Lundi 22 septembreCe fût le jour du gnou. Ah!! le gnou!!! On pourrait leur en dédier des heures d'attente sous le cagnât dans le 4x4. Essayer de comprendre la logique d'un gnou, c'est un peu comme chercher à savoir ce qui traverse l'esprit d'un protozoaire au repos. Ceux qui ont vécu ces délicieux et longs moments de philosophie sur l'imprévisibilité du gnou me comprendront
.
Je vous explique quand même comment ça se passe lorsque le crossing démarre. Il y a souvent beaucoup de véhicules qui attendent, et il faut signaler au passage la bonne tenue de tout le monde, à bonne distance. Car un rien peut interrompre le processus.
Mais dès que la traversée commence, tout le monde fonce-et je dis bien fonce, pied au plancher pour se positionner au mieux. Imaginez un mix entre la charge de la cavalerie et Mad Max! Hallucinant et mémorable à vivre!!!!
Tim, un de nos super guides nous a carrément fait traverser les colonnes de gnous hystériques en train de remonter au triple galop les pentes de la Mara, sans qu'ils s'en émeuvent le moins du monde! J'en frémis encore
. C'est dans ce genre de situations que la qualité du guide prend toute sa dimension.
Ce ne fût qu'un bref crossing d'environ 10 minutes, qui restera un souvenir impérissable. J'ose à peine imaginer quand ils durent plus de 4 heures...
Quelques images maintenant(Attention très forte compression jpeg à nouveau
):
Tous n'ont pas traversé, loin de là:
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