Merci pour vos commentaires très sympas.
Allez on continue sur le précepte : la rareté fait le prix
5ème jour : Couleur menthe à l'eauUn dernier tour dans le secteur, avant de remonter vers le camp de Satara.
C‘est sous la pluie bien matinale, que nous entamons ce drive.
Un premier troupeau de zèbres et d’impalas accompagnés de hérons garde-bœufs… Malheureusement à cet endroit, les herbes sont hautes, ce qui ne facilite pas la visibilité.
Nous tombons ensuite sur un attroupement de véhicules… A l’assaut de 3 lions.
On arrive à peine à les distinguer (les lions, pas les véhicules !) ils sont couchés, au cœur d’une zone de végétation très dense. Ce qui ne décourage pas les nombreux photographes en herbe équipés de GSM…
Trop de monde à notre goût, des conditions photographiques très mauvaises… On ne demande pas notre reste et on se tire vite fait !
Un dernier arrêt par le Hide de Lake Panic… En général le soleil donne de face, le matin.
Mais comme il n’y en a pas, on tente tout de même, histoire de voir si la population animale matinale est différente de celle que l’on a pu apercevoir l’après midi. Et puis nous n’avons pas encore vu "notre" Anhinga d'Afrique qui est habituellement dans le coin. Ce dernier n’est toujours pas là, seuls quelques alcyons pie au loin et "Mom" Jacana.
On poursuit donc la route.
Une bande de babouins. Un mâle (la zigounette à l’air ne fait planer aucun doute sur son identité sexuelle
), trône sur une pierre, comme un Nabab, se fait épouiller par ses congénères.
Des femelles transportent sur le dos, des petits…
Pendant que nous les observions, un feulement nous parvient très distinctement ! Pas de doute, il y a du lion dans le coin.
Nous l’aurons entendu mais jamais vu… Le safari c’est aussi ça : juste goûter au son de la savane. Voilà qui nous requinque !
C’est notre premier feulement depuis le début du séjour… Oh ! Il y en a peut-être eu d’autres, les nuits précédentes, mais comme il fait très chaud, l’air co fonctionne en permanence et empêche d’entendre distinctement.
Aux abords du pont de Skukuza, les traditionnels marabouts du coin, Oedicnème vermiculé…
Je suis à la conduite, pour la journée… Et les éléphants se sont donné le mot, rien que pour me faire flipper !
Ca déboule par ci, par là. Y en a partout.
Tentative de charge…
On nous a expliqué qu’un éléphant qui charge, s’il a la trompe bien en avant (comme pour sentir) n’envisage qu’une tentative dissuasive… Par contre s’il a la trompe, bien collée au torse… Il est paré pour faire Bong !
Et là manifestement, je ne vois pas la trompe qui se détache… Le pied à fond sur la pédale, j’enclenche la marche arrière…P*** Marche arrière…
Concentration maximum, sur cette piste en terre qui bien entendu est pleine de tournants !
Je sens JP qui flippe aussi, mais d’avantage d’atterrir dans le fossé.
On prend suffisamment de distance et on va attendre bien sagement que le molosse, manifestement agacé se calme et surtout s’éloigne.
Patience et prudence sont les maîtres mots.
C’est donc bien plus tard, que la marche avant est enclenchée et que pas du tout rassurée, je remonte le tronçon de piste… Vitesse lente pour ne pas effrayer, mais les pieds bien callés sur les pédales, pour passer à la vitesse supérieure, s’il le faut.
Ma crainte qu’il ne déboule, derrière un des nombreux bosquets.
Ouf ! Rien…
Nos premières Cigognes blanche du Kruger (c’est la première fois que nous en voyons en Afrique), suivies d’un couple de Cigognes épiscopales, Vanneau armé, Martin-chasseur du Sénégal (dont nous avons le son du magnifique cri en tête… Nous l’avons entendu tous les jours), des nuées d’hirondelles rustiques, un couple d’hirondelles striées, qui se balance au gré du léger vent, une Euplecte à épaules blanches (première rencontre pour nous)
Et une jeune femelle Pie-grièche écorcheur (si je ne m’abuse) qui nous séduit totalement… Occupée à régurgiter.
On vous mettra dans le fil ad.hoc, toute la scène avec la pelote de régurgitation...
7.
Rapide arrêt à Tshokwane… Les choucadors ont désertés les lieux, ainsi que les vervets… Quelques tisserins, par contre.
Remontée vers Satara… Le ciel se recouvre.
Sur le trajet : impalas, grand troupeau d’éléphants avec des petits, girafes.
Formalités vite expédiées. On prend possession de notre bungalow, non sans y rajouter un peu de boue. C’est que le sol est plutôt mouillé.
Avocat pour repas et sieste traditionnelle.
Retour en drive vers 15h00… Direction le Hide de Sweni.
A notre grand désespoir il est quasiment à sec !!! Alors que ce ne sont pas les précipitations qui manquent !
On est déçu… On se faisait une joie de pouvoir observer et photographier notamment les hippopotames dans leur soupe aux lentilles ! Ceux-ci se trouvent vraiment trop loin…
Planquer ne sert donc à rien, tout est hors de portée d’objectif !
On reprend donc la piste, le ciel est toujours plombé et sur ce coup le moral avec !
Plein d’impalas qui se font des mamours… Quelques guêpiers carmin, des éléphants, waterbuck…
Il doit être environ 17h30 (le parc ferme à 18h30) quand Enfin le soleil se montre !
C’est une courte rasade de bonne lumière, mais elle nous fait chaud au cœur.
Un magnifique Bateleur des savanes, plusieurs impalas qui ont fort à faire avec les mouches.
8.
Retour au camp et c’est de notre terrasse qui donne directement sur le parc que nous observons, 2 buffles à une trentaine de mètres.
Ils resteront là, deux jours.
Une fois la nuit tombée, la randonnée incessante des hyènes commence… Des braai crépitent partout et l’odeur de la bidoche qui cuit attire inévitablement.
Allez une entorse au vin blanc, Amarula !!!
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