Octobre 2008 : retour en Afsud

[kgalagadiste]

J23 (Mercredi 22 octobre) : en route pour Nossob


          A notre réveil, le vent n’a toujours pas cessé. Il souffle toujours aussi fort, ce qui nous pousse à prendre le petit déjeuner a l’intérieur. Le soleil qui se lève n’apporte pas encore sa chaleur, mais nul doute que cela va venir. Seul un gemsbok vient s’aventurer au point d’eau en contrebas.
Delphine prépare les salades pour le picnic du midi, avec le poulet cuit au bbq la veille. Au fil des séjours, on trouve quelques alternatives au « crackers + cheddar » qui constitue le plat national d’habitude ;o) 
On démarre vers 6h45, quittant à regret notre chalet, avec l’assurance d’y revenir dès que possible. Malgré la nuit agitée, on est tombés amoureux de l’endroit…

174. Les tsamma melons envahissent les dunes.



    On s’avance dans les dunes, en direction de la Nossob valley.  C’est la matinée des couples : tout d’abord, des steenboks, et ensuite deux chacals tous mignons, occupés à se faire des papouilles.
On les observe attendris, tandis qu’ils se toilettent mutuellement.    Le vent ne diminue toujours pas…  Un korhaan sonne l’alarme a notre passage, c’est dingue le boucan qu’ils peuvent faire à eux seuls ces piafs ! 
Alors que nous roulons, nous devons sans cesse éviter les mille-pattes qui ont envahi la piste. Il y en a des tas ! Peut être est ce le vent qui les a mis en mouvement, car il y en a sur des kilomètres, nous forçant à rouler au pas, et en slalom.

175. Ils sont des centaines sur la piste !




      On atteint enfin la jonction à hauteur de Kij-Kij, ou l’on entame notre remontée vers Nossob.
Un premier arrêt à Melkvlei ou une mangouste vient vérifier que l’on a rien d’intéressant a chiper. Quelques piafs font de même, mais il est encore trop tôt pour ça ;o)

176. Nossob? C'est par là !




       La route nous apporte les traditionnels Gemsboks, springboks, Wildebeests, écureuils…
Deux secretary birds se livrent à un ballet somptueux dans le lit de la rivière asséchée. Ils virevoltent dans tous les sens, à tel point qu’on ne peut déterminer s’il s’agit d’une cour, ou d’une intimidation.
Un peu trop loin pour en tirer des clichés intéressants, mais diablement fascinant à observer !

176. Omniprésents Gemsboks dans la vallée de la Nossob river



    Peu avant midi, on repère un African wild cat en pleine toilette sur une branche haute. Imperturbable, il poursuit son ouvrage avant d’aller se coucher dans le feuillage. On est contents de pouvoir en observer un, car on se dit que la période de l’année est moins propice que Juin pour cela. La suite nous donnera raison, car c’est le seul que l’on verra du séjour.
On atteint l’aire de Picnic de Dikbaardskolk au moment parfait pour la pause midi. On est absolument seuls : quel pied ! Même le cobra résident ne semble pas vouloir venir nous saluer ;o))
Le vent souffle toujours, abaissant la température au point que nous choisirons une table au soleil pour déguster nos salades.

177.  Petit et figé , mais découvert !



        La route nous conduisant ensuite au camp de Nossob sera parsemée de volatiles en tous genres. Vautours, Chouettes, et surtout un couple de Pale Chantings avec un juvénile à leur côtés. Il est très beau, et si différents de ses parents …
Notre destination est atteinte sur le coup de 16h00. On check-in, et retour en drive 20 minutes plus tard.
    Là, je vais connaître mon émotion de la journée ! Il faut savoir que pour lutter contre l’invasion de chacals dans le camp, les autorités ont à présent décidé de laisser les grilles d’entrée fermées en permanence. Il faut donc aller les ouvrir soi-même lorsque l’on part en drive.  Je descends donc de la voiture pour m’exécuter et me fige net en empoignant le verrou. Un magnifique serpent se trouve en bord de piste, se dresse et me fixe.  Je suis tétanisé. Lentement, j’ouvre la grille et recule vers le 4X4 sous les yeux incrédules de Delphine qui se demande bien ce qui m’arrive encore ;o)  Fort heureusement, mon compagnon choisira de s’enfoncer dans les herbes sèches, me permettant de refermer la grille plus aisément après notre sortie. J’avoue que je n’en menais pas large, et lui comme pour me narguer, réapparait à l’orée de la forêt de graminées. On en profite pour lui tirer le portrait, à vous de l’identifier ;o)

