Down Under - Part II - Go to the West

[zabinouk]

 09 décembre 2005 : Coodlie Park-Fowlers bay

« Coodlie Park, a billion stars hotel »

Pour une fois la pub ne ment  pas, quand je me lève pour ma vidange nocturne, non seulement il fait frais, mais le ciel est clouté d’étoiles.

Aujourd’hui dans le bus j’ai décidé d’écrire mes cartes de vœux, ca occupe le temps, les kms sont assez monotones.

9h45 Arrêt à Ceduna, une demi-heure de liberté.
Je sors du bus avec quelques cartes à poster, persuadée de trouver une boîte à lettre.
Rien à droite, rien à gauche.

Un charmant vieux monsieur m’aborde me voyant un peu perdue, je lui explique mon problème, « don’t worry »
Et nous voila partit tous les deux jusqu’à la poste, qui est à deux rue de là.
On discute voyage, il salut une ou deux personnes qui le klaxonnent.
Et on se sépare à la poste.

Ca c’est les aussies, toujours très serviables et près à tailler une bavette.

Arrêt carburant à Penang où je laisse 4 cartes de vœux de plus, puisque la station service fait aussi office de poste et puis on quitte la route goudronnée, pour une piste, direction Cape Sinclair.

Ouah, premier arrêt pour un incroyable lac rose, non je n’ai pas bu.
C’est un lac salé.

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Je force pour le deuxième arrêt, je ne peux quand même pas louper les jeux d’ombres des nuages sur le paysage dunaire.

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Cape Sinclair, les tables pour le pique-nique sont déjà occupées par un groupe scolaire un peu dissipé. Donc nous restons près de notre bus et mangeons sur le pouce.

Ensuite, histoire de digérer, en route pour une promenade de deux heures, sur le plateau, qu’il faut déjà gagner en empruntant un « raccourcis ».
C’est en m’aidant des mains que je gravis la falaise au dessus du parking, ensuite la promenade sera aisée.
Il faut juste faire très attention de ne pas trébucher et tomber, parce que la roche calcaire est par endroit aiguisée comme une lame de bistouris.

C’est un endroit aride, à première vue, et à première vue seulement parce qu’il y a une incroyable variété de petites fleurs de toutes les couleurs. Du rose pale, au rose flashie, bleu, mauve jaune, blanche, minuscule mais bien vivace.
La côte est très découpée et au milieu de tout ce calcaire, il y a une étrange masse de granit, dont les éclats de quartz sous le soleil, sont aveuglants.

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Un petit vent frais, fait oublier la brulure du soleil.

L’océan gronde à mes pieds.

Eau bleue sombre, s’éclaircissant jusqu’au turquoise près des côtes. Après les rochers de Cape Sinclair les dunes de Coconut beach.

Des plages magnifiques à l’infini et pas un chat.

Retour au bus, le coin à l’ombre est maintenant libre, Tim et moi faisons la sieste sur un banc, pendant que Sean barbotte dans l’eau.
Ici, on nous rappel que la nature peut être dangereuse, la plage est protégée par un filet anti-requin.

[zabinouk]

Après avoir regagné la route goudronnée, on a une petite heure de route avant d’emprunter une nouvelle piste pour Fowlers Bay.
55. Fowlers bay


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58. Ca, c'est pour plus tard


Pas de camping ce soir et pourtant c’est ce qui était prévu.
On nous loge dans une maison, le luxe.
Ces messieurs m’abandonnent la grande  chambre. Le lit est à roulette, j'aurais quelques surprises en m'y instalant.

Ici la poste c’est l’épicerie, le préposé me signale que le courrier ne partira que la semaine prochaine. Pas grave je ne suis pas préssée.

Dans la cuisine, nous  nous activons Tim et moi à préparer le souper, je me souviens d’une purée de pomme de terre et d’une salade au vinaigre balsamique, il me semble même me souvenir que Tim avais concocté un petit dessert.
Sean fera la vaisselle.

Une fois le souper achevé, en route pour les dunes.

Nous sommes équipés d’une planche pour faire du sandboard.
Malheureusement ici pas de remonte pente. En plus le vent souffle.

Le sable est doux et frais sous mes pieds nus, le soir tombe le soleil va se coucher, vite, pfff, pfff, je veux être en haut de la dune pour le coucher de soleil.

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Je rigole toute seule, quand je pense que j’ai parcouru la moitié du globe, et traversée l’Australie du Nord au Sud, tout cela pour me retrouver en haut d’une dune avec deux autres zigotos, pour la dévaler en 5 sec. assis sur planche et bouffer une tonne de sable au passage.

