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Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Fil de discussion: Down Under - Voyage au pays des kangourous (Lu 69472 fois)
zabinouk
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #30 le:
16 Octobre 2008 à 20:24:58 »
Une terrifiante journée
7-11-05 : Cape Tribulation
Que se cache-t-il sous ce titre accrocheur
Je vais vous le laisser découvrir, mais sachez que cela a commencé tôt dans la matinée et que cela c’est terminé tard dans la soirée, en tout les cas mon petit cœur ne supportera pas cela tous les jours.
Ce matin au réveil je trouve bien que la nuit à été un peu longue, parce que dormir à même le sol…
Temps et température comme la veille, pour l’instant 26° dans la chambre, et à l’extérieur chaud et humide.
Direction le petit déjeuner, hésitation, terrasse ou pas ?
Et bien non, pas terrasse, car une averse me chasse à l’intérieur.
Assise près d’une fenêtre je regarde les roussettes s’installer pour la journée.
C’est plutôt agité comme bestioles. Pendues la tête en bas, elles referment leur grandes ailes membraneuses, comme un cocon, sur leur corps.
Ca piaillent, ça s’agitent, se grimpent dessus peut être en vue de trouver une meilleure place, ça se secouent, s’envolent et se reposent.
Je passe à la réception poser ma clé.
Je réserve un game walk pour la soirée, une promenade à cheval pour demain matin, et puis, équipée de mon petit sac à dos, contenant mon matériel de peinture, une indispensable bouteille d’eau, ma crème solaire et mon appareil photo je me dirige vers la plage de Myall creek, par les chemins aménagés dans la mangrove.
Je crois que j’ai oublié de vous signaler que Cape Tribulation est une réserve naturelle, où bien évidement la nature est protégée.
Ce qui vous explique les panneaux rigolos concernant les casoars.
Beaucoup de monde vient ici pour essayer de voir ces oiseaux, il n’y en a plus beaucoup à l’état sauvage.
Je ne sais pas pourquoi les gens veulent voir ce piaf, qui est passablement affreux, on le dirait sorti tout droit d’un film de Spielberg, genre Jurassic park.
Ces fameux panneaux je les ai vu au bord de la route pour inciter les gens à rouler doucement, c’est peut être même un panneau routier trafiqué, mais pas sur. Enfin expérience faite, moi j'augmenterais volontiers la vitesse dans cette zone
Donc je commence ma marche vers la plage, lisant quelques panneaux, regardant le plan pour savoir quelle direction prendre, essayant de visualiser comment prendre des photos du sous bois, quand soudain je tombe littéralement sur deux casoars adultes et ce que je n’ai pas le temps de voir dans un premier temps c’est qu’ils sont accompagnés de deux poussins.
AAAAAAHHHRRRGGGGGHHHHHH !!!!!
En v’là t’y pas un qui me charge !
Et mais ça ne va pas la tête, il est malade, je m’éloigne très rapidement mais il me course, je lui balance mon sac à dos dans la face, et il recule, je m’écarte encore, l’appareil photo est en bandoulière je tente malgré tout quelques clichés, toujours en reculant, ( n’oubliez pas que j’ai un Pictbridge, donc qualité des clichés très médiocre), et le voilà qui revient à l’attaque alors que d’autres personnes arrivent par le même chemin que moi précédemment.
Il est tenace.
Je dis "Il" parce que c'est un mâle, il parait que chez les casoars comme chez les émeux c'est les mâles qui élèvent les "poussins".
Si vous voulez mon opinion
Pour une fois il ferait mieux de la laisser la place à la gente féminine, maternelle et toute de douceur
Je tiens toujours mon sac devant moi, pour me protéger.
Vous demandez pourquoi j’ai peur d’un piaf ?
Oui je sais j’ai oublié de vous dire qu’il a la taille d’un émeu, vous commencez à comprendre ?
J’ai aussi oublié de vous dire que sa spécialité c’est d’attaquer soit bec en avant soit pattes en avant, vous avez déjà vu les pattes d’une autruche ? Alors imaginez recevoir ça, en à peine plus petit, dans le bide… Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai le trouillomètre à zéro et pourquoi je tremble de tout mes membres.
Quand je raconterais cela par la suite tout le monde me dira « Oh ! You’re very lucky »
Very lucky, very lucky, ils en ont de bonnes, je suis surtout lucky qu’il ne m’ait pas ouvert le ventre.
Et même pas une photo en souvenir,
elles font elles aussi parties du lot disparu.
Je reprends mes esprits et arrive enfin sur la plage, je mets encore un peu de temps avant de me calmer suffisamment pour apprécier le décor.
Tiens sur cette plage sublime j’y verrais très bien…
messieurs dames je vous laisse à vos phantasmes et je garde les miens pour moi.
Mais prenez garde quand même, pas de baignade, sérieuse ou crapuleuse, il y a des tueurs potentiels dans ce paradis.
D’abord c’est la saison des jellyfish box, les méduses à boite, potentiellement mortelles, et si ça ne vous tue pas, cela cause parait-il d’atroces souffrances et des brulures impressionnantes.