178. Gloups ... bon qui es tu finalement? (Nossob gate)



     On remonte vers le Nord, au delà du camp  jusque Kwang, où nous ferons demi-tour.
De chouettes rencontres avec un bateleur des savanes, un tawny eagle, et une outarde.

179. il y a vraiment beaucoup plus de vie qu'on ne le pense au Kgalagadi !



    Un lanier vient ensuite se poser sur un tronc sec, avec sa proie dans les serres. Il a attrapé un pigeon aussi gros que lui, et commence à le plumer sur place !  On n’ose pas trop manœuvrer de peur de le faire fuir, et donc malgré l’un ou l’autre obstacle, on profite d’un spectacle saisissant. 

180. Lunch de Lanier (Nord de Nossob)




         Vers 18h30, nous sommes de retour, plus de serpent à la gate … ;o) Un petit passage par le hide  du camp pour y observer deux chacals venus se désaltérer sous un ciel qui rosit de plus en plus.

      Comme à l’accoutumée : braai ce soir. Je surveille les alentours d’un œil car malgré les nouvelles dispositions, il y a toujours l’un où l’autre petit malin aux oreilles pointues qui patrouille entre les bungalows.  Il est vrai cependant que le nombre a sérieusement baissé à l’intérieur du camp. Par contre ils chantent toujours aussi bien au dehors, lorsque les premiers effluves de viande grillée viennent à leurs narines.  Après ce diner-concert, on repasse une dernière fois par le hide ou nous pourrons voir un chacal, et un night jar. L’arrivée d’un troupeau de springboks sortis de nulle part sera notre dernière observation du jour. Ils sont sur leurs gardes et viennent boire avec une extrême prudence.  On sent une tension palpable, mais aucun prédateur ne viendra troubler le calme de la nuit. Il est à présent 22h, l’heure des braves…

[kgalagadiste]

24 (Jeudi 23 Octobre) : entre les dunes



        Configuration habituelle, à  savoir : lever 5 h - douche  - petit déjeuner rapide -  départ en drive : 6h. On commence à être relativement rôdés ;o)
On se dirige vers Marie se Draai, où l’on a aperçu une colonie de vautours la veille, en se disant que peut être il y a eu de l’animation cette nuit.

Quelques gemsboks dans la poussière matinale, et quelques petits rapaces…mais rien de plus.

181. Gemsbok au petit matin , proximité de Nossob




       On redescend quelque peu vers le sud pour retourner ensuite vers la vallée de l’Aoub.
Une voiture  à l’arrêt sur le bord d’une piste en apparence désert attire notre regard. Le conducteur nous signale spontanément que des chacals sont  couchés dans les herbes aux loin, et qu’il lui semble avoir aperçu un petit. Alors là, ça nous intéresse bien évidemment. On se pose, on sort les jumelles et on scrute !  On ne tarde pas à les dénicher. En effet, en plus des deux adultes couchés à 30 m d’écart, il y a deux petites crevettes dont seules les oreilles dépassent parfois de la masse herbeuse…
Fort heureusement, ils ont trouvé une vieille souche d’arbre qu’ils entreprennent d’escalader dans tous les sens ; ce qui nous permet de les observer de temps a autre entre les brindilles. Ils sont excellents ! Ce sont nos premiers bébés chacals, et bien qu’ils soient bien planqués, c’est un plaisir immense de les regarder !

