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Auteur Fil de discussion: Du Kilimandjaro à Zanzibar (en passant par la Belgique ...)  (Lu 38045 fois)
Jonathan
Eléphant
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« Répondre #45 le: 19 Septembre 2008 à 01:21:41 »

En fin de journée, de retour vers le lac Manyara, on sorti de la route principale pour prendre un massai avec nous et qui nous guida sur une piste pour nous conduire à son village.
On allait donc effectuer la visite de son village dont il était le chef.
Mais comme vous allez le voir il ne s’agissait pas de n’importe quel village.
La responsable de l’agence locale de safari par qui on passait a des projets de développement avec eux comme la construction d’une école et d’un mini camp qu’ils devront gérer etc …
Projets qu’elle a déjà menés à bien dans d’autres secteurs de la Tanzanie.
Du coup il nous montra où tout ceci allait se situer.

Comme Chinook voulait une photo du 4x4 avec le toit ouvert pour ses clients qui ne savent pas comment c’est fichu, une mini séance photo sous l’initiative du chef massai s’improvisa.
C’est ici que j’ai réussi à capturer ma première photo d’une Chinook de face (pas facile) Rire.

185. Pour info, la Chinook, c'est la deuxième personne en partant de la gauche ... Roulement d'yeux
Surtout dites lui qu'elle est belle, mignogne, charmante et tout, sinon je vais me faire gronder de poster des photos d'elle Grimaçant.



186. Après ce fut à mon tour Sourire.


Puis on entra dans le village.
Tout de suite le chef me dit que je pouvais prendre autant de photos que je voulais que c’était gratuit.
J’étais déjà assez surpris car dans tout ce que j’avais pu lire et de ce que j’avais pu constater lors de mon premier voyage, en général il y a toujours une histoire d’argent quand il s’agit de photographier des massais (du moins dans les coins les plus touristiques).
A notre entrée des enfants accoururent vers nous tout en gardant un peu leur distance.
 Le chef nous conviât dans sa case.
A l’intérieur, aucun ouverture, il faisait nuit noire. D’autant plus qu’en venant de l’extérieur où la lumière était forte, le contraste était d’autant plus grand.
Puis petit à petit, à l’aide du flash et des yeux commençant à s’habituer, on apercevait quelques formes.
Il nous expliquait un peu le mode de vie, nous montra son lit et celui de sa femme à coté duquel il y avait celui de sa mère Indécis (ils sont très très famille …).
Il me fit toucher le ‘martelât’ constitué de trois épaisseurs de peau de bête pour une épaisseur globale vraiment pas très épaisse Choqué.
Il conviât même Chinook à s’assoir dessus
Si ça ce n’est pas des avances … enfin moi je dis ça, je dis rien … Clin d'oeil.

187. Chinook et le chef massai, tous les deux assis sur le 'lit' du chef.


Un emplacement pour faire du feu pour la cuisine était situé au centre de la case.
Puis on sorti. Comme un veau d’à peine quelques jours venait de naitre, il nous le montra.
J’étais alors à croupi devant l’entrée et je senti une petit main venir me toucher les poils de l’avant bras.
Visiblement ça intriguait un des enfants.
C’est par ces gestes qu’on comprenait qu’ils ne semblaient vraiment pas avoir l’habitude de voir des touristes ici.
D’où entre autre l’aspect plus authentique de ce village que ceux où le tourisme massif a fait perdre toute authenticité au profit du sacro saint dollar.
Un autre enfant pris la main de Chinook et compara la couleur de sa peau avec la sienne.
Ils étaient adorables Yes.
Quand je les ais pris en photos ils semblaient intrigués alors je les ai laissés toucher un peu l’appareil pour satisfaire leur curiosité.
La visite se poursuivit par les différents enclos où ils placent leurs bêtes pendant la nuit puis l’ensemble des hommes s’étant rassemblé, on a eu droit à une petit chanson/danse rien que pour nous et sous les yeux du petit garçon que j’avais pris en photo.
C’était très sympathique même si ça fait bizarre de rester debout à les regarder.
Mais bon visiblement, eux ils avaient l’air de s’amuser.
A la fin certains on même voulu que je les prenne encore en photos, histoire de voir ensuite l’image s’afficher sur l’écran.
Entre temps, les femmes vêtus de bleu étaient sorties et s’étaient regroupées.
Visiblement elles étaient beaucoup plus timides, surtout les jeunes.
C’est ainsi que la visite s’acheva.
Je ne souhaitais rester non plus trop longtemps, par crainte de trop les déranger.
On remonta alors dans le 4x4 et avant de partir, certains enfants sortirent nous dirent au revoir dont le petit garçon dont le comportement, la simplicité, le sourire etc. m’avaient tant touchés Souriant.