Remèdes de fortune se faire pisser dessus ou alors si vous en trouvez à proximité mettre du vinaigre.
Bon me direz-vous le vinaigre ??
Sur la plage, et bien oui il y a régulièrement tout au long de la plage près des panneaux d’avertissement, des casiers avec une bouteille de vinaigre.
Astucieux les aussies.
Deuxième tueur, celui là est en principe plus visible, le saltie. Vous vous souvenez, je vous ai déjà parlé du crocodile d’estuaire.
Il ne vous viendrait pas à l’idée de vous baigner dans l’Okavango ?
Ah si !
Oui je sais je l’ai fais.
Mais bon il y avait un filet de protection et là il n’y en a pas.
Pour la baignade direction la piscine de votre hôtel.
Vérifiez quand même qu'un croco, n' y a pas pris pension avant de plonger
Et attention en traversant le petit creek qui se déverse dans l’océan.
Alors comme activité, il reste la marche sur la plage, mais n’oubliez pas le chapeau, la crème solaire, ne passez pas trop près des palmiers, surtout si il y a du vent. N’oubliez pas de vous hydrater surtout si vous n’avez pas soif.
Dangereuse l’Australie ?
L’aquarelle est aussi en principe sans danger, mais choisissez votre moment, évitez de vous installer quand une averse arrive, vous avez besoin d’eau, mais bon…
La matinée a passé sans presque je m’en aperçoive et l’après midi est déjà bien avancée quand je ressens un gros coup de mou. Direction l’hôtel pour une sieste à l’ombre.
Chouette un lit du bas s’est libéré.
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"La vie de safari a quelque chose qui vous fait oublier tous les chagrins de la vie et vous donne 24h sur 24, l'impression de boire du champagne.
On est pénétré de la reconnaissance la plus profonde pour le fait de vivre"
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zabinouk
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #31 le:
17 Octobre 2008 à 17:25:58 »
Voilà, j'ai même conservé un plan de la région de Cape Trib.
18h je suis affamée et je me dirige donc vers le resto, histoire de faire le plein avant de partir en game walk, j’ai rendez vous à 19h20.
Ce soir je suis installée tranquillement à la terrasse, entrain de siroter une boisson fraiche en écoutant le jacassement des oiseaux, il y en a d’ailleurs qui fouinent dans les feuilles mortes sous les arbres. Les roussettes ne sont pas plus calmes, elles vont bientôt s’envoler à la recherche de nourriture.
Soudain alors que j’attends mon assiette de pates, je vois un long corps sinueux, brun foncé, s’avancer en ondulant vers le placard où est rangé du matériel pour le service et dont la porte est restée ouverte.
Uuunn ssseeeeeeeeerpent !!!
Et v’là une deuxième fois pour aujourd’hui, que mon palpitant prend l’ascenseur.
La serveuse, pas paniquée, s’approche et lui claque la porte au nez, le python dépité (oui, je sais facile, en plus ce n’est pas un python, enfin je crois), escalade la rambarde de la terrasse et se laisse glisser dans la végétation.
Bon, ne pas oubliez de prendre la frontale avant de partir à mon rendez vous de ce soir.
Bon Zab active, vide ton assiette et passe à autre chose… Ce n’est qu’un serpent après tout.
19h10 j’attends à la réception de l’hôtel, que l’on vienne me chercher, il fait déjà nuit.
Les papillons nocturnes viennent se suicider sur les lampes et des colonnes de fourmis, s’activent à découper et à enlever les cadavres.
Un gecko cliquète sur un mur.
Dans quoi me suis-je embarquée ? Et dire que j’ai payé !!!
Cinglée Zab.
Il y a toujours un délai entre l’heure à laquelle vous avez rendez vous et l’heure de ramassage. Et comme je n’aime pas arriver en retard, en général j’attends.
Bon pour ce game walk nocturne, j’ai mis mes souliers de marche, mon pantalon et un t-shirt à manche longue, inutile de vous dire que j’ai chaud, mais si je peux éviter les piqûres de moustiques.
C’est Danny qui est au volant. C’est elle notre guide dans cette aventure. Elle, elle est en short, sandales et débardeur, mais elle se couvrira généreusement de lotion anti moustique.
Une fois le ramassage effectué dans différents hôtels on fonce sur la piste dans la nuit, quelle direction ? Je ne sais pas trop.
Arrêt à un hangar et embarquement des lampes qui étaient entrain de se recharger.
Et puis en route après les consignes d’usage.
En file indienne l’un derrière l’autre, si il y a un problème appelez, ne touchez rien, surtout pas les lianes, pourquoi ?
Ce n’est pas forcément toujours des lianes.
Et là, je me dis que je suis vraiment cinglée, la forêt, ici ce n’est pas Fontainebleau, pas de belles allées. En plus je n’aime pas toutes ces petites bêtes que l’on va voir.
La trouille de la nuit je crois que on l’a tous plus ou moins, mais là en plus c’est vraiment l’inconnue, c’est la rainforest, la trouille des bébêtes à plusieurs pattes, n’est ce pas Simba…
Donc ni une ni deux, je me mets juste derrière la guide, pas de chance pour moi, régulièrement elle nous fait effectuer un tournus, ce qui fait qu’après avoir été la deuxième je me retrouve… A la queue.