      Nous progressons toujours vers le sud jusqu’au point d’eau de Cheleka, où un grand groupe de gnous se désaltère dans la cohue.  Ils se chassent les uns les autres jusqu’au moment où, pris d’un coup de folie, ils se mettent tous à détaler dans un nuage de poussière. On a beau balayer l’horizon du regard, rien…On attend un peu en se disant qu’ils ont sans doute senti quelque chose que l’on ne peut encore apercevoir…mais toujours rien.   Bah, soit ils sont très sensibles, soit ils ont une case en moins ;o))

182. Panique chez les gnous ! (Cheleka waterhole)



      On continue, épinglant au passage pale chanting, steenboks, et un groupe de 7 bubales qui traversent la piste au galop.
Un petit stop a l’aire de picnic, vous commencez à savoir pour quelle raison ;o), et on entame la route des dunes reliant les deux lits de rivières. 50 km de montagnes russes dans lesquelles on  a rarement eu trop de chance. On les parcourt d’ailleurs en général  un peu plus vite qu’ailleurs.

183. pale chanting goshawk , route interdunaire.



     Les habituels steenboks sont en tous cas bien présent …Eux, on les voit très régulièrement dans ce type d’endroit par contre. Point d’eau de Moravet : encore des secretary birds. Nous qui en avions vu assez peu dans le passé, on est servis cette année. On en verra tous les jours au moins 4. Quelques autruches sont en approche mais hésitent à aller bore. On avait déjà attendu en vain par le passé, mais elles sont très lentes à la détente. Ce sera encore le cas cette fois. Lorsque nous repartirons, elles n’auront toujours pas progressé d’un centimètre ;o)

184. Namaqua Sandgrouse



       Pendant ce temps, secretary birds, gemsboks et hérons se partagent la pataugeoire.  On s’est souvent demandé se que ces grands hérons pouvaient manger dans un environnement si hostile, dépourvu de cours d’eau. On ne va pas tarder à avoir un élément de réponse. Sous nos yeux ébahis, il engloutit un moineau (visiblement déjà mort, bien sûr.. mais quand même) en trois secondes à peine. Faute de poissons, on mange ce qu’on trouve, hein. On n’a pas eu le temps de voir d’où il le sortait, mais notre grande ignorance en matière de comportement nutritionnel des oiseaux  nous a joué des tours sur ce coup là.

185. Cannibale ! (Moravet waterhole)




         Le temps est à présent tout couvert, et c’est assez nouveau pour nous qui avons toujours eu la chance de voir le Kalahari sous le soleil.  On atteint l’aire de picnic de Kamqua pour le lunch. Arrivés  à l’embranchement entre la route dunaire et la route de l’Aoub, on a d’ailleurs eu une hésitation… Ou est l’aire de picnic ? Elle est pourtant bien renseignée pile a la jonction… hum… mieux vaut finalement demander a la première voiture que l’on croise. On a bien fait, car on s’apprêtait à remonter vers Mata Mata, quand un gentil conducteur nous l’a renseignée plus bas vers 2 Rivieren.
Le lunch en question sera de courte durée, car les mouches ont refait leur apparition, aaarghl, elles nous tapent sur les nerfs !  Un orage se préparerait il ? Le ciel est  plombé en tous cas.

186. On voit mieux de la haut non?



          On monte inlassablement vers le nord, croisant tour à tour les éternels brouteurs ainsi qu’un beau bateleur des savanes, et surtout des girafes, par deux fois.  Devenues courantes au Kruger, on reprend plaisir à les voir ici, dans un environnement totalement différent.  En quittant vertiende boorgat, ou nous avons admiré une girafe se désaltérant, on capte un couple de grands ducs dans un nid haut perché. Ils sont majestueux, et a et en juger par le raffut de piaillement qui émane de leur perchoir, la famille doit s’être agrandie il y a peu ;o)

187. Vertiende boorgat




Le jour décline, le ciel noircit...une ribambelle de voiture aux alentours de Dalkeith... qu’est ce donc ? On a bien entendu parler de quelque chose, mais bon… allons voir ;o)

         2 cheetahs sont dans la dune à grande distance malheureusement… l’un d’eux à un collier, le deuxième semble « marquer » un arbre. Les jumelles confirment que cela doit être Skinny et Mummy ;o)  Ils semblent s’éloigner dans la dune, malheureusement.  Dire qu’on les a peut être ratés au camp ? Mummy s’assied un instant dos a nous, au sommet de la crête de sable, et disparait sur l’autre versant…on ne les reverra plus.