63. Mes compagnons Tim et Sean


64. Le coucher de soleil avant les descentes.


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Allez, zou courage, encore une remontée et la descente finale.

De retour à la « villa » c’est la croix et la bannière pour se débarrasser du sable, même en prenant une douche.

Coucher vers 22h30, je suis obligée de me relever pour virer un de mes sacs, effectivement, une souris a trouvé mon paquet de gâteaux et fais la java dans le cornet.  

A demain pour d’autres aventures made in Australia.

Et ça Shaba je suis quasi certaine que tu ne l'as pas fait se faire rouler dessus par un road train Nan ça fait pas mal

[SHABA]

Et ça Shaba je suis quasi certaine que tu ne l'as pas fait se faire rouler dessus par un road train Nan ça fait pas mal

Mais qu'as-tu fait cette fois 

Superbe entre autres la 58 ou 59 car il me semble que c'est la même (t'as bien fait de la mettre deux fois, elle est top....)

 

[zabinouk]

Merci de ta relecture comme cela j'ai pu mettre une autre photo à temps

[zabinouk]

Deux petites cartes pour vous situer l'action






10 décembre 2005 : Fowlers-Bay to Mundrabilla

Ou du « Trou du cul du monde »  au bord de l’océan à un autre « Trou du cul du monde » au bord de la route.

7h30 départ.

Premier arrêt, la barrière anti dingo, on la retrouve là, bien loin de Coober Pedy.
C’est là, qu’un road train nous est passé dessus, un road train vous savez ces gros camions avec trois remorques, qui sont équipés aussi de pare-buffle, parce que une fois qu’ils sont lancés à 110-120 km/h, rien ne les arrêtent et surtout pas un malheureux kangourou.

Donc le road train nous est passé dessus, est ce que cela fait mal ?
Même pas.
71. la barrière anti dingo et le cattle cow


72. La voie d'entretien

Pour cela il suffit d’une bâche et d’un cattle cow… Vous n’avez toujours pas compris ?
La route est tellement monotone faut bien se distraire un peu.
Donc le cattle cow près de la barrière anti dingo enjambe la route et un profond fossé
d’irrigation à sec, Tim installe la bâche sous la grille et on a plus qu’à s’allonger dessus et à attendre.

73. Vue du paysage depuis sous la route, comment ça penche


Brrrrrooom, ça c’est une voiture
BBBBBRRROOOOOOOMMMMMMMMMM, ça c’est un road train.

Je  vous l’avais bien dit on a rien sentit, on est juste devenu sourd.

Juste entre nous la barrière n'est pas un moyen d'arrêter les dingos, la preuve elle nous a laissé passer
Ouille c'est bon je sors

[zabinouk]

Deuxième arrêt, arrêt photo devant l’un de ces fameux signal road australien, attention possibilité de croiser dromadaire, y a qu’une bosse , kangourou ou wombat lors des 92 kms.

Au bout des 92kms, nouveaux panneaux le même mais avec une distance différente, cette fois ci c’est 96 kms, et puis petite différence dans le graphisme des animaux.
Et puis un deuxième qui indique que l’on a commencé la traversée de la Nullarbor plain.
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Là, retour à mon copain Napoléon Bonaparte et vous pouvez lire « L’homme des deux tribus » dont l’action se déroule en plein à cet endroit.

77. Sans arbre



Vous vous demandez peut être si l’on a rencontré un des trois animaux mentionné par les panneaux ?

Malheureusement oui, les kangourous, ils ne font pas le poids face aux roads trains. Il y a beaucoup de cadavre sur le bord de la route.
C’est aussi l’animal que l’on voit le plus.

Pour le pique-nique de midi nous avons bifurqué en direction de la côte, la Nullarbor plain finit abruptement dans l’océan par une falaise dont la hauteur varie entre 40 et 90m et ce sur une distance de 200kms.

78. Great Australian Bight Marine Park


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Dommage ce n’est pas la bonne saison, nous ne verrons pas de baleine.

Petit problème technique pour moi et oui, c’est une vraie plaine sans arbre et sans relief, il faut donc que je m’éloigne loin, très loin pour vidanger derrière un buisson.
81.L'ocasion pour moide photographier quelques fleurs


Comme l’on a plus ou moins quartier libre, je m’avance vers le bord de la falaise, je crois, après coup que mon game walk en compagnie de Clifton au Botswana m’a sauvé la vie.
Je me souviens encore d’une de ses consignes lors de la première marche :

 " Passez toujours au large des trous dans le sol on ne sait jamais ce qui peut en sortir ".

Donc dans mon avancée se présente un trou et immédiatement me revient cette consigne, j’hésite… et puis je contourne largement et vais m’installer pour dessiner au bord de la falaise, sans vérifier si le trou est habité ou pas.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard Tim et Sean m’appellent ils se tiennent près du trou avec précaution, je me lève et vient voir.

