Nous rentrons au camp pour le déjeuner.
Sur la route (enfin, la piste
), nous arrivons sur un véhicule ensablé. Le conducteur se dirige vers nous et nous demande, d'un ton très autoritaire et qui ne soufre pas la contradiction, de le treuiller, ce que nous faisons. Pendant la manœuvre, Jacques, qui a une grande expérience du self-drive, lui suggère que sur certains 4x4 Toyota existe un système qui "délocke" les 4 roues motrices et qu'il a peut-être été enclenché par mégarde.
Le type, qui se révèle être français, lui répond de façon extrêmement désagréable et arrogante, que cela fait un an qu'il habite au Botswana et qu'il n'a pas besoin de conseils ... le parfait français, en quelque sorte
Une fois qu'il est désensablé, je n'entendrai aucun "merci", mais c'est probablement dû au fait que je suis un peu sourd
Nous repartons à 15h30, après le déjeuner et une douche salutaire pour les narines
Nous croisons plusieurs véhicules, et soudain un 4x4 fonce vers nous comme un forcené; Gabriel a le réflexe vital de se ranger dans le bush et on voit passer notre brave français hystérique qui roule manifestement sur 2 roues motrices en compensant par la vitesse et tangue dangereusement dans le sable. D'évidence, il n'a pas compris ce que Jacques avait essayé de lui expliquer le matin, parce qu'il était inconcevable de lui apprendre quoi que ce soit en matière de bagnole, non mais !
Une girafe, très chargée
507
508 Un touraco
Et au loin (malheureusement trop loin
): un serval:
509
Et un chacal, heureusement un peu moins loin (juste un peu
)
510
511
Et un martial, particulièrement impressionnant:
512
513
Donc, coup sur coup: serval, chacal, martial
. Bon, Ok, c'est une rime pauvre, mais c'est difficile d'y résister
Et puis nos amis impalas vont nous offrir un nouveau festival de sauts, si ce n'est que, contrairement à la scène de Chobe, il n'y a ici aucune raison logique à leurs sauts
Auraient-ils fait ça uniquement pour nous faire plaisir ?
514
515 Les appareils crépitent comme des Kalachnikov
516
517
518
519
520
521
522
523
524
525
526
527 Et tout d'un coup, ils se calment sans raison apparente:
528 Vervet
529 Long tail shrike
Nous passons notre dernière soirée en camp, avec de très bons moments partagés avec nos deux guides Gaby et Eddy, mais aussi avec les trois responsables de notre camp: ça a été un grand moment, car ces guides/cuisiniers, bref ces "locaux", ont énormément de choses à nous apprendre sur leur pays.
De fait, le voyage étant totalement orienté "animaux" et "game drives", nous n'avons visité aucun village et eu très peu de contacts avec la population locale; ce manque a été - partiellement - compensé par les rapports très riches que nous avons eus avec nos accompagnateurs locaux, du moins à ce qu'il me semble. Certes, c'est très insuffisant, et je ne peux décemment me targuer de connaître la population du Botswana, mais nous en avons eu néanmoins une petite approche.