Il est où le loup ?
Le sentier ou devrais je plutôt dire la trace, serpente entre les végétaux, les fossés, les racines, les rochers, ce n’est pas de tout repos.
Passé le premier ¼ d’heure je commence à me détendre et à apprécier la « promenade ».
Premier animal observé, un rat qui descend vite fait d’un arbre et disparaît, puis observation d’étonnante toiles d’araignées en forme de tente… Ma torche flanche au bout de 20mn, Danny m’en donne une autre.
Ce n’est pas évident d’éclairer le passage où l’on pose les pieds et d’observer alentour, mais Danny est une pro, et l’on s’arrête souvent pour observer ses découvertes.
Au total de ces deux heures, on observera des araignées plus ou moins grosses, 3 lézards dragons, un goana sur une branche, un oiseau endormit lui aussi sur une très mince branche souple, qui supporte à peine son poids, et qui ne supporterai certainement pas celui d’un serpent, si il prenait à celui-ci l’envie d’avancer subrepticement sur la branche.
On verra aussi des crapauds, une souris dans le trou d’une paroi, qui s’affaire à manger des baies, un serpent arboricole, de même qu’une de ses jolies petites grenouilles vertes, agrippée à un tronc.
Moment d’intense émotion quand Danny nous demande d’éteindre nos lampes. Nous voilà subitement plongés dans le noir.
J’ai l’impression que la nuit se fait plus pesante, plus collante, tous mes poils doivent être dressés. J’écarquille les yeux mais j’ai l’impression d’être aveugle. Je tends les oreilles, sursaute au moindre bruit, mon souffle est rapide et j’essaye de calmer ma peur.
Petit à petit des nuances de gris apparaissent, quand je dirige le regard vers le haut, je vois nettement la nuance plus sombre de la cime des arbres.
Danny rallume brièvement sa torche en direction d’un tronc d’arbre mort, et quand elle l’éteint de nouveau, on voit comme une luminescence, ce ne sont pas des lucioles, mais une variété de lichen ou de mousse qui émet cette lueur.
De retour au mini bus, on a encore un endroit à aller voir, on s’aventure le long Myall creek à la recherche de la luminescence des yeux de crocos.
Pas de chance pour nous ce soir.
Quelle aventure !
Et jusqu’au bout, parce que, alors que Danny a commencé sa tournée de dépose dans les différents hôtels et quelle me ramène au mien, elle freine brutalement et tout le monde descend pour aller admirer, le jeune python, cette fois s’en est bien un, qui traverse tranquillement la piste à la lueur des phares.
Une fois déposée à l’entrée de mon hôtel, je peux vous dire que j’ai soigneusement éclairé le chemin qui me ramenait au bungalow.
22h30, je prendrais bien une douche, mais voilà les autres dorment déjà et je suis trop bien élevée, pour aller faire du bruit dans la salle de bain, tant pis cela attendra demain.
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #32 le:
17 Octobre 2008 à 18:15:48 »
Quel régal....
Les mésaventures de nos concitoyens nous font toujours bien rire... Tu ne m'en veux pas....
La charge épique du casoar....
En ce qui concerne les soins, je préfèrerais le vinaigre plutôt que de me faire pisser dessus.....
Mais non Zab, cet été baignade dans l'Okavango sans filet... Du pur bonheur !!!!!!!!!
Morte de rire également à la lecture de l'épisode serpent.............
J'aime beaucoup ton aquarelle de grenouille.
Vas-y envoie la suite...........
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Laurent Renaud
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #33 le:
17 Octobre 2008 à 18:20:12 »
Il n'y a pas beaucoup d'images mais alors avec les commentaires qu'est-ce qu'on se marre
Je comprends mieux ton amour pour les animaux
Tes dessins toujours aussi......... Agréables à l'oeil
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #34 le:
17 Octobre 2008 à 22:07:47 »
Citation de: zabinouk le 17 Octobre 2008 à 17:25:58
La trouille de la nuit je crois que on l’a tous plus ou moins, mais là en plus c’est vraiment l’inconnue, c’est la rainforest, la trouille des bébêtes à plusieurs pattes, n’est ce pas Simba…
Sur ce coup là, bien heureuse que tu aies perdu les photos!
Je sais, je sais... Je vais avoir droit à ma petite dose d'images de ces vilaines bestioles, par la suite!
Quand à l'attaque du casoar, je ris toujours autant, que la première fois, où tu me l'as raconté.
Ben oui, c'est toujours plus marrant et facile de sourire aux mésaventures des COWpains, bien entendu, quand celles-ci se terminent bien.
Pour le coup de la forêt, en pleine nuit et des lianes à ne pas toucher... Ma cousine s'est offerte le même trip aventure (c'est bien le mot qui convient) en Equateur... Sauf que là, l'arrivée qui était prévue au camp avant la nuit... Ne s'est pas produite et elle et ses compagnons ont progressé dans le noir, main dans la main, en file indienne, se prenant pèle sur pèle... Le guide claquait juste des mains pour signaler leur présence aux quelques indésirables.