Quelques minutes plus loin nouvelle surprise, sorte de confrontation entre modernité et tradition, le chef sorti de sous sa couverture un téléphone portable pour répondre à un appel Rire !
Je me suis alors empressé d’allumer le compact que j’avais devant moi pour prendre une photo.
Bon j’aurais préféré l’avoir debout dans la savane en train de téléphoner, mais c’était déjà très atypique comme ça.
Un massai en tenu traditionnel qui passe un coup de fil avec son téléphone portable.
Ils n’ont pas d’électricité, pas d’eau courante, mais ils ont un téléphone portable Marteau !

188. La case du chef.


189.


190.


191.


192.


193.


194.


195.


196.


197.


198.


199.


200. Le petit en train de regarder les autres danser et chanter.


201.


202.


203.


204.


205.


206.


207. Le chef massai et son téléphone portable Cool.


Le soir on a gentiment été invité par la gérante de l’agence de safari chez elle pour le diner.
Elle a une assez grande maison mais sans tout le luxe bling bling que l’on peut voir chez certains locaux et dont on devine parfaitement qu’ils en profitent au détriment de leurs semblables.
C’est vraiment une femme adorable qui traite son personnel admirablement, prend en charge tous les soins médicaux de leur famille etc.
Les guides avec qui ont a eu l’occasion de discuter disaient régulièrement beaucoup de bien de leur ‘patronne’.
Elle a un petit garçon de 2-3 ans qui commençait tout juste à parler ,mais moitié en anglais, moitié en swahili Clin d'oeil.

Bref une nouvelle fois, une bien belle journée venait de s’écouler.
Une journée fort différente de ce que à quoi je m’attendais avec de nombreux contact beaucoup plus proche de la population.
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« Répondre #46 le: 19 Septembre 2008 à 01:32:34 »


Tu viens de me faire revivre un beau moment d'émotion en revoyant les photos des Masaï,  merci  Sourire
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« Répondre #47 le: 19 Septembre 2008 à 10:19:14 »

De bien belles rencontres Sourire Sourire
 La Chinook sauvage de face et dans son élément naturel Yes Yes Yes Yes Yes Clin d'oeil Marteau Marteau Marteau  Rire Rire Rire
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« Répondre #48 le: 20 Septembre 2008 à 02:11:04 »

Juste un petit message pour vous dire que je mets le carnet en veille pour quelques semaines car je pars deamin pour la Namibie Yes Cool.
Donc comme dises les belges, 'à tout bientôt' pour la suite du carnet à Zanzibar Souriant.
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« Répondre #49 le: 20 Septembre 2008 à 08:38:37 »

Alors bon voyage en Namibie, terre contrastée !
J'y suis allé au mois d'août et te souhaite de bien belles rencontres, tant humaines qu'animalières, les paysages sont de toute beauté.
On te pardonne donc pour le break... On attendra.

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« Répondre #50 le: 20 Septembre 2008 à 10:06:34 »

J'avais oublié de mettre cette photos.

208. Enfantas nous saluant à notre départ.


Allez zou, 24 heures de voyage pour arriver à destination ... Marteau.
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« Répondre #51 le: 22 Septembre 2008 à 11:20:33 »

Formidable la rencontre avec les Masai... ça me rappelle d'excellents souvenirs également! merci du partage  Yes
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« Répondre #52 le: 07 Octobre 2008 à 21:55:23 »

Bravo Jonathan ! Ton carnet de voyage est aussi formidable que celui de l'ascension du Kili ! Tu as toujours cette prose captivante, facile à lire et truffée de détails que j'aime! J'aime Tes photos sont superbes : lumineuses, colorées et pleines de sensibilité. Merci et bon retour de Namibie ! T'auras du boulot : deux carnets en parallèle ! Clin d'oeil
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« Répondre #53 le: 08 Octobre 2008 à 17:28:40 »

Bon voyage dans un de mes pays préférés... alors on compte sur un 2ème carnet hein  Tire la langue
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« Répondre #54 le: 02 Novembre 2008 à 12:49:11 »

Donc comme dises les belges, 'à tout bientôt' pour la suite du carnet à Zanzibar Souriant.

