Juin 2007 sur la terre des Bafanas.

[kgalagadiste]

Merci Laurent,
on va tenter d'accélérer un rien

[SHABA]

Pour moi aussi, la 18 est vraiment une très belle image.

"Et il n'y a pas que le football dans la vie.................. " (je sais, les mecs entendent ça tout le temps pendant les périodes "hot" du football) !!!

Merci pour ce récit, j'attends la suite, d'ici mardi soir peut-être...............

[Simba]

on s’attèle a préparer les tartines au fromage pour ce midi (certains connaissent, hein ;o)

En effet, un met vite trouvé, préparé et avalé! 

Une atmosphère superbe sur la 18. Un ciel orageux, des feuillages et graminées roussies, quant à la terre ocre, elle fini de compléter le tableau de cette piste enchanteresse.

Trop marrant le vervet en 19, on dirait qu'il est entrain de siffler son cocktail, à la paille! 

Original l'alcyon Pie...

Ben, il était temps que tu déverrouilles tes photos! Y a de la matière, bien sympathique.

La suite

Simba

[Ombrette]

Belle ambiance sur la 18 et ses mopanes roussis.

La photo de l'alcyon pie est originale.

Bravo et continue sur ta lancée... On attend, nous, misérables qui ne s'intéressent pas ou très peu au ballon rond...

Ombrette

[kgalagadiste]

J5 D'Olifants à Satara


   Surprise ce matin ! Pas d’électricité dans notre Rondavel d’Olifants…bah, peut être les générateurs ne sont ils pas encore enclenchés... ?    Mais  temps a beau passer et rien n’y fait. On doit se résoudre à prendre notre douche et rempaqueter à la lueur de notre mini lampe torche de secours. Il fait encore nuit noire dehors, heureusement  donc qu’on y avait pensé. Ca a beau être une lampiote gadget, on est tout contents de l’avoir ! À l’heure du départ, le soleil point à l’horizon… nos espérances de la veille se confirment : le temps sera beau aujourd’hui ! On file donc directement en direction de Balule, souvent théâtre de belles rencontres.   
   Le soleil levant teinte la nature de la plus belle de manières.  La piste S92 descendant vers le pont de Balule nous apportera un couple de grands Koudous, avec un jeune ; le tout sous une lumière de feu. Un mignon petit couple d’écureuils se blottit l’un contre l’autre pour se réchauffer, hauts perchés qu’ils sont, la température doit être fraîche. Nous n’aurons jamais autant vu autant de ces petits êtres que cette année.  Arrivés au bas de la vallée, au bord de la rivière, point de hyène cette année. Elles qui traînent pourtant souvent dans le coin ; pas de bol.
Par contre un gros hippo broute tant qu’il peut sur un ilot de rochers, au beau milieu du cours d’eau. Joli spectacle pour nous qui avions surtout l’habitude de les voir immergés, ou, au mieux, endormis. 

23. Hippo sur la rivière Olifants , pont de Balule



  La suite sera délicieuse également.  Arrivés à proximité du camp de brousse (ou je me réjouis déjà de passer une nuit en octobre prochain), nous tombons sur une éléphante imposante et son petit.  Nous pourrons tranquillement suivre, une demi-heure durant, leur petit parcours ponctué d’arrachage de branche et de mastications en tous genres. Le petit curieux vient régulièrement toiser la voiture, tandis que maman surveille tout cela d’un œil attentif. Merci m’dame pour les gros plans ))

24. Détail du plumeau de madame éléphant, proximité du camp de Balule




 Retour ensuite sur le goudron de la H1-4, via la piste S91. Rien de particulier à y déceler cependant, en route donc pour la Timbavati Loop( S39) ! Cette anse, longue de plus de 60 km, en terre poussiéreuse,  est à mon humble avis l’une des plus belles du parc.   Ponctuée à mi-parcours par l’aire de picnic, elle n’a de cesse de flirter avec la rivière Timbavati d’où elle tire son nom. Bien sûr, sur une telle distance, il y a évidemment des portions plus monotones, mais les innombrables petits crochets sur la rivière sont autant de promesses de découvrir un nouveau paysage, une nouvelle scène.  A goedgegun, ce sont des Girafes, zèbres et impalas qui occupent les lieux. Roodewal, encore des girafes et des impalas. Ces derniers s’agenouillent tels des phacochères  broutant, pour se désaltérer. Je n’avais encore jamais vue cette antilope procéder de la sorte…


25. Jeune Waterbuck , Timbavati loop



   2km plus loin, voilà notre premier rhino, mais malheureusement, sous un arbre et trop loin pour pouvoir l’immortaliser sur carte. Outre nos rencontres avec des Koudous (dont un jeune), des Gigi, des zèbres et zébrions et quelques groupes d’éléphants, une  rencontre avec un enoooorme Bull nous a procuré quelques émotions.  Un mastodonte aux défenses impressionnantes, qui n’a pas eu l’air de vouloir dévier de sa trajectoire. Nous n’avons alors eu  d’autre choix que de dégager le passage vite fait !!! Quelle bête !

