Lundi 30 juin : Adare-Irlande-Amsterdam-Hollande
Et oui comme vous l’indique le titre je ne suis pas arrivée en Suisse comme prévu,
mais ça c’est une autre histoire.
T° une pointe de canicule aujourd’hui,
la t° a atteint 19°5, ciel nuageux avec de belles éclaircies… Parfois.
Mon vol étant prévu pour 17h j’ai largement le temps, de prendre le temps.
Un dernier plaisir, breakfast avec des toasts et scrambles eggs et saumon.
Longue discussion avec Mary, puis c’est le temps des adieux.
Je retourne sur Adare faire quelques photos, quasi pas de touristes ce matin, sauf moi.
Puis départ pour Cork, à part les premiers kms, ce n’est que de la nationale, environ 92 kms jusqu’à Cork.
Arrêt à Blarney, petit village célèbre, donc très, très fréquenté, pour son château.
Qu’a-t-il de particulier ce château ?
Tout en haut, il y a une pierre, qui rend les gens « beaux parleurs » si on l’embrasse.
Comme si les irlandais avaient besoin de cela pour être « beaux parleurs ».
Et n’imaginez pas qu’il suffit juste de se pencher pour embrasser le caillou, parce que le dit caillou est situé au dessus d’un mâchicoulis, mais c’est la pierre du dessous, pas clair mon histoire ?
En bref, il faut vous mettre sur le dos la tête dans le vide, pour kisser le caillou. Bien sur c’est l’occasion où une machine diabolique vous prend en photo, et vous pouvez même obtenir un certificat, comme quoi vous avez bien embrassé la pierre.
Est-ce que je l’ai fait ?
Ca ne va pas la tête ! Avec mon dos en compote, et les trois étages de pierres bancales à grimper, pas folle la guêpe. En plus je n’ai pas besoin de cela pour me rendre ridicule.
A part cela il y a un très beau parc que je regrette de n’avoir pas eu le temps de visiter.
322.
323.
Allez en route ce coup ci pour l’aéroport.
Ca roule bien, je contourne Cork, plus ou moins par une 2X2 voies, enfin à 110km/h…
Pu…. B….L de MRD,
qu’est ce que cet enf..… fou sur l’autoroute avec son tracteur.
Hein, quoi ce n’est pas l’autoroute???
C’est encore la nationale !
Sorry !!!
Le plein de la voiture, le parking pour le retour de la voiture.
Hein quoi la ranger en marche arrière, ça ne va pas la tête,
marche avant.
Hein quoi ce n’est pas une Hertz ou une Avis, pas grave c’est là qu’il y a une place, ils la retrouveront, bien, non ?
Retour de la clé, est ce que j’ai fais le plein, ben oui ! Est-ce que je l’ai nettoyé ?
Et ça ne vas pas la tête, elle doit partir chez le carrossier.
J’ai bien reçu le retour de 65 euros, mis en dépôt au départ.
Enregistrement des bagages, sandwich, et attente…
Passage de douane et attente, attente, attente.
MRD…
Mon avion se pose avec 45mn de retard, en fait il se pose au moment où il aurait normalement du redécoller.
Et cela donne quoi au final.
Ca donne une course inutile à Amsterdam, derrière deux agents de sécurité que j’ai repéré et qui allaient dans le même sens que moi, et cela donne, que l’avion pour Genève vient juste de se décrocher de la passerelle.
Prochain vol demain matin.
Bon et c’est parti, re-booker pour le premier vol.
Trouver un hôtel pas trop cher, mais surtout, pas trop loin, manger vite fait un burger à l’aéroport.
J’étais bien un peu stressée, et finalement je n’avais pas si faim que cela, j’ai donc laissé, les frites et un bout du burger sur le plateau, je me suis levée et suis partie, quand soudain demi-tour, j’avais oublié de débarrasser.
Et là, très gros moment de gêne, un monsieur avais ramassé mon plateau, m’avançant en m’excusant croyant que c’était un employé, je me suis trouvée face à un pauvre gars, qui finissait mes restes, les frites, et le hamburger entamé.
Tellement choquée, que je n’ai même pas réalisé que je pouvais aller lui acheter un hamburger et le lui offrir.
Pas très rapide de la comprenette la Zabi.
Encore un peu tourneboulée par cette rencontre, je suis sortie de l’aéroport, prendre une navette qui dessert gratuitement les hôtels avoisinants.
J’obtiens ma carte-clé magnétique et je monte donc au premier étage.
Et voilà, fallait que cela m’arrive, ça ne marche pas.
Je descends à la réception, dans ces situations je me sens toujours un peu bête, la réceptionniste me demande si j’ai bien fait comme-ci et comme ça, oui, oui.
Elle passe la carte dans une boite mystérieuse, me la redonne et je remonte, nouvel essai.
Même résultat.
Je redescends, ce coup ci elle appelle un collègue, lui donne un mystérieux appareil et nous remontons.
J’éprouve toujours un sentiment de jubilation, quand le type essaye et que cela ne marche pas.
Pendant qu’il s’escrime sur la serrure, je pense aux COWpains qui ce soir doivent être entrain de prendre de magnifique photos du coucher de soleil, que moi j’aperçois par la vitre au fond du couloir.
Le résultat je le verrais quelques jours plus tard sur COW.
Je finis par pouvoir entrer dans ma chambre.
Pour terminer ce récit, je dirais que la nuit fut… Longue, à regarder l’heure passer.
Que les voisins de chambre, n’étaient pas vraiment discrets.
J’ai eu mon avion, mardi matin, et lui il avait du retard au décollage.
Heureusement que j’avais prévu une journée de battement avant de reprendre le travail.
En conclusion,
M.R.D. Encore un pays que j’ai aimé, il va falloir que j’y retourne.
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