Apparemment tu es rentré, on attend donc la suite et évidemment le carnet de Namibie  Sourire

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« Répondre #55 le: 02 Novembre 2008 à 17:54:25 »

Hello Marariver, ça fait plaisir de te voir ici.
Merci à tous pour vos commentaires.

Je suis donc bien de retour depuis quelques jours déjà (ça passe trop vite hélas) pour me replonger dans la grisaille, la pluie, le froid et la crise etc (vraiment dès fois je me demande pourquoi je suis revenu lol).
Mais comme je l’ai dit à Chinook, je n’ai pas d’excuses pour le retard du carnet, je me la suis coulé douce tout simplement.
J’ai bien sûr été enchanté de mon séjour et agréablement surpris par tant de contrastes.
Par ailleurs j’ai encore essayé de me prendre pour Y.A.B., mais je n’en suis pas revenu indemne, je vous raconterai ça le moment venu ;-).
Pour le carnet de Namibie, pas d’inquiétude  il arrivera (d’autant plus que comme pour tous mes derniers voyages, je prends des notes chaque soir dans cette optique) mais il faudra encore attendre quelques temps car j’ai un sacré nombre de photos à trier et je reprends le boulot demain.

En attendant, retour donc au sujet principal, le carnet de Tanzanie Souriant.
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« Répondre #56 le: 02 Novembre 2008 à 18:09:08 »

Après la visite du village massai, direction Arusha où nous sommes invités à diner chez la responsable de l’agence de safari que Chinook connait bien.
On a très bien était reçu et ce fut l’occasion d’échanger quelques mots en anglais (visiblement elle avait eu des échos de la part du guide de mon intérêt pour le Kilimandjaro Clin d'oeil, de rencontrer son fils (2-3 ans de mémoire) et d’assister à une séance de dessin avec lui plutôt amusante Rire.
Le repas fini, direction notre lodge encore à quelques dizaines de kilomètres non loin de l’aéroport car le lendemain on prend un vol pour Zanzibar.
Arrivé au lodge, on remercie chaleureusement notre guide sans oublier son pourboire.
Arrivé dans ma chambre, je m’aperçois que je n’ai plus mon téléphone portable.
Effectivement j’avais renversé le contenu d’une des poches de mon sac à dos dans le noir dans le 4x4 quand j’étais venu chercher mon compact et en passant ma main au sol j’avais remis tout ce que j’avais trouvé, mais visiblement le portable avait du ‘rouler’ plus loin.
Du coup je préviens Chinook et comme le guide nous avait dis qu’il resterait probablement au lodge cette nuit (il était assez tard et il n’aimait pas trop conduire de nuit), nous voici reparti à la réception (bien sûr à l’autre bout du lodge par rapport à nos chambres).
Malheureusement pour moi, il était finalement reparti.
En fait ce n’est pas tellement la perte du téléphone qui me gênait mais plutôt celle des numéros qui y sont stockés.
De toute façon vu l’heure qu’il était on ne pouvait rien faire et il fallait attendre le lendemain pour avoir d’éventuelles nouvelles. Mais dans tous les cas comme notre vol était tôt le matin, je ne le récupérerais pas de si tôt.
Résultat des courses, il était super tard, j’étais quand même déçu de ma bêtise et on était bien fatigué.
Je me suis couché à minuit bien passé et le réveil était prévu à 5h !
Dur dur les journées en Tanzanie Clin d'oeil.


Lever à 5h le lendemain matin, il fait encore bien sombre et pas très chaud.
Après un petit déjeuner en extérieur, direction l’aéroport.
Déjà j’observe le ciel pour voir si j’aurais la chance d’apercevoir le Kili en décollant.
Hélas le ciel est assez nuageux, mais si la couverture nuageuse n’est pas très épaisse et assez basse, on ne sait jamais.
Passage obligé dans les quelques boutiques de l’aéroport en attendant le départ.
L’heure du décollage arrive enfin.
C’est avec Air Tanzania que nous partons.
Pour ce vol, pas de siège réservé, on monte et on s’assoit là où il y a de la place.
Heureusement on trouve facilement deux places dont l’une coté hublot.
Je m’installe donc ici et je garde le compact en main.
Je fais quelques clichés mais pas de Kilmandjaro (dommage mais comme j’ai déjà bien pu le voir les jours précédent, ce n’est pas trop grave).
Puis on quitte la côte tanzanienne et à peine quelques minutes après on aperçoit Zanzibar où l’on atterrit rapidement.
Le temps est bien dégagé, ça change un peu des jours précédents.
A la sortie de l’avion, la chaleur est bien là, il n’y a pas de doute, on est bien arrivé à destination.