26. Mr Big Bull, Timbavati loop



   Il était temps d’arriver a l’aire de picnic, histoire d’avaler notre frousse en même temps que nos tartines au cheddar (et ketchup s’il vous plait.. on ne se refuse aucun luxe ;o)))  Cette année, pas de bushbucks a cet endroit… et c’est sans doute une bonne chose. En effet, nos précédentes visites nous avaient valu la rencontre d’une petite famille résidente de l’aire de repas. Les approcher de si prés était impressionnant, mais finalement malsain. Ils venaient quémander de la nourriture aux tables, se laissaient caresser par les enfants ; étaient tellement en confiance qu’ils se faisaient violemment chasser par d’autres personnes trop peureuse de voir le contenu de leur braai disparaitre. Bref, apprivoisés.  Mais qu’en advenait-il une fois les portes du parc fermées ? Et à présent, que sont ils devenus ? Je préfère ne pas trop me poser la question, car la réponse pourrait me fâcher…
Les tartines avalées, en route pour la deuxième moitié de la boucle.  Celle-ci sera moins prolifique, mais sans doute l’heure n’est elle pas vraiment propice.  Au moment ou la température redescend, et la lumière s’adoucit, nous arrivons au point d’eau de Girivana. Nous planquerons là un bon moment pour apprécier le défilé des soiffards. Parmi les plus impressionnants, un groupe d’éléphants arrivés quasiment au galop. De toutes tailles et de tous âges, bien alignés devant le plan d’eau, ils nous offrent un  agréable spectacle autant sonore que visuel.

27. troupe déléphants a Girivana




   La troupe désaltérée, place aux girafes. C’est toujours une vision éblouissante que de les voir se courber pour atteindre le liquide salvateur. Elles seront 11 au total. Jamais je n’en avais vu tant en une fois.
Mon incommensurable envie d’apercevoir des Cheetahs nous poussera à  prendre la direction d’Orpen, dont la route est jalonnée- de grandes plaines herbeuses réputées pour abriter une population de guépards appréciable… mais pas de chance, ce ne sera pas encore pour cette année.
Il est temps de rentrer à Satara, a notre aise. L’observation des mangoustes sera la dernière activité marquante de la journée de self drive.

28. Mangouste , a proximité de Satara




   Arrivés au check in, quelle ne fut pas notre surprise quand le ranger nous dit : «  et vous avez réservé un late night drive pour ce soir »… pppfffrrrtt, complètement oublié la chose, nous ! vite vite , s’installer et souper pour en pas rater le départ.
Bien sûr, rien de comparable avec les drives en réserves privées. Mais on aime tout de même toujours en faire l’un ou l’autre sur le séjour. Car, si bien évidemment, ils se déroulent dans des trucks de 20 places, que les gens ne sont pas toujours disciplinés, qu’il n’y a pas de pisteur... que c’est un peu l’usine... ca nous permet a chaque fois de voir des animaux nocturnes que l’on aurait peu ou pas l’occasion de voir en d’autres circonstances.  Au menu de celui-ci entre autres : un chacal a la chasse aux souris, des hyènes par deux fois, une minuscule chouette (chevechette perlée ?), et une genette.
   Complètement  exténués, nous sommes de retour au camp à 22h15.  Heure très inhabituelle pour nous coucher en période de safari. On ne demande donc pas notre reste, et l’on s’endort avec les ricanements des hyènes patrouillant le long de la clôture…

[kgalagadiste]

