Merci et ça va monter crescendo en intensité
Jour 8 : Samedi 31 juillet
Fidèle à mon habitude, je suis levé aux aurores pour capturer le lever du soleil.
Je m'éloigne un peu du lodge pour avoir d'autres points de vue. Au bout d'une heure, Armelle ne me voyant pas revenir commence à s'inquiéter.
Pas de craintes, je n'ai pas sauté dans le trou.
Je n'ai pas vu le temps passer et la balade était plutôt pas mal.
86.
87.
88.
89.
Un des guides m'expliquera que les levers et couchers de soleil ne sont pas très spectaculaires à cette époque de l'année. Tant pis, contentons nous de ce que l'on a. Il y a toujours cette espèce de brume persistante.
Après un pantagruélique petit déjeuner, nous partons faire une balade à pied le long du canyon. Nous apercevrons un aigle noir, mais trop furtivement et des oréotragues peureux.
On profite jusqu'au bout de l'endroit.
Devant la chambre, il y a des visiteurs
90.
L'heure est venue de quitter ce lieu à la fois étrange et beau.
Des anglais d'un certain âge avec qui nous discutons, ne semblent pas apprécier le côté design et trop moderne du lodge.
Nous on adore. Question de génération certainement…
Nous reprenons notre route en direction d'Aus, étape intermédiaire avant d'atteindre le désert du Namib.
Les paysages défilent, divers et variés mais tous plus beaux les uns que les autres.
91.
Dans ce désert minéral, nous avons bien du mal a trouver un arbre et son ombre protectrice pour la pause casse-croûte. Nous le trouverons d'ailleurs pas.
20 km après notre pause, voilà une belle aire de pique-nique aménagée et ombragée. Grrr !
Dès notre arrivée à Aus, nous partons vers Garub à une vingtaine de kilomètres à la recherche des fameux chevaux sauvages du désert.
Ils sont bien au rendez-vous. Super !
92.
93.
94.
Ce ne sont que des chevaux mais nous passerons 2 heures avec eux dans un cadre sublime.
En prime nous avons droit à un peu d'action. Jeu ? Bagarre ? Séduction ?
J'en sais rien mais c'est magnifique.
95.
96.
L'origine de ces chevaux du désert est incertaine mais la plus probable serait la suivante :
Au début du 20eme siècle, un baron, riche propriétaire terrien qui possédait le château de Duwisib s'en est allé à la guerre, la première guerre mondiale, d'où il ne reviendra jamais.
Son château fût pillé et ses bêtes laissées à l'abandon. Les chevaux se seraient ainsi accommodés et adaptés à la vie dans le désert.
97.
En partant, un oryx dans la belle lumière se laisse approcher.
98.
99.
Ce soir nous sommes au camping de Klein Aus Vista. Superbe camping dans un superbe endroit.
On décharge et visionne quelques photos sous les milliers d'étoiles qui dansent au dessus de nos têtes. En plus y'a 2 ou 3 trucs pas trop mal.