208. Au départ de Kilimanjaro Airport


209. On laisse la côte tanzanienne ...


210. ... et quelques minutes après on aperçoit celle de Zanzibar.


211. Survol de Stone Town


212. Les cocotiers dès l'arrivée, pas de doute on ne s'est pas trompé de vol Clin d'oeil.


213. Welcome to Zanzibar !


214. Notre avion.
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« Répondre #57 le: 02 Novembre 2008 à 18:17:56 »

Un chauffeur nous attend et nous conduit à un hôtel en plein centre de Stone Town où Chinook a quelques affaires à régler.
C’est ici qu’on déposera nos valises pour la visite de la ville.
On est convié sur la terrasse au dernier étage pour prendre une tasse de café/thé, l’occasion de voir les toits de Stone Town et surtout d’avoir une belle vue sur la terrace/restaurant de l’Hurumzi236.
Chinook reçoit alors un message sur son téléphone comme quoi ils ont retrouvé mon téléphone portable en nettoyant le véhicule.
Après un coup de fil, elle trouve un arrangement, des clients de l’agence doivent atterrir à Zanzibar le jour de notre départ (ils doivent arriver le matin et on part en fin d’après midi), ils n’auront qu’à le déposer à la réception de l’hôtel.
Me voilà donc tranquille Sourire et rassuré pour la suite du voyage.
On apprend par ailleurs qu’un problème assez important frappe l’île en ce moment.
Le câble électrique la reliant au continent n’est plus opérationnel et du coup l’île vie actuellement sans électricité. Tous les grands hôtels et lodges utilisent en attendant des générateurs électriques.

On part ensuite visiter la partie la plus intéressante de Stone Town.
Cette fois ci c’est Chinook qui me sert de guide.
Je découvre donc l’architecture de Zanzibar mélange de tout un tas de style (arabes, indien, portugais etc.), ses fameuses portes, ses palais baroques, ses bâtiments coloniaux etc.
Les rues sont bien entendu assez étroites et bien animés.
On est régulièrement interpellé par des vendeurs  pour acheter tout et n’importe quoi ou par des taxis, qui ne comprennent pas (ou ne veulent pas comprendre) qu’on peut se déplacer à pieds pour fait 200 mètres (limite ça ne les choqueraient pas de monter dans leur taxi pour traverser la rue Clin d'oeil).
On s’arrête faire quelques photos et dans des boutiques etc.
Puis Chinook me laisser pendant quelques temps errer à mon grès dans les ruelles pendant qu’elle part régler quelques affaires.
Je parts pour longer le front de mer, parfois je tourne en rond et je repasse plusieurs fois dans la même rue et à chaque passage, le même chauffeur de taxi m’interpelle, il en rigole lui-même :p.
Malheureusement pour moi tout le parc au bord de mer et fermé derrière de hautes planches en tôle pour travaux.
Je m’arrête alors acheter quelques cartes postales et je m’intéresse à quelques animaux sculptés en malachite.
Ne trouvant pas mon bonheur, le jeune vendeur me demande ce que je cherche et me demande d’attendre.
Le voici parti à toute allure à travers les rues de Stone Town pour aller chercher d’autres modèles.
Plusieurs minutes après il revient et nous voici lancé dans une des spécialités de l’afrique, le marchandage.
Je fini par lui prendre un petit éléphant en malachite.

215. La terrasse de l'Hurumzi236.


216. La poste.


217.


218.


219.


220.


221.


222.


223.


224. Une des portes sculptées.


225.


226.


227.


228.


229.


230.


231.


232. Le front de mer.


233.


234.


235.


236.La maison des merveilles.

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« Répondre #58 le: 02 Novembre 2008 à 18:19:05 »

Comme c’était déjà l’heure de rejoindre Chinook, je ne me suis pas trop attardé ailleurs.
La température montait et il commençait sérieusement à faire de plus en plus chaud.
On se trouve une place dans un petit restaurant ombragé qui en temps normal à vu sur le parc et l’océan.
Aujourd’hui la vue se résume à un mur de tôles … heureusement la terrasse du restaurant est entourée de plantes.
Déjeuner assez agréable mais j’ai toujours du mal avec les repas : coca/fanta/sprite + plat principal et c’est tout. J’ai comme le sentiment qu’il manque quelque chose ne serait-ce qu’un fruit pour terminer (surtout que les mangues/ananas/bananes etc. ne manquent pas ici).