Pfff !!! Et bien j’ai eu chaud, si je l’avais dérangé dans sa sieste celui là, je ne serais plus là pour en parler, à 99% sur c’est un coastal Taipan, le serpent le plus mortel d’Australie.
Je dis 99% parce qu’il n’avait pas sa carte d’identité autour du cou et que je ne lui ai pas posé la question.
On l’a laissé à sa sieste, et on à avisé les quelques autres personnes présente sur le site.

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[zabinouk]

L’arrêt suivant est obligatoire, on change d’état, on quitte l’Australie Méridionale pour  l’Australie occidentale, interdiction stricte d’importer fruits et légumes.
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Après cela c’est un arrêt à Eucla et à l’ancienne station de télégraphe.
La nature reprend ses droits quand l’homme la déserte, le sable a enseveli peu à peu les ruines du bâtiment.
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Juste au dessus perché dans un arbre qui étire très loin ses racines à la recherche d’eau, une compagnie de Galah jacasse à qui mieux-mieux.

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A l’exemple de Tim nous quittons chaussures et sandales et nous progressons vers la plage.
Très mauvaise idée de ma part, mes pauvres pieds sont déjà tout crevassés, ouille, aie… De plus il semble que le coin attire les crétins amateurs de beuverie, nombreux éclats de bouteilles.

Quand on arrive sur la plage par contre WAOUUUUUHHHHHH !!!!!
Je vous laisse admirer.
Du ponton qui servait à approvisionner le télégraphe il ne reste plus qu’une structure de bois qui sert de perchoir aux cormorans.

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90. bis.


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Cette promenade prend fin bien trop tôt.

En regagnant la route principale avec le bus, nous rencontrons une petite famille d'émeus.
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Nous poursuivons notre route jusqu’à Mundrabilla, qui est un relais routier, le coin camping est perché dans les collines au dessus de la route.
Les emplacements sont signalés par une poubelle et les traces d’anciens feux de camp.
On est les seuls.
C’est un bel endroit sauvage, un peu bruyant à cause des trucks qui passent en contrebas, les mouches sont de la partie, ainsi que le vent assez fort.

Ce soir curry végétarien autour du feu de camp.

[vinnylove]

J'avoue que je n'avais jamais rien lu sur cette partie là de l'Australie et que tout ça donne sacrément envie d'y faire un tour, je vais l'inclure dans le tour du monde de mes rêves 
Ces falaises à tête plate sont très belles 

[Ombrette]

Zab, c'est toujours aussi beau ! Les paysages sont somptueux. 

De l'émotion, de l'humour, j'aime te lire... merci pour ces moments de dépaysement total.

Ombrette

[zabinouk]

11 décembre 2005: Nowhere to nowhere ou Mundrabilla to Fraser Range station

Et bien on peut dire que la nuit fut mouvementée.
J’ai failli m’envoler avec ma tente.
Déjà il avait fallut essayer de planter les sardines dans la caillasse et cela n’avait pas été simple. En désespoir de cause j’avais trouvé quelques cailloux un peu gros pour maintenir le bas de la tente.

Evidement au milieu de la nuit, la tente était tellement secouée que plus rien ne tenait.
Je suis sortie, essayer de ré amarrer tout cela, mais bof. 

Heureusement qu’il ne pleuvait pas encore, parce que finalement j’ai mis mon sac plus ou moins debout pour tenir un peu la tente et avoir un espace entre mon visage et la toile.

 8h en route après un petit déjeuner très succinct.

Non le temps ne s’est pas amélioré au matin la tempête fait toujours avec un peu de pluie.
Nous gagnons Coklebiddy où nous nous arrêtons laisser passer le plus gros de la tempête de sable et de pluie.

95. Tout droit vers la tempête.


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Le vent était tellement fort quand je suis sortie du bus que j’ai failli tomber.
Et un breakfast bien gras, œuf, bacon toast… Ca va m'aider à tenir debout.
Cela tombe bien qu’aujourd’hui, on doit descendre dans une caverne pour se baigner dans un lac souterrain.

Ce n’est pas un bon jour pour les kangourous, on en voit malheureusement beaucoup aujourd’hui, ils sont attirés par les flaques d’eau qui stagnent sur la chaussée, résultat si ils ne détalent pas assez vite ou du mauvais côté…
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[zabinouk]

Pour arriver à Coklebiddy cave, on emprunte une piste sablonneuse donc Tim dételle la remorque, on la retrouvera plus tard.
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Coklebiddy cave, vous avez déjà visité l’Aven Armand en France ?
Et bien ce n’est pas du tout comme ça.

