La vie de gnou, ce n’est pas un long fleuve tranquille !
Je vous propose de l'illustrer avec ces quelques scènes prises fin août début septembre 2008, pendant cette période agitée qu'est la migration entre le Serengeti et le Masai Mara (coté Mara)
Le gnou à besoin de se sentir entouré des siens.
Un gnou heureux est un gnou multiple !
Un gnou broute, tout le monde broute !
Un gnou coure, tout le monde coure !
Un gnou s'élance pour traverser la rivière, tous les gnous sautent. Mais avant de se décider à traverser il peut se passer plusieurs heures !
Pourquoi il renonce au dernier moment : seul un gnou pourrait le dire… Et ça c'est énervant.
1 Bonjour
Un long défilé s'organise, dans le calme, dans la précipitation, dans la poussière, dans un meuglement général lancinant !
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5 J'avais bien dans la poussière !
C'est parti !
Là, c'est du chacun pour soi. Il faut absolument atteindre l'autre rive, quitte à piétiner les copains !
Le gnou devient individuel tout en obéissant au mouvement général.
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Ces allées et venues, car ils peuvent faire des va et vient plusieurs fois,
ont un coût :
Une quantité impressionnante de cadavres de malchanceux défilent dans le courant de la Mara ou s'entassent dans un méandre de la rivière.
La fin du gnou au service de la faim des autres. Les premiers bénéficiaires n'ont pas gros effort à déployer, tout charognard en âge de voler passe à table avec délectation, c'est l'abondance !
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La suite des tribulations de nos gnous un peu plus tard !