Arrivée au camp, quantité de mygales squattaient les toits de chaume... Crise de nerfs assurée! Elle a terminé la soirée en vidant la bouteille de l'alcool local, pour oublier!
Simba
Journalisée
Point besoin de porter la crinière, pour croquer la latérite afin qu'elle coule dans mes veines.
Si vous appréciez un commentaire constructif sur vos photographies.... Les autres aussi… Merci.
zabinouk
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #35 le:
18 Octobre 2008 à 13:57:28 »
Bon allez courage, dernière journée sans photos
après tant pis pour vous
08-11-2005 : Cape Tribulation-Cairns
6h30-28° dans la chambre.
En premier la douche.
En deuxième le petit déjeuner
En trois les bagages, défaire le lit, mettre les bagages en consigne, rendre les draps…
Et à 8h j’attends que l’on vienne me prendre pour la promenade à cheval de 2 heures que j’ai réservé la veille.
Après le bus qui termine dans un pré, c’est autour du pickup de nous emmener à travers les pâturages.
Avant de monter, diverses démarches que je retrouverais à chaque fois : niveau en équitation, pour l’attribution de la monture selon le niveau du cavalier.
Signature d’un document les déchargeant de la responsabilité en cas d’accident, enfin c’est ce que j’ai cru comprendre.
Le casse-tête, ^-^c'est-à-dire le choix de la bombe, pas trop grande pour ne pas qu’elle vous tombe sur le nez à la moindre secousse, mais pas trop petite pour que vous n’ayez pas mal à la tête au bout de 10mn.
Je suis la première en selle, je me suis vu attribuer Radjah et je suis avertie qu’il a un sale caractère aussi bien avec les piétons qu’avec les autres chevaux, à part cela il est confortable à toutes les allures et il avance bien.
La promenade empruntera les pistes forestières et nous mènera sur Myall Beach.
J’y avais d’ailleurs repéré des traces la veille, et je pensais bien que ce serait le but de la promenade. Et j’imaginais déjà le chouette galop, mais voilà, les traces que j’avais repéré, ne correspondaient pas aux traces que laisse un galop et j’étais perplexe.
La réponse aujourd’hui, c’est que effectivement on va sur la plage, mais au pas, là nos guides, sortent nos appareils photos et nous prennent tous un par un avec notre monture, en photo avec le cap en toile de fond. Sympa.
Pour le galop il interviendra après, sur la piste sablonneuse, qui longe Myall creek et pas sur la plage où le galop des débutants serait plus incontrôlable.
Séparé en deux groupes, les cavaliers confirmés en premier, nous nous élancerons au milieu de la végétation, faisant envoler à notre passage quelques cacatoès au plumage blanc.
Notre meneur est un ancien jockey, quelle monte.
Le meneur du groupe des débutants est un aussie, prénommé Mike, un aussie plus vrai que nature, si vous voyez ce que je veux dire.
Maigre, sec, buriné par le soleil, bacchantes en broussailles, en jeans déchiré et crotté et en «marcel ».
La première partie de la promenade se terminera près d’un point d’eau, ou certains se baigneront, si j’avais su…
Puis nous continuerons de nouveau à travers les pâturages, dérangeant ici ou là des groupes bruyants de cacatoès.
Petite balade sympa.
De retour à l’écurie, je me précipiterais sur l’eau pour me désaltérer, après m’être occupée de Radjah.
Je ne retournerais pas directement à l’hôtel profitant de l’arrêt au village pour aller m’acheter mon souper de ce soir, des spaghettis sauce tomate en conserve.
J’en profiterais pour manger un morceau vite fait, puis je rentrerais à l’hôtel passer tranquillement l’après midi.
Une fois mon problème réglé de savoir comment récupérer la clé de ma chambre ce soir, je m’installerais au bord de la piscine la plus ombragée des deux.
Il est environ 16h40 quand j’embarque à bord du bus de retour et l’on mettra moins de 3h pour rentrer à Cairns.
Seule arrêt le passage en bac.
Comme prévu à l’arrivée au Traveller’s oasis, je trouve la clé de ma chambre sous le paillasson.
Allez, je n’ai pas encore le temps de lambiner. Je vais réchauffer et manger mes spaghettis en boite. Bof.
Puis de retour dans la chambre je m’active à refaire mes sacs.
C'est-à-dire que je mets les affaires sales, dans un premier sac, que je re-prépare un petit bagage, avec maillot de bain et serviette de plage, je prends les appareils photos étanches jetables et direction de dodo.
Ah oui c’est ce soir là que j’ai effacé tout un fichier sur la X-drive.
Demain j’embarque pour deux jours et une nuit sur le Vagabond, direction la Grande barrière de corail.
Journalisée
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #36 le:
18 Octobre 2008 à 17:25:34 »
Voilà, voilà votre attente est récompensée, voici le retour des photos
9 et 10 novembre 2005 : Vagabond II-Grande barrière de corail
Douche, café devant la piscine, je finis par rejoindre Mark au bureau et lui confie de nouveau mon gros sac.
