Merci à tous pour vos sympathiques commentaires.
Très touchés
J5 : Rendez-vous avec notre premier léopardMême rituel que la veille, le GSM pousse son petit son de "Wake Up", le temps d’ouvrir mes "quiquines de poupouss", d’enfiler mes bottes de sept lieues, que me voilà à nouveau, baladant dans l’obscurité à la lueur de la frontale, sous le cri des hyènes.
Les locataires du Bungalow 80 émergent… Un petit Kawa, pour mettre tout ce petit monde en forme.
JP, lui a une ½ de Rab…
Direction la Gate et encore et déjà 4 véhicules devant ! Bon ça fait déjà un en moins qu’hier !
Au moment où la barrière s’ouvrira, 10 véhicules sont en plus derrière ! Affolant ! Jamais connu le Kruger aussi peuplé, que dis-je surpeuplé.
Pendant l’attente je fais causette avec un autre photographe, il est à Skukuza depuis 3 semaines et à spotté 18 léopards. Il m’indique, la piste (S21) sur laquelle il a fait ses plus belles rencontres… Il m’indique aussi les gros rochers (Shirimantaga) ou une meute de lycaons a été aperçue avec des tous petits. Manifestement le terrier est dans la zone.
Du coup, changement de plan ! C’est par là que nous irons aujourd’hui… Non sans faire un petit détour avant, par le Hide de Lake Panic, histoire de voir si, nous avons la chance de profiter d’une petite brume.
Arrivés au Hide, déjà dix personnes… Gloup’s !
Point de brume, mais le soleil en face se lève peu à peu et offre une teinte rosée, puis orangée à l’eau !
L’ambiance est magnifique.
Des Oedicnèmes en ombre chinoise…
Au loin des hippos bagarreurs et un accouplement de jacanas.
Un Anhinga gratteur et poseur…
La lumière est belle.
19.
Mon père prend ensuite le volant… Direction "la piste aux léos !"
L’aventure commence, tant pour le conducteur que pour les passagers… Retrouver la conduite à gauche, dans le bush, avec un bac à tirer…
Au début, il a tendance à se manger quelques épineux aux abords de la piste !
(Oup’s)Mais il est vrai qu’en plus nous sommes des passagers exigeants… Quand on dit stop, c’est à la seconde précise que l’on souhaite que le véhicule s’arrête et en douceur…
On roule, roule… Sans vraiment rien de particulier à se mettre sous la dent.
Quand soudain, nous croisons un autre véhicule. Les passagers viennent de voir un léopard traverser la piste et s’enfoncer dans le bush… Sans demander leur reste, ils poursuivent leur route et nous nous faisons totalement l’inverse on décide d’attendre et de tenter notre chance… D’autant plus que nous apercevons une carcasse d’un impala dans le creux d’un arbre.
Il est déjà 10h00 du matin, la lumière devient plus rude et l’arbre se trouve à contre jour… Tant pis, ce ne sont pas des conditions idéales pour la photographie… Mais Maman rêve tellement de voir un léopard dans un arbre…
On patiente… Sans faire le moindre bruit ! Et surtout on scrute le moindre frémissement dans les herbes.
La patience aura du bon ! Un félin magnifique fini par apparaitre et d’une rapidité exemplaire grimpe, avec agilité, sur la souche où repose la proie. Il va la renifler, lui donner quelques coups de langue, comme pour s’assurer qu’elle est encore bien là.
Manifestement, il n’a pas plus faim que cela et se met à se balader sur une branche, avant de s’y affaler avec grâce, les pattes pendouillant de chaque côté.
"Tu le vois, maman… Dis tu le vois ?" Elle écarquille les yeux et sur son visage se lit, tout le bonheur d’une telle rencontre. Voilà un rêve exhaussé !
Mon père, JP et moi mitraillons…
Silence… Tout le monde profite du moment !
Je laisserai Gaston faire honneur photographiquement à cette rencontre.
Juste une image, les conditions n’étaient pas top, mais le spécimen, lui était beau
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Le reste du drive sera plutôt calme, même très calme.
Un calao à bec rouge s’affaire énergétiquement dans la bouse séchée de rhino.
Ici rien ne se perd et la chaine alimentaire se fait à tous les étages.
Un rollier à longs brins tente de rester accroché à sa branchette, le vent s’est levé.
Quelques impalas et babouins…
Passage près du point des rochers, on scrute avec minutie… Mais pas l’ombre d’un lycaon, ni d’un grand, ni d’un petit.
Par contre, un varan fait bronzette
21.
Nous rentrons au camp, pleinement satisfait de cette matinée. C’est la première fois que nous voyons un léopard au Kruger et ce n’est pas faute de l’avoir cherché, loupé, durant les nombreux voyages précédents et les parents en ont pleinement profité.
Ce midi… Un tour à la boutique et pendant que JP va chercher des burgers ou des toasts frites, pour tout le monde, j’en profite pour montrer à Gazelle, les chauves-souris qui squattent le toit des rondavels du resto. Elles sont bien moins nombreuses qu’en janvier. Dommage.
Par contre, les choucadors sont partout, guettant la moindre distraction des dineurs, pour tenter de se servir.
Retour au Bungalow où on s’enfile le repas, non sans le partager, comme la fois passée, avec quelques ouvriers du camp.
Rassasiés et fatigués… On opte pour une sieste réparatrice.
15h00 retour en drive. Cette fois, je suis au volant… On échange les places, comme ça chacun peut bénéficier de son temps de photographie.
Direction le Hide de Lake Panic. La lumière chaude, nous offrira plusieurs déclinaisons.
Une grande aigrette fera une apparition très rapprochée et très furtive.
Un Jacana nous offre quelques poses acrobatiques
22.
Une ouette d’Egypte se mire dans le miroir aquatique
23.
3 femelles bushbuck et un mâle, viennent se nourrir tout près du Hide
24.
Un crocodile se fait dorer au soleil
25.
On termine notre safari, par les traditionnels ponts de Skukuza et une petite boucle en terre, sur laquelle ont été vus des lions ce matin.
Les alentours des ponts sont déserts de piafs… Snif.
Une dizaine d’éléphants, par contre, déambulent dans les roseaux au loin.
La piste en question est absente de tout roi de la savane.
Il faut dire que le vent qui s’est levé ce matin, est encore bien présent… Et quand il fait venteux, nous avons déjà remarqué que la présence animale est moins dense.
Un éléphant tout de même aux abords de la piste, 6 magnifiques girafes la traversent et les sempiternelles pintades courent dessus, dans un brouhaha et une forme d’indiscipline, dont elles seules ont le secret !
Retour au camp, peu avant la fermeture de la Gate.
Souper light ce soir… Tartines à la confiture !
Le vent souffle à une allure folle et la pluie fait une timide apparition.
21h30, fatigués, chacun rejoint ses pénates.
Les images sont déchargées, à peine zieutées et encore moins triées !
A suivre...