       On approche à grands pas de mata mata, lorsqu’au croisement avec la route menant au tented camp, on remarque un pale chanting posé sur un tronc au sol ; accompagné d’un autre par terre. Cela est intrigant vu que l’on nous a raconté que lorsque deux pale chantings étaient au sol, il fallait chercher un honeybadger dans les parages.
 Incroyable !!! Il y en a vraiment un ! Coup de bol évidemment, mais parfois, les bons conseils sont utiles … Il est vraiment drôle, tout bourru, se roulant dans le sable rouge dont il se recouvre sans arrêt. Quelle magnifique rencontre !!! Evidemment, c’est toujours la même litanie : un peu loin, un peu sombre, un peu perdu entre les brins d’herbe... etc. mais on s’en fiche pas mal. On est vraiment heureux là…

188. "Ronny Badger" (proximité du kalahari tented camp)




      Check in a Mata – Mata ou deux jolies hirondelles squattent l’écriteau de bois posé sur la façade ; et installation au Kalahari tented camp, non sans avoir fait le plein d’essence et de denrées alimentaire au préalable. Le camp est toujours aussi délicieux ; mais nous ne nous attardons pas, et repartons pour un dernier petit drive de fin de journée.
On repasse voir notre honeybadger qui a à présent fort a à faire avec un chacal qui rôde autour de son terrier. Il le chasse énergiquement à plusieurs reprises : pas de doute possible, c’est bien lui le chef ! Ronny Badger  Vs Jacky Jackal : victoire incontestable du premier nommé !
Tandis que l’on roule vers  craig lockarth, quelques gouttes de pluie se mettent à tomber, poussant peut être les animaux à fuir ; car on ne verra plus rien ce soir. (mis à part , encore , un secretary bird.. on ne les compte plus , c’est dingue !)  Le ciel se colore, mêlant nuages noirs et rayons dorés du soleil couchant. 

189. Les nuages ont du bon....




      Nous voilà de retour au camp vers 18h45 pour apprécier le coucher de soleil en lançant le braai. Il n’a plus que quelques secondes, donc aucun souci de ce côté-là.   Seule une mante religieuse viendra quelque peu troubler la délicieuse quiétude de cette soirée en atterrissant près de nous.
Pour le reste, bonheur intégral…..

[Simba]

La flippe, à la barrière de Nossob! 
C'est pas la première fois que je lis, que des serpents y sont vus...
Ne jamais baisser la vigilance.

Le concert des barking geckos... Minuscules ils sont, mais capables d'une puissance sonore époustouflante!

J'ai bien ris sur ton hypothèse de la pensée des gnous!? 

Un ratel!!! Excellent! Mon rêve en voir un, dans les dunes orangées...  Ca c'est la faute aux photos exposées à Nossob, sur ce redoutable chasseur!
Lered nous avait bien dit... Que autour-ratel faisait une sacrée paire!

Pour les mille-pattes (ceux de la photo 175), on nous a dit qu'ils étaient annonciateurs de pluie...
Et cela s'est vérifié à tous les coups, au Kruger en Janvier... A force, d'en voir... Je ne pouvais plus les "saquer" 

Simba

[Floflo]

Bien beaux ajouts!! Et les chacalous  ze veux voir les chacalous moi 

[Ombrette]

J'aime les effets de poussière avec l'oryx et les gnous.

Le ratel, quelle rencontre ! Je suis curieuse d'en savoir plus sur le tandem "autour-ratel" ? Quelqu'un peut il donner le lien vers un fil qui évoque cette question ? Merci par avance.

Toujours beaucoup de plaisir à lire et à voir la suite de vos observations.

Viiiiiiiiiiiiiiiite la fin avant le nouveau départ.... Veinards !