Ensuite il a la gentillesse de me déposer au port pour que j’embarque sur le vagabond II.
Comme j’ai un peu d’avance, je me promène et fais quelques photos du bord de mer de Cairns.
J’embarque à 8h et je fais la connaissance de l’équipage.
Là aussi un Mark, propriétaire et skipper du bateau, David l’instructeur de plongée et Kate la cuisinière.
Je partage aussi le bord avec deux autres français, des hollandais, des anglais, une coréenne et une néo-zélandaise.
Nous somme donc 12 à bord.
Nous quittons le port vers 8h30, il y a plusieurs bateaux de toutes tailles, qui se suivent et qui empruntent le chenal balisé pour quitter la baie.
1.
2.
3.
Nous nous installons à bord, ma couchette est minuscule.
Café, biscuits et instructions diverses surtout pour les vrais plongeurs, pour les simples amateurs de snorkelling comme moi, c’est plus simple.
On peut même faire un baptême de plongée si on le désire, mais comme je ne comprends quasi rien des instructions, je préfère m’abstenir.
Nous arrivons sur le premier site vers 11h45 et nous nous équipons, pour moi ce sera, palmes, tuba, masque et un combi-short de plongée.
Et le plus important, maintenant que je sais, après diverses expériences douloureuses, moi je rajoute mon vieux, très vieux caleçon de ski, qui me protégera les mollets et le creux des genoux de la morsure implacable du soleil.
Je ne vous dis pas l’allure follement sexy que j’ai la dedans, m’ai-je m’en fiche, moi je n’aurai pas les mollets rouges (bon sang qu’est ce que cela peut faire mal).
D’ailleurs, je passerais les deux jours en t-shirt et caleçon et le plus possible à l’ombre.
4.
Ca y est le bateau est ancré, autour de nous rien.
Très loin à l’Est le moutonnement des vagues sur la barre.
Depuis le bateau on ne voit pas grand-chose, tout est bleu, d’un beau bleu certes, mais bon…
5.
Allez suivez moi je vous emmène faire un tour sous l’eau, direction la plate forme arrière.
Je m’assois, maladroitement, enfile les palmes, le masque et le tuba et je me laisse glisser dans l’eau.
Fraicheur, légèreté et puis silence… Enfin tout relatif, parce que maintenant que j’ai la tête sous l’eau c’est ma respiration que j’entends.
A une cinquantaine de mètre depuis l’avant du bateau c’est là qu’est le récif.
De temps en temps je relève la tête hors de l’eau pour m’assurer que je garde la bonne direction et je continue à progresser.
6.
Quand soudain apparaît le récif devant moi.
J’ai oublié de vous dire que dans une main je tiens une plaquette d’identification des poissons et coraux et dans l’autre mon appareil jetable étanche.
Magique !!!!
Après le grand bleu, entre le bateau et le récif, apparaît donc un mur de corail, il y a une multitude de poissons tous plus beaux les uns que les autres.
Poissons perroquets, poissons chirurgiens, poissons clowns flirtant avec les anémones, étoiles de mer, bénitiers et coraux de toutes formes et de toutes couleurs.
Il y a des espèces de gros cerveaux, il y a des branches, il y a des dentelles…
7.
8.
Après plus d’une heure, un appel retentit en provenance du bateau, c’est l’heure de passer à table.
Ca tombe bien j’ai faim.
Mais je quitte quand même à regret le récif.
Pour le lunch Kate nous a préparé un assortiment de salades et charcuteries, fromages.
Cela va très bien, parce que la chaleur extérieure est assez élevée.
Nous avons tous un gobelet étiqueté à notre prénom pour le temps de la croisière.
Eau, café thé à volonté, un petit supplément pour les autres boissons, sodas, bières…
On est libre de retourner à l’eau quand on le veut, mais tout le monde profite tranquillement de la quiétude du bord, en paressant, sur le pont à l’ombre de la voile.
Vers 4h je me remets brièvement à l’eau, puis Marc, fait une manœuvre et nous changeons de récif.
9.
10.
Ce sera la troisième et dernière plongée pour moi.
11.
Pour les vrais plongeurs, il y aura une plongée nocturne après l’apéro et le coucher de soleil.
Un petit banc de poissons argentés a surfé un moment sur les vagues attirant une mouette qui a plongé plusieurs fois.
Je n’ai par contre pas pu voir si elle avait attrapé son repas.
Le soleil s’est couché sur la côte du Queensland, dans les nuages, la lune était déjà levée depuis un bon moment.
12
13.
Les étoiles sont maintenant apparues au firmament, et moi je pique du nez, n’essayant même plus de suivre la conversation, perdue dans des rêves de survol de récifs coralliens.
Après le repas qui est chaud ce soir, direction la couchette et c’est tout une histoire pour me hisser et me glisser dans mon « lit ».
D’autant plus que subissant un début de claustrophobie, je déciderais de me retourner la tête à la place des pieds, ce qui pose quand même un petit problème de surface, parce que la place dévolue aux pieds est plus étroite que celle dévolue aux épaules.
Tant pis, j’ai le nez qui reçois l’air qui provient du pont et ça me suffit.
