Samedi 6 décembreWake up call à 6h … mais tout le monde est déjà réveillé, effet du décalage horaire.
La nuit a été réparatrice et après un bon petit-déjeuner nous montons tous dans le car pour l’aéroport.
Et oui, nous allons traverser le détroit de Drake en avion

Nous avons choisi d’éviter les 4 jours de navigation dans la mer la plus agitée du monde qui sépare le cap Horn du continent Antarctique. Deux jours aller à partir d’Ushuaia et autant pour le retour, mal de mer garanti. A la place un coup d’aile de 2h30 nous emmène de Punta Arenas jusqu’au continent blanc. Trop cool

La consigne a été donnée de s’équiper entièrement dès maintenant comme pour un débarquement en Antarctique : bottes étanches, pantalons et vestes imperméables, gants et bonnets.
En effet, nous ne reverrons plus nos bagages avant le bateau, les valises et sacs seront acheminés directement dans notre cabine et lorsque nous arriverons en Antarctique nous ne savons pas quel temps nous rencontrerons. Il nous faut donc être prêts à nous rendre à la plage à pied dans le mauvais temps et monter dans les zodiacs pour rejoindre le bateau.
Pour l’heure c’est l’attente interminable à l’aéroport et enfin nous nous dirigeons sur la piste d’envol.
Hier, on nous a expliqué que nous ne prenons pas l’avion habituel car les conditions actuelles sur l’Antarctique ne s’y prêtent pas. La piste d’atterrissage ne doit pas être suffisamment dégagée et il faut un avion qui puisse atterrir sur une courte distance. Effectivement c’est dans un Hercule C130 que nous embarquons :
5.

L’avion, affrété par l’armée de l’air uruguayenne, est habituellement utilisé pour le larguage des parachutistes et, accessoirement, pour trimballer des touristes :
6.

Plutôt dépaysant comme cabine d’avion, c’est déjà le début de l’aventure !
Mais il y a quand même un cabine WC, nous avons droit à un plateau repas et à du vin chilien (pour avoir de l’eau en revanche c’est plus compliqué

).
7.

Pour la conversation, c’est mission impossible, l’engin fait un boucan d’enfer et nous avons tous nos bouchons d’oreilles gracieusement distribués par l’équipage.