Archer's gate
Avant cela nous avons du passer un pont sur la rivière Uaso Nyro, et bien ce n’est pas encore cette fois là que je la verrais en eau.
Une fois la gate franchit, le toit est ouvert et nous effectuons un game drive tardif jusqu’au camping.
Pour notre premier drive, éléphants, zèbre de Grévy, au moins on en aura vu un, oryx et un beau couché de soleil.
34. Piste dans Saaammmmmmbbuuuuurrruuuuuuuu
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36.Grévy et oryx
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38. He, pépère, pousse toi de là, on est à la bourre
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Il fait presque nuit quand nous arrivons, je reconnais le camp et son approche, la disposition des tentes a un petit peu changé parce qu’il y a parait-il eu une inondation.
On nous octroi une tente comme chambre et comme il n’y a pas foule, une deuxième tente à côté pour y mettre nos sacs.
Je vérifie que notre tente ferme complètement, histoire d’éviter les mauvaises surprises piquantes et je fais faire le tour du campement à Benji, lui montant les installations sanitaires.
Là aussi changement, il n’y a plus qu’une douche qui fonctionne sur les deux,
et vu l'odeur
:-*les deux WC sont toujours opérationnels, et il y en a toujours un qui ne ferme pas.
This is Africa, comme dirait un cowpain.
Une fois installé nous rejoignons le coin cantine, nous souperons assez tardivement, vu qu’il faut laisser le temps à Joseph de tout préparé.
Il y a un petit groupe de 4 qui voyage ensemble, 2 polonais, un couple de canadien de la côte ouest, il y a un individuel, qui ne cause avec personne, donc je ne sais pas d’où il vient, et il y a un australien de Melbourne, qui voyage seul aussi, un passionné de photo animalière.
Et puis il y a une genette qui vient visiter les poubelles.
Pas le courage d’aller prendre l’appareil, j’espère juste qu’elle reviendra demain soir.
Voilà, c'est tout pour cette longue journée de transition.