Léger tangage et roulis berceront ma nuit en mer.
A 6h je me lève, enfin je m’extrais maladroitement de ma couchette.
Sur le pont.
Mark, Janelle, Suzanne et Keith se prépare pour la première plongée.
J’ai rapidement enfilé, maillot de bain, caleçon et t-shirt et je les rejoins alors qu’ils vont sauter à l’eau.
David resté à bord les diriges vers le récif.
Puis il se tourne vers moi et me dit que si je veux faire du snorkelling je peux y aller.
Hein ?
Me mettre à l’eau alors que je n’ai même pas pris mon premier café du matin, c’est… ^-^finalement pas si impensable que cela.
Hop vite fait 2 biscuits un verre d’eau pour caler le petit creux, la combi et zou me voila déjà à l’eau.
Magnifique, magnifique, MMMMMMMMMMaaagnifiquueeeeee !!!
Je pense que la marée est assez basse car il n’y a pas beaucoup d’eau au dessus du récif.
14.
15.
Il y a longtemps que les plongeurs ont disparus et je suis donc seule.
La lumière du soleil levant filtrant sur le récif, WWWWaaaouuuuhhhhhhh !!!!
J’entends un drôle de bruit, je retiens ma respiration et je me rends compte que ce que j’entends ce sont les grignotements des poissons qui mangent le corail.
Quand je pense que normalement à 6h du matin je me fais violence pour sortir du lit et allez bosser.
Quand je pense que mes collègues sont entrain de finir leur nuit ou de commencer la journée, à moins que ce ne soit l’inverse.
Et moi je flotte dans un état proche de la béatitude au dessus d’un jardin des merveilles.
16.
17.
Coup de sifflet ! Je relève la tête et j’entends Mak me crier « Isabelle, breakfast »
Ah oui, j’ai faim c’est vrai !
Petit déjeuner donc, Mark bouge le Vagabond une nouvelle fois et je me remets à l’eau pour une heure environ.
Je me sens bien en apesanteur au dessus de ce monde incroyable.
Je corrige ma trajectoire d’un coup de palme nonchalant, je virevolte, pour voir de plus près un corail, un poisson, une étoile de mer.
Certains poissons par moment m’entourent complètement et si je tends la main devant moi, ils s’écartent.
A chaque plongée c’est différent. Il y a moins d’eau au dessus du récif, ou alors les rayons du soleil sont positionnés différemment et la luminosité en dessous n’est pas la même, les coraux changent de couleur.
Je remonte une nouvelle fois à bord et nous retournons sur le premier récif sur lequel j’ai plongé hier.
18.
19.
Au loin, les plates formes de plongées, aménagées pour le snorkelling de masse, ont vu arriver leur masse d’envahisseurs.
Heureusement, ils sont éloignés de l’endroit où nous sommes, et ils arrivent tard forcément.
Voilà c’est la troisième et dernière plongée pour moi ce matin.
20.
21.
Après être remontée à bord je m’octroie un petit plaisir supplémentaire, un plaisir de gamine.
Je monte sur la rambarde et YAAAAOOOOUUUUUHHHH !!!!
Je me jette à l’eau, oui, oui comme dans les films.
Après le repas, nous entamons la rentrée sur Cairns.
Nous sommes tous amorphes.
La progressions le long de la côte est magnifique, sauvage, forêt puis mangrove, quelques plages de sable blanc.
Puis c’est les adieux, le retour à la civilisation.
Je me traine sur le chemin du retour, ça y est de nouveau le sol tangue sous mes pieds.
Je m’arrête en cours de route faire des courses et puis je rejoins le Traveller’s ou un autre Mark m’accueille toujours aussi amicalement.
Je récupère mon sac et cette fois ci ma chambre est à l’étage.
Voilà deux journées extraordinaires de plus.
En réécrivant ce texte, je me dis que peut-être…
plutôt que l’Afrique…
Un petit séjour plongée…
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #37 le:
19 Octobre 2008 à 11:00:35 »
11-11-2005 : Spring Mount station
6h30
Je me lève et le sol tangue toujours.
Quand ce n’est pas à cause de la fatigue c’est à cause du tangage du bateau, que le sol me semble instable. Même en étant assise, la sensation est très désagréable.
Je m’offre le luxe d’une douche ce matin avant le petit déjeuner.
Comme d’habitude je ne croise personne d’autre à une heure si matinale.
Aujourd’hui nouvelle aventure équestre.
C’est un de mes vieux rêves australiens que je vais réaliser, monté à cheval dans le bush australien.
Ce matin je suis la première a être ramassée par John, donc je m’installe devant à côté de lui, puis c’est le tour de trois japonaises.
Une fois la tournée terminée, nous sommes 11 à quitter Cairns, pour une centaine de kms.
Ca nous parait un peu bizarre à nous autres habitués des petits pays européens, mais John fait cela 6 jours sur 7.
Ramasser le monde à Cairns, parcourir 100kms jusqu’à chez lui, monter à cheval avec les clients, les ramener le soir à Cairns, passer la nuit et repartir le lendemain, pour le même tour.
