Puis nous partons avec les bébés baboons en promenade – je ne sais pas si c’est à cause du vent, mais ils sont raides énervés et stressés – ils se battent comme des chiffonniers et nous agressent, surtout une jeune volontaire qui va se retrouver au milieu d’une rixe et va se prendre 2 coups de dents et une énorme griffure sur les jambes !
Il va nous falloir une ½ heure pour les calmer… Elvis vient me voir et m’épouille un peu puis me fait un énorme câlin en me serrant fort et cache son nez sous mon aisselle en poussant des petits cris – le pauvre il a l’air tout stressé, du coup je décide de l’épouiller comme l’aurait fait sa mère, il se détend immédiatement et va s’allonger de tout son long sur mes jambes, téter le bas de mon pantalon… c’est trop mimi, il s’endort à moitié totalement détendu – je le papouille partout, son poil est chaud et doux, ses jambes sont totalement détendues, je joue avec ses pieds, c’est drôle les empreintes digitales… les mêmes que nous
quel moment intense, vous ne pouvez pas imaginer – je profite de cet instant de plénitude et d’accord parfait avec ce petit primate qui avait tout simplement besoin d’être rassuré
Puis il vient s’asseoir face à moi, joue avec mes doigts, se love dans mes bras, me fait des léchouilles dans le cou, pose son visage sur le mien, m’épouille bref un moment très très fort
Puis enfin ils se mettent à jouer, montent dans l’arbre, font des cabrioles bref le calme et la sérénité sont enfin revenus
Ils ne sont que 5 cette année et ont tous environ 1 an
Corolla, Rudie et Raffiki étaient déjà là l’année dernière et ont grandi bien sûr – Elvis a première vue est arrivé il y a quelques mois, il servait d’animal de compagnie et a rejoint Naankuse car la propriétaire s’est rendu compte qu’il n’était pas heureux sans ses congénaires, la 5ème est une vrai petite polissonne (impossible d’orthographier son nom !)
En rentrant de la promenade, j’ai encore un peu de temps avant le déjeuner alors devinez ce que je vais faire… voir ma Samira !
Cette fois-ci elle va mettre longtemps à se décider à venir, elle me voit mais ne bouge pas… je lui parle tout doucement et passe mes bras au travers du grillage, puis je fais mine de partir
du coup elle se lève et vient enfin
et là gros mais alors très gros câlin, elle est aussi frustrée que moi d’avoir ce foutu grillage entre nous, elle se colle tellement au grillage qu’elle le détend, elle met tout son poids, me touche de sa jolie truffe puis me lèche longuement, se frotte à mes mains, ferme les yeux de satisfaction et ronronne comme un joyeux diesel – Mon Dieu que j’aime ces moments là… c’est tout de même une guéparde que je papouille comme un chat… je dois partir car c’est l’heure de manger… elle me regarde m’éloigner avec ses immenses yeux ambrés, qu’elle est belle ma bonne vieille Samira
Lunch time