Premièrement l’accès est difficile, il n’y a qu’un passage au début qui est aménagé avec des escaliers très raides, puis quelques barreaux fixés dans la paroi rocheuse.

Ensuite c’est entre les blocs de rochers qu’il faut continuer à descendre, et faire très attention c’est glissant, à cause de l’humidité, des mousses…

Heureusement pour moi qui est un peu, claustrophobe, j’aperçois la lumière des torches des spéléos qui font des recherches en bas, parce qu’évidement la grotte n’est pas aménagée, donc pas d’éclairage électrique, il nous faut progresser nous même à l’aide d’une torche.

Une fois en bas comme il fait frais et humide, et que l’eau du lac est froide et que l’on est quasi dans le noir, je renonce à me baigner, je garde plutôt le regard tourné vers la sortie pour apercevoir la lumière du jour.

Je remonterais avant les deux autres qui eux se sont baignés.
A ma sortie je suis assaillie par les mouches qui elles ne sont pas du tout importunées par la tempête. D’ailleurs elle se calme un peu.
Beaucoup de kangourous, autour de cet endroit.
100. Malgrè la rocaille autour ce ne sont pas des rocks wallabies


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104. Quand le roo se déplace lentement il prend aussi appui sur ses antérieurs


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A sa sortie Tim trouvera un scinc à langue bleue, qu’il ramassera pour nous le montrer de plus près, évidement on verra bien la langue, vu que la bestiole n’est vraiment pas contente.

[SHABA]

AH le camping.....

Superbes les falaises plates.

Quelle idée de vouloir se baigner dans une grotte souterraine  Moi j'aurais peur.....

Continue Zab !

 

[zabinouk]

Par la suite nous reprendrons l’interminable route, la plaine sans arbre finira par céder la place à une forêt d’eucalyptus.

C’est sur cette portion que l’on parcourra la plus longue distance sans virage, une ligne droite de 146kms et puis on enchaine par une deuxième de 106kms.
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On s’occupe comme on peut.
Ah tient à propos d’occupation, un accident… on s’arrête voir ce qui à brulé, car en effet une remorque de camion est éventrée sur le bas côté et quasi complètement brulée.
   
Miam c’est que ça sent bon, manque plus que le rhum… effectivement c’est un chargement de bananes et d’ananas qui à pris feu. Probablement un court circuit dans le système de refroidissement d’après l’expertise de Tim.
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On trouve notre emplacement de camp, vraiment beau et très sauvage.

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112. Ici les affleurements de granit permettent la rétention de l'eau


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Sauf que ce n’est pas la que l’on va dormir, Tim a négocié une nuit à l’abri à cause de la tempête d’hier et de ce matin.
Nous voilà donc à Fraser Range station.

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Elevage de mouton au milieu des collines, fait aussi camping, mais pour nous c’est logement dans les dortoirs des tondeurs de moutons. Pour le moment c’est libre ce n’est pas la période de la tonte.
1$ la douche bien chaude, le pied.
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Parce qu’il ne fait vraiment pas chaud maintenant que la nuit est tombée.

On gagne la cuisine où Tim à commencé à préparé les spaghettis bolognaises de ce soir.

Rick le propriétaire nous accueille chaleureusement, il est entrain de faire un apéro de Noël avec des amis.
La télé est branchée sur les infos, tiens il y a des émeutes raciales à Sydney.
Il faudra que je trouve le moyen de rassurer la famille, quand je serais à Perth, totalement à l’opposé de Sydney.
Après le souper, mes deux compagnons ont décidé de m’entrainer dans une partie de stud poker.
D’abord ils m’ont offert une bière, ensuite on m’a fourni le livre de règles, ben oui je ne sais pas jouer à ce poker.

Deux parties d’essais et puis en route c’est du sérieux. On mise des allumettes,  dommage, j’ai gagné de quoi au moins payer mon voyage.

Ils ont regretté, soit de m’avoir offert la bière, parce que comme je ne supporte pas trop l’alcool, je me suis un petit peu lâchée, en conséquence j’ai menti et bluffé à fond, ou alors ils ont regretté de m’avoir un peu forcé la main pour jouer.  
Bref, ils sont à sec.

Sur ce moi je vais aller ronfler, dans ma jolie petit chambre, je vais peut être compter les allumettes pour m’endormir, au lieu de compter les moutons.

[SHABA]

N'était-ce pas la chance des débutants ?

J'aime particulièrement 112 et 118 (même si j'aurai coupé un peu le bas noir de la photo)

Tu n'as pas essayé une petite banane flambée ?

 

[Pikasso]

Super la session avec les Otaries... Quels décors aussi !