Jour8: de Mata Mata à Kalahari Tented Camp Ce matin, les lions ne sont plus de la partie et les girafes ont disparu, nous assistons à la scène classique de la corneille qui défend son territoire devant un aigle (99):
J'attends un peu pour finalement réussir à le capter au décollage (100):
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Toujours à Craig Lockhart, les bubales s'enhardissent jusqu'à venir boire au trou d'eau (102)
Dans les arbres à côté, nous remarquons des rolliers à long brin (103):
Dans un rayon de 10km, en regardant bien dans les arbres, nous trouvons de nombreux guêpiers à queue d'hironde.
A midi, nous nous installons à Kalahari Tented Camp, près de Mata Mata. C'est un wilderness camp comme Kielie-Krankie, mais en moins joli, en tout cas à cette saison. Les logements donnent sur le lit de l'Auob, il y a un trou d'eau en face mais très loin,
les oiseaux viennent nous voir. Choucador à oreillons bleus (105):
L'après-midi, nous retrouvons les trois guépards vus la veille, mais plus au Nord. Il s'agit d'une mère avec un collier et ses deux jeunes de la même taille qu'elle. Peut-être Mummy? (106)
Nous les suivons plus d'une heure, ils se dirigent direction Nord et nous sommes maintenant proches de Kalahari Tented Camp (107):
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Celui-ci a de beaux yeux, mais on dirait qu'il ne mange pas tous les jours... (109)
Les ombres visibles sur le bord de la piste sont celles des voitures. Les guépards se retournent pour les compter, la route est bloquée (110):
Ils finiront par échapper à la meute des paparazzi en grimpant la colline à gauche, puis en disparaissant derrière.
Depuis le premier jour, nous n'avons pas revu un seul suricate. Comme ils étaient signalés sur un forum comme habitant vers l'entrée de Mata Mata, nous ne manquons pas l'occasion de vérifier s'ils sont revenus. Toujours pas!
Miracle, des gnous se détachent sur une crête juste au coucher de soleil, et j'arrive à les avoir grâce à de patientes manoeuvres de Cathy qui est au volant (111):
Ce soir là, nous avons failli être en retard (112)...
Dès que le soir tombe sur Kalahari Tented Camp, on entend les cris des hyènes, ce qui donne une ambiance surnaturelle.
Quand les cris se rapprochent de nous, j'allume ma frontale, et deux paires d'yeux luminescents montent du lit de l'Auob pour passer à côté de la terrasse qui, heureusement, est un peu surélevée. Je comprends mieux l'utilité de la cage dans laquelle on a dû rentrer la voiture.