J6 De Satara à Skukuza


  Un peu la tête dans le sac ce matin quand même… il faut dire que ce n’est pas dans nos habitudes de nous coucher si tard en période de safari.  Résultat : un léger retard au décollage (6h10 quand on passe la gate, rien de bien méchant non plus…)
Un petit bout de H1-3 goudronnée avant de nous lancer sur la S100 si réputée, entre autres,  pour ses léopards.  Cette piste qui longe la rivière Nwanetsi sur 16km recèle tous les atouts pour ca …Mais bon, j’ai la désagréable impression qu’a chaque fois que l’on s’engage sur un terrain « célèbre pour… », on en ressort bredouilles.  On a beau rouler a pas d’homme, scruter le moindre arbre, les moindres recoins de la rivière, être présents a une heure propice... .  Nulle présence féline a l’horizon. On ne le dira jamais assez : en safari, il faut aussi un brin de chance.
   Retour donc sur le tarmac de l’axe principal, car la descente vers Skukuza est encore longue.  Quelques petits arrêts au long du chemin, tout d’abord bloqués par un groupe de babouins, et de guineafowls … on a eu peur pour elles un moment, mais apparemment elles n’étaient pas au gout des grands mâles aux canines acérées.  Plus loin, c’est un couple de grands Koudous qu’il faudra laisser traverser. Ils  s’élancent élégamment dans le talus bordant la route, sous une lumière douce qui ravit nos mirettes.    Alors que nous roulions au pas comme a notre habitude, le relatif silence du goudron sous nos pneus (c’est bien la son seul avantage) nous permit de distinguer des petits piaillements.   Un petit coup d’œil nous fit rapidement remarquer la présence d’un Secretary bird majestueux trônant à la cime d’un arbre. A le voir s’affairer, nul doute que le raffut provenait de son nid, ou des oisillons bien qu’invisibles a notre œil  manifestaient bruyamment leur présence.  C’est ensuite un beau tawny eagle qui nous gratifiera de sa présence. (Bon, il faudra encore de l’entraînement pour réaliser une photo correcte à l’envol).  On prend notre première véritable pose au bassin du Nkaya. Le temps d’admirer confortablement  les jeunes bachelors impalas se livrer a des joutes bruyantes. Ca blatère et ca s’entrechoque dans tous les sens.  Ils sont très agités, pour notre plus grand plaisir.

29. Combat de jeunes Impalas , Nkaya pan


 
   Le soleil se cache à présent quelque peu, mais vu la chaleur qui règne déjà, ce n’est pas de refus.  Une carcasse jonche le bord de la route, il ne reste plus que quelques lambeaux de chairs et plaques de sang séché sur cette  ossature de belle taille. Le festin a du être gargantuesque (un zèbre ?) 

30. carcasse sur la H1-3



   Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin, en compagnie d’une sauterelle qui a décidé d’élire domicile sur notre tableau de bord pour un bon moment.  Elle ne daignera sauter au dehors par notre vitre toujours baissée qu’a la vue de deux gardes armés, a bicyclette (coïncidence pure, j’en conviens.) C’est déjà la seconde paire de cycliste que nous croisons ce matin… que peuvent-ils donc bien chercher ? Des braconniers ? Des immigrés clandestins ? Simple surveillance ? C’était bien la première fois que l’on en voyait ; en tenue militaire de surcroît.  On se dit quand même qu’ils sont bien vulnérables sur leur monture métallique. Si un prédateur ou un éléphant les prend en grippe, ils auront intérêt à se découvrir des talents d’Eddy Merckx vite fait.

31. CHiP's version Kruger



   L’aire de picnic de Tshokwane et ses choucadors  n’attendait plus que nous. Cette année, les petits pilleurs d’assiettes sont secondés par l’un ou l’autre calao pas farouche.  Les vervets sont plus discrets, il faut dire que l’employé au lance pierre monte la garde. On peut donc avaler notre burger tranquilles (faudrait vraiment que Mc Ronald’s  vienne voir ici, comment on fait un VRAI burger ;o))

   Petit détour par le Barrage d’Orpen, dont la vue en contreplongée est superbe. Un Jabiru y pêche consciencieusement sous le regard d’un groupe de waterbucks qui scrute l’eau avec inquiétude… (Tiens, ne m’avait on pourtant  pas dit que les waterbuck étaient les seules antilopes a ne pas devoir craindre les crocos ??)  Mystère…
Le prochain arrêt forcé est cette fois provoqué par un grand mâle a trompe particulièrement décidé. Il ne daignera pas s’écarter de sa ligne droite, obligeant les véhicules à déguerpir les uns après les autres… c’est vrai qu’au vu de sa taille et de son état de nervosité, on n’a pas envie de s’y mesurer. Mais évidemment, il y a toujours un  ahuri pour vouloir forcer le passage… a la plus grand colère des gens plus sensés dont nous espérons faire partie en général. Il y en a vraiment qui ne doutent de rien…

32.  c'est moi le chef , tout le monde dégage !



   Arrêt au point photo des tablettes commémoratives de Kruger, et fissa sur Skukuza, ou nous arrivons à 15h50. Jute le temps de débarquer et  de prendre le sunset drive de 16h30….