Dans un premier temps on se dirige vers Mareeba, par la route nord, celle qui mène, au départ du skyrail, puis continue direction Cape Trib.
John est bavard et c’est un bout en train toujours entrain de chantonner.
Kuranda par la route c’est beaucoup plus tortueux, on part à l’assaut des Kuranda ranges, couvertes de forêts.
Une fois passé la montagne on perçoit rapidement le changement climatique, et de végétation qui va avec.
Cela à un petit air du sud de la France, et la faconde de John est toute méridional.
Il m’est assez difficile de le comprendre, d’une part toujours à cause de l’accent, d’autre part à cause du bruit du moteur. Mais nous faisons tous les deux des efforts pour entretenir la conversation.
Il y avait de gros nuages sur Cairns, ce matin, j’ai demandé à John si il pensait qu’on allait avoir de la pluie, d’après lui non, car là ou nous allons la région est très aride.
D’ailleurs nous arrivons à Mareeba et à l’entrée de la ville un panneau annonce 300 jours d’ensoleillement par an.
11-11-2005 : Spring Mount station
A Spring Mount station, nous sommes accueillit par la femme de John qui nous approvisionne en scones frais et boissons avant le départ de la première promenade.
Elle nous encourage vivement à boire et à manger car le lunch sera assez tard.
On nous fourni une ceinture banane et une mini bouteille d’eau pour la rando.
J’arrive même à caser mon APN.
Puis nous nous dirigeons vers l’écurie, parmi une cinquantaine de chevaux en liberté dans le paddock, John et ses aides, attrapent les chevaux déjà sellés et les brides avant de nous les attribués.
Le rituel du casque à lieu ici aussi, la seule variante c’est que l’on se muni d’un bonnet en papier à mettre en premier.
Je me vois attribuer Tyson un paisible hongre.
Il y a même un montoir, luxe suprême et bienvenue. Même John et ses aides l’utilise.
Les aides de John sont des jeunes filles, Japonaises et allemandes en ce moment, elles ont un visa Working Holiday, qui leur permet de travailler de trois mois en Australie.
Tout ce petit monde encadre les clients, ce qui fait que même les débutantes japonaises comprendront les instructions.
C’est bien ce que je pensais, il va falloir que je mette des jambes, sinon Tyson va s’endormir, on n’a pas encore quitté la propriété qu’il a déjà trébuché deux fois.
John viendra à mon secours en me confiant une badine, rien que de l’avoir et Tyson se réveille.
Je suis enchantée, le rire du Kookabura retentit.
Par moment on pourrait se croire dans le sud de la France, dans le massif des Maures ou de l’Esterelles, bruit des cigales, odeur de garigue, odeur de plus en plus présente de l’Eucalyptus.
Parfois le groupe se scinde en deux pour permettre aux cavaliers confirmés de faire un petit galop sous la houlette d’une cavalière allemande.
Nous prenons de l’altitude sur une colline pour avoir un aperçu du paysage.
Vers 13h nous rentrons à la ferme, où un BBQ nous attend, accompagné de salades diverses et d’un beau plateau de fruit pour le dessert.
Avant la fin du repas, finalement la pluie fera son apparition en une brusque averse.
Il faut voir la joie des deux petits-enfants de John à courir pieds nus sous l’ondée.
Ici pas d’interdiction de resté sous l’eau, pas d’interdiction de sauté dans les flaques, la pluie est une bénédiction.
Pour James deux ans, c’est semble t’il la première pluie de sa jeune vie et il sait déjà l’importance d’un tel cadeau du ciel.
Les odeurs de terre et d’herbe sont divines et l’odeur exacerbée des eucalyptus est enivrante.
Un wallaby peu farouche, vient brouter la pelouse et se laisse facilement approcher.
Petite initiation au lancé de boomerang et puis en route pour la deuxième promenade.
Notre passage dérange un groupe de cacatoès noirs à queue rouge, ils s’envolent à grands cris.
Vers 17h la deuxième balade se termine, moi mon plaisir c’est aussi de m’occuper des chevaux, alors je donne un coup de main aux filles pour les déharnacher et les doucher, pendant que les autres gagne la véranda où les attends l’afternoon tea.
Puis nous reprendrons la route et alors que John négocie les virages à toute allure il entonne à tue tête le célèbre Waltzing Mathilda, d’abord version anglaise, puis version aussie.
Dommage que je ne comprenne pas, car les autres sont mort de rire à l’arrière.
Et voilà, une autre belle journée se termine, un autre petit, très petit aperçu de l’Australie.
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #38 le:
19 Octobre 2008 à 11:08:39 »
Toujours attentive à ton carnet....
Superbe ta balade sur la barrière de corail. Dis-moi Zab, tu sais tout faire... Nager, Plonger, photographier, monter à cheval, peindre.... Et que nous réserves-tu encore..........
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #39 le:
19 Octobre 2008 à 11:09:40 »
Zab t'es sûre que c'est un wallaby ?
