Terre de panthères - octobre 2009 - Afrique du sud

[ViBra]

Sympa l'apéro avec Louis 

La série 81 à 83 impressionnant 

Les lycaons à Djuma 

C'est vrai qu'au niveau du temps, ça a l'air un peu grisouille mais quelle profusion d'animaux 

[douma]

Bien belle ambiance retransmise par la 100.
J'imagine aussi l'ambiance dans le 4x4 

... la suite, avec moins de pluie, peut-être ?

[Ombrette]

ouowww! les p'tits culs de lycaons  la curée de la hyène, le léo voleur... pffiouuuhhh

Floflo, c'est la hyène la voleuse !

Et ce pauvre léo était dépité et très prudent...

La scène n'a pas manqué d'intérêt et d'émotions.

... la suite, avec moins de pluie, peut-être ?

Un peu moins d'eau  , mais beaucoup de superbes observations...

Merci à tous pour vos commentaires.

Ombrette   

[wild dog]

Quel privilège de pouvoir observer des lycaons mais alors une meute de 24...
J'en bave 

[mondoro]

81 à 83 superbes! on entend le rugissemnt d'ici !
Très chouette aussi la manif fes piqueboeufs
Quant à la bande des 24 ..c'est énorme ..24 !!

[Ombrette]

Merci à vous.

La suite...

Samedi 31 octobre : Sabi Sand (Djuma)

Lever 5h pour un départ à 5h30. Il pleut ! Le ciel est bouché.

Le jeune Tyron sera notre tracker pour le reste du séjour.

Premier spot à une encablure du camp, 6 lions du clan de Styx. Une femelle adulte est entourée de 5 jeunes de 2 ans. Parmi eux, nous identifions un jeune mâle. Ils dorment d’un œil mais n’ont pas l’air de vouloir bouger.

104.


On repart en direction de la carcasse d’impala d’hier soir.
Un éléphant aux défenses immenses déjeune.
Trempées jusqu’aux os, nous découvrons Karula, qui signifie paisible en shangan, une jeune femelle léopard de 5 ans, fille de Safari, dans un arbre. Elle guette le départ d’une hyène qui occupe encore la place. Dès que cette dernière tourne le dos, elle bondit et monte les restes de l’antilope dans un arbre voisin, plus gros encore que son perchoir initial.

105.


L’impala pendouille et manque de tomber à plusieurs reprises. Une fois la proie bien calée, les os commencent à craquer, Karula arrache la viande de la carcasse, elle se régale, enfin sereine.
La pluie s’est calmée, mais la lumière est, comment dire… infecte .

106.

[Ombrette]

On la laisse quelques instants le temps de boire un café, un peu plus loin.

En chemin un « lesser spotted eagle », puis deux « Wahlberg’s eagle » et un bateleur immature mais déjà grand, s’envolent majestueusement.

Autour du camp de Vuyatela des nyalas paissent et des hippos font trempette dans un dam. Une famille d’oies d’Egypte s’offre la traversée du point d’eau.
Plus loin dans le bush, des koudous déjeunent de petites feuilles toutes fraîches et bien vertes (merci la pluie !) au son du boubou si joli.

Quelques mangoustes naines prennent la pause. Pendant la nôtre, un francolin et des calaos à bec jaune s’approchent gourmands… Ils arrivent à chiper des petits morceaux de muffins…

107.


108.


109.

[Ombrette]

Graham reçoit un appel : les wild dogs ont été repérés de nouveau, mais c’est assez loin de l’endroit où nous sommes.
Deuxième appel : Karula a rejoint ses deux fils d’un an Luangwa et Kafue. Ils se dirigent ensemble vers l’arbre à impala.
Graham nous laisse évidemment le choix : difficile, mais nous n’hésitons pas longtemps. L’arbre-restaurant est très proche, et trois léopards en même temps devrait donner de jolies scènes…

Welldone : nous les retrouvons, les deux frères jouent, alors que Karula indique le chemin.
 
Soudain c’est la panne de voiture ! Je n’y crois pas…. La petite famille disparaît dans le bush.
Graham appelle le camp de Vuyatela. Il ne leur faut pas plus de 5mn pour qu’un nouveau véhicule arrive. Efficacité maximum ! 
Nous repartons alors vers le fameux arbre et attendons nos trois lascars qui ne tardent pas à pointer leur nez. Avant de grimper, les félins ont l’excellente idée d’aller boire dans le dam voisin. Qu’ils sont beaux tous les trois !