33. Plaques commémoratives de Kruger



   Caramba, encore raté, c’est demain ! Décidément, quelques petits soucis avec les horaires de réservation des drives cette année. Enfin, mieux vaut ca que l’inverse. On se remet donc en route pour un denier tour de fin de journée. Comme hier, ce sont les mangoustes (rayées cette fois) qui nous procurerons le plus de plaisir ; tout juste devancées par l’astre solaire qui a décidé  de nous tirer une magnifique révérence ce soir… après s’être gavés de ces couleurs sublimes, direction le camp pour l’apéro, et la consultation méthodique de l’ouvrage acheté un peu plus tôt : « Where to spot wildlife in the Kruger National park ? » Chouette livre plein de bons conseils, mais comme déjà dit, le facteur chance est primordial…

34. le soleil tire sa révérence sur Skukuza



   Là où l’on est par contre certain de trouver notre bonheur du moment, c’est au Selati Grill ;o)))  aménagé dans une ancienne gare, ce resto recrée  fidèlement l’ambiance et le décor de celle-ci. On mange sur le quai, a côté d’une locomotive authentique, dans un brouhaha infernal.  Les grillades sont succulentes, et les crêpes aux bananes flambées, divines.
Petite précision importante si vous allez y faire un tour : si vous commandez deux verres de vin  vous vous retrouvez avec deux carafes de vin…c’est vous dire si l’on n’a pas tardé à ronfler sous les couvertures après çà…

[SHABA]

Toujours très intéressant.

Le coucher de soleil est magnifique. Les autres photos ne sont pas en reste non plus. 

[kgalagadiste]

Merci   
tu vois Shaba , fallait pas désespérer. tu attendais une suite d'ici mardi soir.. on est lundi , et dejà deux jours de récits supplémentaires. je me surpasse.

[Ombrette]

Bien sympa votre trip.
Et que de jolies photos... Le plumeau de Dame Eléphant, la troupe d'éléphants en 27 et le coucher de soleil en 37 ont ma préférence.
Continue à te surpasser Kgala ... pour notre plus grand plaisir ! 
Ombrette

[Floflo]

Génial le resto dans une gare 
Le coucher de soleil est à tomber 

[kgalagadiste]

vi , c'est super bon en plus !!! c'est tres joli , décoré avec plein d'objets d'époque (ou reproductions c'est selon)
 deux (mauvais) clichés d'ambiance pour le fun :

[Laurent Renaud]

Un safari bien agréable
avec de très belles images. 

Dommage que parfois tes animaux soient un peu trop centrés.


23 - 24 - 29 et 34 sont mes préférées. 

et 31 - 32 pour l'originalité. 

[vahine]

Je prends le safari en route ......à mon plus grand plaisir !!

Superbes photos , superbe ambiance et récit très agréable a lire 

Ces belles couleurs d'automne Africain sont un délice ....la saison que je préfère certainement à Kruger .

J'attends aussi la suite avec impatience .............(Pour info, je n'aime pas le foot ..... !!)

[Gazelle]

J'ai aussi embarqué à vos côtés Tembe et kgalagadiste 
De jolies rencontres, photos, avec des jeux de lumières bien différents.

Gazelle

[kgalagadiste]

J7 autour de Skukuza

   Déjà quasiment une semaine de passée, ca file a toute allure... Il fait bien froid ce matin, les animaux n’aiment pas trop ca, et nous non plus d’ailleurs.  C’est emmitouflés jusqu’aux oreilles qu’on démarre la journée de drive.
Le soleil levant  nous offre une ambiance  superbe sur la rivière que surplombe le pont de Skukuza. Cette réplique du pont de la rivière  Kwaï  émerge  des brumes matinales sous une lumière rosée du plus bel effet.   A défaut  d’animaux, nos resterons de longues minutes à admirer le tableau, qui vaut assurément le coup d’œil ! 

30. Lever du jour sur le pont de Skukuza



   Alors que l’on longe la rivière Sand, le soleil se fait un peu plus présent. Deux babouins  perchés  sur une branche haute le long de la route en profitent pour siester sous ces premiers rayons. Ils s’éveillent quelques instants à tour de rôle, juste le temps de bailler et de retomber dans leur léthargie aussitôt.  On ne peut pas vraiment dire que notre présence a l’air de les perturber…ils sont tranquillement  avachis, leur longue queue pendouillant sous eux. 