Comme il fait toujours aussi chaud et que l’après midi est bien avancée, on décide d’aller récupérer nos bagages et de nous rendre à notre lodge un peu à l’extérieur de la ville et terminer l’après midi au bord de la piscine.

Quelques minutes après on prend possession de notre bungalow à deux chambres à quelques mètres de la piscine et de l’océan (on n’a pas la plus mauvaise des places Clin d'oeil).
237.


Et nous voilà en train de faire plouf. Il n’y a pas à dire ça fait du bien.
Dommage que cet après midi là il y ait autant de navires tout moche pas très loin du rivage.
On restera un long moment ici à discuter, se rafraichir et se reposer en attendant le soir.
Puis pendant que Chinook vaque à ses occupations, je m’en vais découvrir l’environnement du lodge et particulièrement les jardins avec ses nombreuses fleurs.


238.


239. La piscine.


240. Un joli hibiscus blanc


241. relax Tire la langue
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« Répondre #59 le: 02 Novembre 2008 à 18:21:05 »

Vers 18h00 on commence à se préparer car ce soir nous allons diner à l’Hurumzi236 sur les toits de Stone Town.
On prend un taxi et nous voici de retour dans le centre ville.
Les ruelles sont maintenant à l’ombre.
Chinook devait d’abord rendre visite à un hôtel qu’on se met alors à chercher.
Comme on fini par se perdre un peu dans ce dédale de ruelles, on demande à plusieurs reprises notre chemin jusqu’à ce que l’on tombe sur un jeune homme qui décida de nous accompagner pour nous montrer le chemin.
Dans un pays où le moindre petit service se monnaye, je commençais déjà à sortir un billet de un dollar.
Et là à ma grande surprise, une fois arrivé sur place il est reparti aussi sec sans rien attendre en retour.
J’avoue que j’ai été surpris.

Cette affaire réglée, on repart pour l’Hurumzi236 (pourquoi 236 ? tout simplement car il est au numéro 236 de la rue Hurumzi).
La luminosité chute rapidement et il commence à faire de plus en plus sombre dans les rues (pour rappel l’île n’a plus d’électricité pour le moment).
Mais cette fois ci on trouvera l’adresse sans trop de difficultés.
Après quelques étages par des escaliers bien raides, nous parvenons à la terrasse.
Ambiance très orientale !
La pièce est assez petite et aménagé en forme de ‘U’. Tout le monde s’assoit sur des coussins au sol devant une mini table.
Le sol est recouvert d’un tapis (on doit se déchausser pour entrer) joliment décorée.
Au plafond plusieurs voiles sont accrochés avec une lumière chaude passant à travers.
Quand le vent souffle sur ces voiles, entre la déco et la vue sur la ville (quand il ne fait pas encore nuit noire) on est en plein compte des milles et une nuits ou presque Souriant.
Et pour couronner le tout le repas était bon, le jus de mange extra et on a eu droit à un dessert Clin d'oeil).
Vous l’avez compris j’ai vraiment bien aimé cet endroit.
On est resté un bon moment après le diner à discuter ici (pour tout dire nous étions les derniers à partir).

Retour dans la rue, bien noire cette fois … heureusement qu’il y avait quelques lumières par-ci par là pour se repérer un peu.
Chinook voulait me montrer un petit marché de nuit assez typique au bord de plage qui habituellement a lieu près du parc.
Je ne sais pas si c’était du au fait que le parc était en travaux ou qu’il n’y avait pas d’électricité ou tout autre raison mais toujours est-t-il qu’il n’y avait rien ce soir là, c’était bien dommage.
On prit donc un taxi pour rentrer au lodge.

Une fois arrivé, Chinook me proposa de terminer par un petit amarula au bar en plein air le long de la plage.
Ici on était au calme, il n’y avait juste que les employés et propriétaires qui eux aussi profitaient de la fraicheur de la nuit.
On pouvait entendre le bruit des vaguelettes, bref c’était bien agréable.
Encore une journée bien chargé mais fort agréable.

242. la salle de restaurant de l'Hurumzi236 en lumière ambiante.


243. La même mais prise au flash.

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