110.


111.


C’est Kafue qui sera le premier à monter dans l’arbre et à manger, suivi par Luangwa dès que son frère a terminé.

112. Kafue


113.


114. Luangwa

[Ombrette]

Karula et Kafue nous offrent ensuite une jolie scène de tendresse : câlins, léchouilles et gratouilles en pagaille. L’heure de la sieste semble proche.

115.


116.


Nous rentrons au camp émerveillés.

[Ombrette]

Une sauvegarde de photos et recharge de batteries s’imposent avant de déjeuner et d’écrire ces quelques lignes.
Rdv 16h pour un café rapido avant de repartir… essayer de retrouver la petite famille de Karula.

En chemin nyalas et koudous mangent dans le bush, zèbres et rhinos traversent la piste.

Bingo ! Les léopards sont toujours là, mais en ordre dispersé.
L’ambiance est très paisible.

Petite leçon de Graham pour différencier ces magnifiques panthères : les petites tâches situées au dessus des vibrisses permettent l’identification de chaque individu.
Karula dispose de 4 tâches de chaque côté, dont une grosse et trois petites.
Kafue quant à lui n’en a que deux de chaque côté, dont une plus grosse.
Luangwa possède 5 tâches d’un côté et quatre de l’autre.

Le ciel s’est bien dégagé, il fait chaud.

Un des deux jeunes va boire tandis que Karula surveille les alentours allongée sur la piste.

117.


118. Vanneau Blacksmith


La lumière est délicieuse.
Le jeune l’appelle, elle vient… Un phacochère approche du point d’eau. Le jeune le repère, il s’immobilise. Sa mère ne l’a pas vu… Une petite bouchée d’impala tombé de l’arbre en passant et la voilà qui appelle son autre fiston qui sans attendre, débouche des buissons.

La famille réunie se lèche, se frotte et se câline.

119.

[Ombrette]

Karula met fin rapidement à ce moment de tendresse, elle a faim : ses flancs sont encore creusés, alors que sa progéniture a le ventre bien rond. C’est le départ pour la chasse : Karula en tête, ses deux fils semblent peu motivés et concentrés. En chemin, ils boivent dans une flaque, courent derrière une mangouste, se couchent et repartent.

120.


Un écureuil perché en haut d’un arbre hurle et remue la queue en tous sens, les deux jeunes s’approchent très intéressés. Après évaluation de la situation, ils abandonnent le pauvre écureuil paniqué.

Ils s’enfoncent doucement dans le bush.

121.

[douma]

Enoooorme !

ils n'ont pas l'air commodes mais qu'ils sont beaux !
malgré la lumière tu parviens à nous gratifier de clichés 

Bravo !

[Ombrette]

On les quitte pour un apéro devant un coucher de soleil splendide.

122.


123.


124.


Deux mangoustes nous montrent leur queue blanche dans la nuit. Une « brown back tree frog » au bord de la piste pousse ses « côa côa côa ».

125.


La soirée passe vite, nous dînons dehors : Graham raconte qu’un gnou avait pris l’habitude de profiter de l’ombre de deux grands arbres dans un endroit bien dégagé. Un jour, alors qu’un groupe de lions s’était installé au pied d’un des deux grands arbres, le gnou  mécontent s’est approché. Une des lionnes qui en aurait bien fait son repas l’a chassé. Mais voilà que le gnou revint. A sept ou huit reprises, la même scène s’est reproduite jusqu’à ce que le gnou se cogne violemment dans le tronc d’un des deux arbres. Les lions ne l’ont pas raté et ont alors dévoré le pauvre idiot au pied de « son arbre ».

Morts de rire...

C’est presque la pleine lune, pourvu que le temps reste beau…

126.


A suivre...

[Pikasso]

Après le Mara festival, le Ombrette festival... incroyable ces 2 leos en bord d'eau  ... vous les avez payé ou bien?

[Floflo]

oh pétard les 2 léos  suis jalouuuuuuuuuuuuse!
la 110 et 111 et 115 à tomber par terre! dommage pour la lumière parce que les attitudes sont