Je pensais que les wallabies étaient des kangourous de petite taille et celui là à l'air déjà bien maousse
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #40 le:
19 Octobre 2008 à 11:15:02 »
Non je ne suis pas sur que cela soit un wallaby
les aussie ce jour là ont dit wallaby et donc j'ai noté wallaby
mais c'est peut être un roo
12 et 13 novembre 2005 : Cairns
Rien de particulier pour ces deux derniers jours à Cairns.
Un peu de repos.
La lessive.
Me promener en ville tranquillement, m’arrêter manger au resto.
Là c’est parfois tout un poème pour être servi, il faut être initié.
Assise en terrasse à l’ombre, une serveuse vient me demander ce que je veux comme boisson. Jusque là rien de très normal.
Là où cela se corse, c’est qu’elle refuse de prendre ma commande pour un repas ??
Et que je ne comprends pas ce qu’elle me répond, quand je lui demande pourquoi ?
En observant discrètement les autres clients, je vois qu’ils vont eux même commander à l’intérieur.
Je suis donc leur exemple, je commande, je passe à la caisse où je me vois remettre un étrange appareil, c’est une sorte de bipper, quand la lumière passe du rouge au vert clignotant, je n’ai pu qu’à me lever, à rapporter l’appareil et à prendre ma commande.
Je trouve aussi un cybercafé, où je fais graver mes photos sur CD, puis direction la poste.
Avec les photos sous-marines déjà développées et deux trois bricoles, j’expédie un premier colis à la maison.
J’enverrais aussi quelques mails, profitant longuement de la clim du cyber café.
Dimanche matin après avoir longtemps trainé au bord de la piscine du BP, je ferais mon sac, et le laisserais en consigne dans le bureau de Mark, cette après midi je prends l’avion pour Darwin.
En attendant je pars faire une longue promenade le long du front de mer.
En ce début de matinée Cairns est très, très, calme.
Sauf en dans le parc qui borde le front de mer, où tous les barbecues sont occupés.
Oui les rois du BBQ, sont bien australiens, partout dans le moindre village ou dans les parcs des grandes villes il y a des BBQs à disposition du public, pour la modeste somme de 1 ou 2$ cela reste à l’appréciation de chacun.
Tous les BBQs que j’ai croisés dans mon périple, sont propres et bien entretenus.
Alors pour le moment si tôt en ce dimanche matin, c’est le bacon, les saucisses et les œufs qui embaument l’atmosphère.
Ma promenade, m’éloignant peu à peu du centre ville, je pourrais passer un bon moment à observer pélicans et spatules qui s’activent indifférents à ma présence.
Dans le parc aussi, il y a un endroit merveilleux pour les enfants de tout âge, mais oui même pour les bébés, il s’agit d’un parc aquatique.
Divisé en plusieurs sections selon l’âge des enfants, ici un mini torrent prête « sa force » pour faire bouger différents mobiles et bébé assis dans le lit, maintenu par maman, peut jouer et tripatouiller tout à son aise.
Ailleurs ce sont des grenouilles géantes ou des jets capricieux qui arrosent les plus grands.
Vers 16h je me rendrais à l’aéroport en en partageant un taxi et après un vol sans histoire pour Darwin, je prendrais la shuttle qui me déposera à l’Elke backpackers.
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #41 le:
19 Octobre 2008 à 11:22:12 »
Citation de: vinnylove le 19 Octobre 2008 à 11:09:40
Zab t'es sûre que c'est un wallaby ?
Je pensais que les wallabies étaient des kangourous de petite taille et celui là à l'air déjà bien maousse
Dom, c'est pas difficile
, nager j'ai toujours su, plonger, avec la combi qui augmente la flottaison, même avec mon cul de plomb, je n'arrivais pas à descendre bien bas et je remontais tout de suite comme un bouchon
En plus même si tu ne sais pas vraiment nager, tu pouvais quand même faire du snorkelling en sécurité, parce qu'il te fournisse si besoin une frite en mousse que tu peux te coincer sous les bras pour améliorer ta flottaison.
Après y a plus qu'à mettre la tête sous l'eau, mais je sais aussi que ce n'est pas aisé pour tout le monde
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #42 le:
19 Octobre 2008 à 12:57:41 »
Zab', te lire est décidément un plaisir dont il ne faut absolument pas se priver.
Ton récit est toujours aussi vivant et
.
Et quelle variété dans tes activités. Force est de constater que tu sais faire beaucoup de choses (et je rejoins Shaba...), si, si, ne sois pas si modeste...
A très vite, la suiiiiiiiiiiiiiiite.
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #43 le:
19 Octobre 2008 à 18:53:06 »
Pour le bateau, il y a la photo
mais pour l'équitation on ne voit que le cheval
mais bon je te crois tout de même
As tu tenté l'approche des crocodiles marins en snorkelling
Pour le wallaby, je ne suis pas qualifié.
A bientôt pour la suite.
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Re : Down Under - Voyage au pays des kangourous
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Répondre #44 le:
19 Octobre 2008 à 20:13:29 »
Crocodile d'estuaire Laurent, pas de pleine mer.
Sinon il y aura les Lions de mer sur la côte sud et la Raie Manta et requin sur la côte ouest, tu vas pouvoir attendre ?
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