Ombrette 

[kgalagadiste]

Le départ étant demain matin, je doute que la fin soit pour aujourd'hui… Encore une étape après le KTP

[daktari]

Le départ étant demain matin, je doute que la fin soit pour aujourd'hui… Encore une étape après le KTP

Au travail 
Il te reste encore cet après midi et cette nuit 
Encore de belles photos
Notamment le lanier en train de déguster sa proie et l'ambiance de la 189

Sinon je te souhaite bon voyage et de belles rencontres à partager ensuite
Veinard 

  daktari

[kgalagadiste]

Oops… Evidemment, il y a toujours une foule de choses a préparer, qui font qu'on est à la bourre...
Je dois donc à regret mettre le carnet en standby pour son dernier quart.
Je le boucle sans faute à mon retour...

[apochris]

Je le boucle sans faute à mon retour...

 

[vinnylove]

Il est ptet pas revenu ... 

[Ombrette]

Il est ptet pas revenu ... 

T'as ptêt bien raison, Vinny...

[Gazelle]

Il est en ligne. 
Allez Kgala la suite de ce carnet et puis le nouveau aussi 

Gazelle

[kgalagadiste]

Je reviens bientôt, promis 

[kgalagadiste]

J25 (Vendredi 24 octobre) : Retour à Twee Rivieren


        Le réveil a beau sonner à 5 heures, on décide de « traîner » un peu ce matin.  On profite du lever du soleil tranquillement sur notre deck , tout en prenant un vrai petit dej (salade de fruits faite maison , etc…)  Il sera 7h15 lorsque nous mettons les voiles.  Notre honey badger de la veille n’est plus là, et on se dirige vers Mata-Mata.

181. Prêts à partir !



      La courte distance vers le camp nous vaudra une rencontre avec un couple de chacals, ainsi qu’une hyène tachetée. C’est une première pour nous dans le KTP. Sa présence, ainsi que celle des chacals, s’expliquera par une carcasse de gnou planquée dans un bosquet tout proche.  La hyène découragera bien les chacals pendant un moment, estimant ensuite qu’elle était trop fatiguée pour poursuivre la lutte d’influence.
On poursuit notre petit bonhomme de chemin sur la route poussiéreuse que nous ramène tout doucement vers Twee Rivieren. On sait que les paysages que l’on contemple seront vus pour la dernière fois cette année, on en profite donc un max. Un lanier, un tawny eagle et quelques girafes se montrent à nous au long du parcours. Un  beau bateleur pend la pose dans un arbre sec. Quel volatile majestueux !

182. Majestueux bateleur



    Il n’est que 9h30, mais le soleil cogne déjà fort lorsqu’il nous semble voir un bee eater disparaitre dans la route. Ca cogne décidément dur.  Mais une inspection minutieuse des abords nous révèlera un petit trou dans le rebord sablonneux de la piste. On décide donc d’attendre….
La patience est récompensée, puisque le guêpier finit par en sortir. On va dès lors passer un long moment admirer le ballet de ce couple qui fait d’incessants  aller-retour  entre un arbre et leur nid souterrain. Le rituel est immuable : chasse a l’insecte ; dégommage sur une branche de camel thorn tree , et plongée vers le nid pour , sans doute , nourrir les petits.
Un grand moment malgré la chaleur difficilement tenable.

183. Le ballet des guêpiers




       L’heure tourne et nous atteignons l’aire de picnic au bon moment pour le lunch, toujours en compagnie de ces fichues mouches !  Donc , comme a l’habitude , on ne s’éternisera pas ;o)
On roule doucement vers le sud, découvrant des secretary birds a presque chaque point d’eau ! On n’en n’aura jamais vu autant que durant ce séjour. On en verra même 4, simultanément,  à Kamfersboom. Quand je repense a certains voyages passés, où on a galéré pour n’en voir qu’un seul : là, on est servis !  Avec la chaleur qui règne, on comprend leurs visites incessantes  aux waterholes. 