31. Sieste de babouins , région de Skukuza



   Tout ca nous a quelque peu endormis a notre tour, il est donc temps de faire une pause café.  Le spot du jour est une petite avancée sur la rivière Sabie, d’où nous avons une vue imprenable jusqu'à l’autre rive.  On sirote a l’aise notre kawa, ou Rooibos c’est selon, en écoutant les bruits de la savane.  Le thermos d’eau chaude aura vraiment été un compagnon indispensable ! 
Au loin, le cri guttural si particulier d’un lion retentit. S’ensuivent les hurlements sur tous les tons de babouins a l’air affolé. Que peut-il bien se passer sur l’autre rive ? On a beau scruter à la jumelle, on n’y voit rien. Il faut dire que l’autre côté de la rivière est a un bon 200 mètres.  Mais c’est aussi un plaisir de la brousse…  écouter à défaut de voir.  Après quelques minutes de ce concert intense, le calme est de retour. C’est alors qu’on voit débarquer notre troupe de babouin, surgissant des rochers qui encombrent le lit de la rivière asséchée. Ils sont une bonne trentaine, de tous âges et toutes tailles. Les petits, très  espiègles évidemment, sautent dans tous les sens. Il ya des baboons partout à présent. C’est toujours un régal de les observer évoluer.
On redémarre ensuite en direction de Lower Sabie, où nous ne logerons pas cette année. En effet, le camp est en plein travaux, et de ce fait, les places sont limitées. Ce sera deux nuits a Skukuza donc.  L’arrêt sur un pont  de la rivière Sabie nous permet d’observer quelques hippos, a moitié immergés dans la faible profondeur d’eau de cet endroit. Il y a notamment une mini crevette d’hippo collé a sa mère.  Il est trop mignon, mais un peu loin pour en tirer un portrait valable. 
Arrivée à l’aire de picnic d’ Nkuhlu, sur le coup de 11h15.  Parfait pour le casse croûte ; les horaires sont en général bien décalés pendant une journée de safari ; et puis c’est en fonction de l’endroit où l’on se trouve au moment du p’tit creux. Nkuhlu est un endroit très agréable pour une halte. Ses terrasses de picnic sont en escalier, le tout surplombant un bras de rivière.  Mais évidemment, les vervets font la loi. Ici, j’ai bien l’impression que pour une fois, les employés ont abandonné le combat.  Deux toast fromage-tomate pour nous... à condition qu’il reste du pain. Car dès le cuistot absent de sa cuisine à ciel ouvert, les petits chapardeurs s’en donnent a cœur joie pour embarquer tout ce qu’ils trouvent. Ca dure à peine 5 secondes, mais c’est suffisant pour faire main basse sur un beau butin !  On aura aussi bien sûr l’occasion de s’énerver sur des touristes qui essaient de les attirer en leur tendant de la nourriture, et de faire les innocents quand on leur fait remarquer que c’est extrêmement idiot.  Grrr ils m’énervent !  Allez, 1/4h de police, c’est suffisant.  Retour en drive

32. "Qui a volé , a volé , a volé..." Nkuhlu picnic site



   Au détour de la piste, notre attention est attirée par un cri nasal, très régulier... on s’arrête pour écouter plus attentivement ; le coupable fait son apparition. Il s’agit d’un juvénile de bucorve ; accompagné bien entendu par ses deux géniteurs.  Il ne cesse d’émettre ce son étrange a intervalles réguliers…appelle t il sa mère ainsi ? Quoiqu’il en soit, on est ravis par la scène... premier  jeune pour nous !  Le reste de l’après midi sera fort calme. On poussera jusqu'à la Paul Kruger gate à une grosse dizaine de km l’est de Skukuza. Un petit arrêt au curio’s  pour miss Tembe, tandis que j’observe les papillons virevoltant sur les cactus.
Un souimanga vient également faire son festin  dans la végétation avoisinante. Quel bel oiseau, mais si rapide ….

33. Souimanga à l'oeuvre, Paul Kruger Gate



Retour au chalet, car, cette fois c’est la bonne : Sunset drive (non non, pas d’erreur cette fois)
Ca commencera très bien, avec la découverte d’un porc-épic dans les fourrés le long de la route. A peine partis, et déjà une rencontre inédite pour nous. On se dit qu’on a bien fait malgré le caractère impersonnel de ces drives.  Impossible d’en tirer un cliché convenable vu le peu de lumière et la densité herbeuse et broussailleuse du lieu ; mais qu’importe, l’essentiel est fixé dans notre mémoire à présent ! Lorsqu’il part se cacher dans les canalisations passant sous la route, on ne se doute pas encore que ce sera finalement la dernière apparition intéressante de la soirée. Bah, rien que pour ca,  cela valait la peine…

34. Tawny eagle , Skukuza