Mardi 10 février : Samburu
Dernier levé matinal dans ce camp.
Ce matin Joseph s’active de très bonheur, parce qu’à ma demande, aujourd’hui le breakfast on va le prendre en brousse.
Et il est déjà de tout emballer quand je lui dis bonjour à 6h.
Un thé bouillant pendant que les autres arrivent pour prendre leur petit déjeuner.
Benji est OK ce matin.
On a à peine quitté le camp que Ben s’arrête pour que l’on puisse prendre une photo de la pleine lune, qui va se coucher maintenant, alors que de l’autre côté c’est le soleil qui se lève.
Un peu plus loin c’est moi qui demande le stop sur le pont.
Je ne résiste point, d’un côté donc levé de soleil, de l’autre couché de lune.
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Dik-diks, impalas, oryx dans une superbe lumière.
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Grande chance nous retrouvons la femelle guépard et ses trois petits.
Soulagement, ils n’ont pas été séparé par tout le va et vient de la veille, c’est ça le risque.
Et puis beaucoup moins de monde sur le spot, seulement 4 véhicules, et ils restent assez loin malgré tout.
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Allez, nous nous continuons. Direction Buffalo spring, la source.
Des regrets, que des regrets.
Il n’y a pas, il faut absolument que j’y retourne, et là de nouveau , de préférence en période de sécheresse, comme actuellement, parce que la source devient le lieu de passage obligatoire, et je me verrais bien planquer une journée entière à attendre et voir ce qui viendrait à ma rencontre.
J’ai pu y voir un héron, une aigrette, des guêpiers en colonie ou solitaire, gazelles en tout genre à proximité.
Et puis plus tard quand on a pris le chemin sur le plateau au dessus, un troupeau de buffles en revenait, alors qu’un groupe d’éléphants s’y dirigeait.
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145. Au bord de l'Uaso Nyro
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C’est sur le plateau à un droit bien dégagé que l’on c’est arrêté pour le breakfast.
Œufs durs à la place d’omelette, crêpes, toast, bananes… bien bourratif tout cela.
Puis nous reprenons lentement la direction du camp, c’est que pour midi on doit arriver à notre lodge où nous y passerons notre dernière nuit.
147. Il y a pire comme endroit pour prendre son breakfast
non?
148. More, more, eat more
Sur le chemin du retour deux tristes rencontres,
en premier un girafon isolé, est ce celui d’hier ?
Est-ce que entre hier et aujourd’hui il a perdu sa mère ?
Pauvre pitchoun, pas une girafe adulte à l’horizon et il ne semble pas très gaillard sur ses jambes, il ne bouge pas ou presque pas, retenus qu’il est par quelques branches au sol qui ne sont qu’un maigre obstacle, il semble même vaciller sous les rafales de vent, ça nous fait mal au cœur.
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Et puis plus loin c’est le tout d’un autre orphelin, cette fois ci c’est un jeune oryx, il essaye bien de rester près d’un groupe de gazelles de Grant, notamment une femelle avec des jeunes, mais elle le chasse impitoyablement.
Le plus triste c’est qu’à peu de distance on apercevra aussi bien des girafes, que des oryx. Et mon cœur tendre a du mal à accepter ce drame qui se joue devant moi.
Le lendemain on apprendra, qu’apparemment l’oryx a été adopté par les gazelles de Grant, mais pas de nouvelle du girafon.
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