184. Trio de secretary birds.... qui deviendra vite un quatuor d'ailleurs..




            Quelques springboks plus courageux se chamaillent çà et là, tandis que d’autres profitent du couvert ombragé de quelques buissons encore touffus.
A notre arrivée au camp de Twee Rivieren , on décide nous aussi d’aller se rafraîchir un peu en piquant une tête dans la piscine.  Il est  14h30, on en profite donc pour faire le check-in par la même occasion , et quelques courses a mettre au frigo.
16h : départ pour le drive de fin de journée.
On décide d’emprunter la piste vers Nossob, jusqu’à  Rooiputs.  Après Leeuwdrill , notre route croise celle d’un Cape cobra. Cette rencontre est toujours surprenante, et fait monter l’adrénaline à chaque fois. Le temps de réaliser, de faire marche arrière, de dégainer l’appareil photo…notre ami s’enfuit déjà dans les broussailles. C’est parfois frustrant de voir tant de serpents, parfois dressés et menaçants , mais de ne pouvoir généralement en immortaliser que le « dos ». 

        On atteint enfin Rooiputs sans avoir vu grand-chose de spécial. Une centaine de mètres après le point d’eau, se trouve un véhicule à l’arrêt. On pousse jusque là, et, alors que l’on arrive a distance raisonnable, un lion mâle traverse devant celui-ci !  Il va sans doute aller se désaltérer. La plaine le séparant du point d’eau est parfaitement dégagée, et on le suit donc pas à pas, en marche arrière. Lui ne nous prête aucune attention, et c’est très bien ainsi. Je trouve toujours cela rassurant de se dire que du coup, on ne doit pas le perturber des masses.  Il n’est pas en grande condition notre pauvre mâle. Un œil bien amoché, et pas bien gras…Il se dirige en dodelinant vers la source d’eau salvatrice.  Le soleil n’éclaire déjà plus que le haut de la dune, mais qu’importe pour les photos…  on vit un moment intense.

185. Le prince déchu....




          Il incline sa carcasse pour boire dans une petite flaque situé aux abords du bassin. Il s’en contentera, et nous aussi malgré l’éloignement.  Sa soif étanchée, il s’en va à flanc de dune , trouver un petit coin encore ensoleillé pour s’y rouler lascivement. La manière dont il a d’abord anxieusement scruté les environs, nous donnent à penser qu’il n’est peut être pas seul. Bingo : à quelques dizaines de mètres de là se trouve un couple assoupi.  Peut être ce duo est il la cause de ses soucis ?
Un gemsbok s’approche a son tour du point d’eau, mais vu l’activité qui règne aux alentours, il ne demande pas son reste et s’encourt illico.  Au vu du jour qui décline sérieusement, on se décide a faire de même en abandonnant ce petit monde a sa sieste.

186. Mieux vaut ne pas traîner ici...




           Demi-tour, direction le camp.  Le soleil commence à embraser les jolis nuages qui ont eu le bon gout de se dessiner pour donner encore plus de force au tableau.  Pour les photos , on repassera malheureusement. La poussière a décidé de s’incruster sur mon grand angle. Résultat a l’autopsie : autant de taches que de nuages ! 
De retour au bercail , on se fait un petit resto pour changer. On sera malheureusement fort déçus ; Il n’y a pas tant de monde, mais on attend 50 minutes avant d’être servis.. gggrrr. L’autruche est bien trop cuite, et le cordon bleu très sec. Il est déjà  loin l’enchantement des premières années… La prochaine fois, : Braai ;o)
Apres le traditionnel tri de fichiers, au lit ! Demain est déjà notre dernier jour dans le parc. Gloups….

[Simba]

Mais une inspection minutieuse des abords nous révèlera un petit trou dans le rebord sablonneux de la piste. On décide donc d’attendre….
La patience est récompensée, puisque le guêpier finit par en sortir.

Merci pour le tuyau, Kgala...
Je scrutais déjà les petits trous des abords de piste, pour la petite faune... J'ignorai que nos amis à queue d'aronde les fréquentaient aussi... Raison de plus pour ouvrir deux fois mieux les yeux.

Simba