Ca y est le principal me fait venir dans son bureau, j'ai rien fais msieur, je vous jure c'était pas moi
Ce pauvre Konchok doit être dans ses petits souliers, convoqué chez le principal, j'espère qu'on lui a dit pourquoi.
Et c'est la rencontre tant attendue de ma part
et je sais à peine quoi lui dire
je lui dit juste que je suis vraiment très fière de lui et des efforts qu'il fait pour poursuivre sa scolarité. Tout les ans je reçois ses résultats, donc je peux suivre son parcourt scolaire.
Le principal me dit qu'il va prévenir la famille, pour que je puisse les rencontrer quand je serais à Ating et qu'il donnera une journée de vacance à Konchok à la fin de la période des examens pour qu'il rentre chez lui. Inespéré pour moi.
Konchok est issu d'une des famille les plus pauvre du village d' Ating à 3h de route de l'école, non il ne fait pas le trajet tout les jours, il est logé dans de la famille à Stongday.
Il est le troisième garçon d'une fraterie de 6 enfants. Mais j'apprendrais plus tard par le biais d'Ishé, notre cuisinier qui est enfin de compte son oncle, qu'il y a eu 10 naissances
L'ainé travaille déjà à Padum, avec le père, qui loue ses services en tant que fermier.
Le second est moine, il y environ 12 ans, c'est la seule façon pour lui de faire des études et de ne pas finir fermier.
Konchok est parainé par l'association, tant qu'il vient régulièrement à l'école, que ses notes lui permettent de passer dans la classe supérieur, il suivra des études.
Si il venait à manquer trop souvent l'école sans justificatif sérieux, ou si il ne réussissait pas ses examens , il serai exclu pour laisser la place à un autre enfant.
De plus, si les parents lui font manquer la classe pour qu'il donne un coup de main à la maison, surtout en période d'examen, ils sont amendable de 25 rps par jour manqué.
Je finis par le laisser retourner en classe, pour rejoindre mes caisses de médicaments
100. Konchok Tharchin 8ans et demi, lors de la consultation
Les trois médecins sont installés dans une salle de classe. Les élèves sont présentés classe après classe.
Quelques bénévoles du groupe ont apporté de quoi faire des scoubidous, ça rigole dans les salle de classe, mais cela rigole encore plus dans l'atrium, ou notre amchi et d'autres adultes ne veulent pas laisser passer leur tour d'apprendre l'art de fabriquer des scoubidous
101.
102.
103.
Quelques filous ont tapé l'incruste depuis le début de l'après midi, et se sont avancés progressivement dans la salle de consultation.
Je parles, là, de deux trois aieul(le)s tout courbés qui sont venus du village.
Ils se sont d'abord accroupis dans le couloir, mais quelqu'un a eu pitié d'eux et leur à offert une chaise
Plus les classes défilent et plus ils se sont rapprochés de la salle de consultation, pour finir par s'accroupir à l'intérieur de la salle le long du mur.
Et pour finir, alors que nos médecins finissaient d'examiner les enseignants, ces vénérables vieillards étaient accroupis à leurs pieds.
Difficle de les renvoyer sans les avoir examiné
On a vraiment eu trop bon coeur 230 consultation cet après-midi.
Et quel est l'im... le crét.... le
de médecin qui se met a me prescrire des lavages de nez à l'eau salé
Je n'ai pas de produit miracle que l'on pchitt dans les narines.
Alors à la première prescription, j'improvise, avec l'aide de Motup j'explique à l'élève comment procéder, méalnger dans un verre d'eau une cuillère à thé de sel, utiliser la seringue, sans aiguille que je lui confie.... ouf, je m'en suis sortie, j'a des doutes qu'elle le fasse, mais j'ai fais mon boulot
A la deuxième prescription du mème type, j'ai commencé à m'arracher les cheveux,
et puis j'ai envoyé sa femme lui expliquer gentiment, qu'il ne fallait pousser mémé, dans les orties
Voila comment c'est déroulée notre journée de consultation à l'école de Stongday.
Maintenant en route pour Ating via un bref arrêt au camp de Padum pour saluer le monde.
De padum, donc deux heures de route et la nuit tombe.
En chemin on croise deux mariages, arrêté en bordure de piste, dans une voiture, la marriée et complétement enfouie sous des dizaines voir centaines d'écharpes en soie, les même que l'on a reçu en cadeau.
Ses accompagnants, sont joyeux et bourrés, elle , elle pleure c'est la tradition
Les deux mariages sont accompagnés d'un groupe de musiciens entassés à l'arrière d'un pickup.
Le bus cahote sur la piste, parfois des crachotments, nous signale que nous venons de passer un court d'eau, il fait maintenant nuit noir, nous sommes tous crevés, affamés, et nous avons hate d'arrivée à destination.
Un des responsable zanskarpa, vient à notre rencontre, se demandant ce que l'on fabrique, lui aussi, il est beurré comme un petit Lu
, il a aussi croisé les marriages.
Il repart devant à fond de train, évidement notre chauffeur qui prend soin de son bus, et de nous par la même occasion est incapable de suivre à cette vitesse, donc 10mn plus tard, le gugus bourré stop et change de place avec notre chauffeur.
Les dix minutes suivantes furent infernales, le bus lancé de nuit à plein allure sur une piste défoncée, j'ai été obligée de me mettre debout et de me tenir au siège devant moi, pour pouvoir amortir les chocs et ménager mon dos.
A l'arrivée on était tous d'une humeur massacrante, une ou deux personnes, fondirent en larme,pour ne rien arranger, on se rendait bien compte, que le camp était très proche du village, vraiment très proche
21h30 heureusement le souper était prè et les tentes montées, les cuistots, pauvres eux, se rendaient bien compte du problème de notre mauvaise humeur générale.
Le fauteur de trouble est repartit en direction de Padum, ouf la pression est retombée, pour le reste on verrait bien demain, à la lumière du jour.
104. Ating le lendemain matin