Oup's Franck.
Floflo, nous n'avons pas été franchement sympathiques, non plus, sur ce coup!
Pika, Sabi Sand est une réserve réputée pour sa population de léopards et c'est d'ailleurs, principalement, pour cela, que nous y allons, dès que nous le pouvons. Nous suivons l'évolution de certains léopards, depuis 4 ans maintenant.
6ème jour : Goodbye Sabi Sand, see you againCe matin, le temps est à nouveau gris, mais le voile nuageux, se lève en partie.
On débute notre dive, avec Mark et Freeman… Le hollandais turbulent en moins.Ouf! Et les autres, calmés!
Le tracking commence avec des empreintes de buffles, la boue piétinée et bon nombre d’endroits qui jalonnent la piste et où les herbes sont couchées… Situant l’endroit où les mastodontes ont dormi. Les literies ont manifestement été quittées, il y a peu.
Passionnant que de trouver des animaux, de la sorte.
Les indices, non mèneront à un troupeau d’une petite centaine de têtes.
Certains sont encore couchés, blottis les uns contre les autres, d’autres se chamaillent et un mâle bien en forme, nous gratifie de quelques galipettes avec madame.
Un bien joli moment matinal.
Un éléphant au loin, en limite du Kruger NP.
Saviez-vous, que les écureuils trifouillent les déjections des pachydermes, pour récupérer les graines de marula, qui se trouvent dans le noyau du fruit, ainsi rejeté ? Elle est pas belle, la chaîne alimentaire !?
Nous rencontrons à nouveau et pour la dernière fois de ce séjour, la bande des 7 lions.
Freeman a non seulement des yeux incroyables pour dénicher le moindre animal tapis dans les herbes, mais également une intuition instinctive, quant au déplacement des animaux.
Il fait s’éloigner le 4x4 du groupe… Pour l’amener, en hors piste… Tout près d’une flaque d’eau qu’il a repéré (des yeux de caracal ce pisteur !). Ils vont venir boire, patience… Leur panse est ronde (manifestement ils ont du festoyer la nuit) et tout cela donne soif !
Nous attendons tranquillement et se produit exactement ce que Freeman avait pensé.
2 lions viennent se désaltérer.
La lumière n’est pas top ! Mais quel spectacle que de voir et d’entendre de si près, les lapements des fauves.
Le drive se poursuivra avec la rencontre de quelques gnous, dont les femelles allaitent les petits. De vrais gourmands ceux là, c’est qu’ils sont sauvages quand ils prennent leur rasade, donnant de grand coup de tête au flanc maternel.
Une girafe et son jeune, nous gratifiant également d’une séance d’allaitement et de quelques pauses tendresse.
24.
Une dernière rencontre volatile, avec un magnifique coucou didric, avant de réintégrer le Lodge.
Petit déjeuner rapidement avalé.
La pénible corvée de boucler les bagages, avant de quitter Sabi Sand…
La route défile jusqu’à Hoedspruit…
On passe l’enregistrement, sans encombre et patientons sous le patio extérieur.
Comme un signe du destin, vers un séjour plus lumineux… Pour la prochaine fois. Le ciel se dégage complètement et se pare d’un magnifique bleu.
Le vol est annoncé.
Arrivés à la passerelle, dans les derniers, le chariot pour les bagages cabine, redirigé vers la soute est déjà parti et c’est avec nos sacs bien chargés de matos, que nous embarquons dans l’avion, sans problème.
Les hélices se mettent à tourner… L’avion bouge, je sais que ce sont les derniers moments, si proches de la savane, avant le prochain voyage et je fonds en larmes…
Il a fait gris, mais bon sang, cela devient de plus en plus difficile de quitter cette terre d’Afrique et ses grandes étendues sauvages.
A un prochain voyage (en Afrique)…