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Auteur Fil de discussion: Du Kilimandjaro à Zanzibar (en passant par la Belgique ...)  (Lu 38289 fois)
Floflo
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« Répondre #15 le: 09 Septembre 2008 à 10:10:58 »

c'est vrai qu'il est bien vert ce parc  Yes et mes copines les gigis étaient là - c'est cool de les voir à pied non? moi ça m'a vraiment plu
bon début de carnet tout ça... j'attend la suite  Sourire
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« Répondre #16 le: 09 Septembre 2008 à 13:26:42 »

Joli petit parc Yes Yes superbes photos, et le combat de zèbres J'aime J'aime J'aime, bon idée que ce gif, je ne sais pas comment ça se réalise, mais très bonne idée.
J'ai m^me pu voir mme cobe à croissant de dos puis de face Grimaçant
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« Répondre #17 le: 09 Septembre 2008 à 13:51:33 »

Quel périple !!!! Il faut vraiment être zen pour vivre ce genre de péripéties. L'afrique est au bout, c'est sur ça motive...
Un début de carnet prometteur.  Yes
J'ai grand plaisir à voir et revoir des images du Kénya.

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« Répondre #18 le: 09 Septembre 2008 à 21:00:51 »

Jonathan... pour les frites, tu aurais du profiter de ton passage en Belgique.  Rire  Rire

Très très belle ambiance sur la 25.  J'aime
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« Répondre #19 le: 09 Septembre 2008 à 23:17:47 »

La pluie du matin fit bientôt place à un soleil  radieux et apparût au loin , de plus en plus dégagé  ...le Kilimanjaro  Sourire 
Mince t'as vendue la mèche  Rire.


et mes copines les gigis étaient là - c'est cool de les voir à pied non? moi ça m'a vraiment plu
Sur les photos précédentes je les ai vu à partir du véhicule. Le safari à pied, c'est justement ce que j'ai fait juste après (voir la suite du carnet).


... et le combat de zèbres J'aime J'aime J'aime, bon idée que ce gif, je ne sais pas comment ça se réalise, mais très bonne idée.
Merci merci Souriant.
En fait c'est vraiment pas compliqué. Moi j'utilise un outil ancestral dont je ne voudrais pas donner le nom Embarrassé, mais il y en a plein de gratuits sur le net.
Après le principe est très simple, il faut avoir toutes ces images à la même dimensions, puis on les insère dans des cases d'une bobines de films (chaque case contenant une photo). On règle ensuite le temps d'affichage de chaque photos et c'est tout (après on peut aussi faire des transititions etc).


Quel périple !!!! Il faut vraiment être zen pour vivre ce genre de péripéties. L'afrique est au bout, c'est sur ça motive...
Effectivement, c'est une motivation en général assez forte pour rester zen jusqu'au bout Grimaçant.


Jonathan... pour les frites, tu aurais du profiter de ton passage en Belgique.  Rire  Rire
Rire lol, c'est pas moi qui l'ai dit Tire la langue
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« Répondre #20 le: 09 Septembre 2008 à 23:33:52 »

Allé une grosse partie pour ce soir car demain soir je risque de ne pas être dispo.



On fini par quitter cette magnifique zone riche en animaux pour se diriger vers un poste de ranger pour m’organiser un petit safari à pied, autre moment fort de cette journée.
Une fois arrivé Kassim se gara sur le parking aménagé et alla chercher un ranger.
Je préparais alors mon sac en prenant soin d’empoter mon imperméable (vu le temps, mieux valait ne pas prendre de risque).
J’hésitais à prendre le téléobjectif, mais au cas où je l’ai tout de même emporté.
Kassim revint et me demanda combien de temps je voulais marcher.
J’avoue que je n’avais absolument aucune idée que ce qui se faisait d’habitude.
Il me proposa alors 1 ou 2 heures. Bien sûr j’acceptai immédiatement pour les 2 heures Clin d'oeil.
Le ranger arriva, je lui dis bonjour puis il me demanda si j’étais prêt.
Je demande alors à Kassim s’il vient ? Et il me répond que non. Petit coup de stresse sur le moment car le ranger ne parle qu’anglais … Choqué.
Mais bon faudra faire avec Souriant.
Et me voilà parti avec mon attirail photo dans le sac à dos guidé par le ranger armé sur son AK-47 (célèbre mitraillette russe).
On traverse la route et on s’engage dans un sentier (il s’agit du sentier qui mène au sommet du mont Meru).
J’étais habillé d’un pantalon de randonnée en toile légère avec une simple paire de baskets.
Avant d’entrer dans le chemin de terre, juste après la route, il regarda mes chaussures et me demanda si c’est ok pour mes chaussures.
Je lui confirme que c’est ok, de toute façon je n’ai pas d’autres chaussures que celles là.
De son coté il était chaussé de rangers et j’avoue que j’étais un peu anxieux pour la suite Indécis.
Après avoir échangé nos prénoms (il s’appelle Isaak) il se mis à me questionner un peu.
Il me demanda si c’était la première fois que je venais ici et de fil en aiguille, la conversation s’installa tranquillement.
Je lui dis que l’année dernière j’avais monté le Kilimandjaro, il me demanda alors quel était le nom de mon guide et quand je le lui dis, il s’exclama en me disant qu’il connaissait bien ce guide et qu’il vient faire également de temps en temps l’ascension du mont Meru (le monde est vraiment petit Sourire).
On traverse quelques petits ruisseaux, et on arrive au bord d’une zone dégagée en légère pente recouverte d’herbes grasses.
Certains jours il peut y avoir jusqu’à 200 buffles ici. Manifestement aujourd’hui il n’y avait rien … enfin rien que mon œil non averti ne pouvait voir.
On poursuit un peu puis il s’arrête devant une plante. Il m’explique alors qu’elle est utilisée pour tout un tas de chose, les racines pour ceci, les feuilles un peu rugueuses contre telle maladie, les graines contre les moustiques etc.
Il me montre ensuite sur différentes plantes à quoi ressemblent ses fruits à des stages d’évolution différents etc.
Je mentirais si je disais que j’ai absolument tout compris mais l’essentiel était là.

Puis on commence à traverser ce grand champ et c’est là que j’ai saisi pourquoi il avait regardé mes chaussures.
Les herbes étaient complètement trempées et le sol limite boueux.
Tans pis pour moi je n’allais pas renoncer pour si peu et en quelques minutes j’avais déjà les pieds et le bas des jambes trempés.
En poursuivant notre route on aperçoit quelques phacochères qui rodaientt dans le coin.
A mi chemin de la traversée de cette zone dégagée, Isaak m’arrête et me demande si j’aperçois quelque chose d’assez grand.
Je regarde alors autour de moi … je scrute l’horizon … rien, je ne voyais absolument rien.
Il se mit à rigoler et me montrât alors une girafe.
Vu la taille d’une girafe on pourrait croire que c’est difficile à rater, mais de loin son coup ressemblait à un tronc et se confondait facilement avec les autres arbres.

41. Mon petit guide perso et si vous regardez bien au pied du grand arbre à gauche on aperçoit une girafe.


Il me dit alors qu’on va aller à sa rencontre.
Il se met à me demander si je sais comment on dit certains mots en swahili (dont ‘girafe’ : twiga).
Je lui dis alors tout ce que je sais (c'est-à-dire pas grand-chose mais déjà beaucoup plus que la majorité des touristes) et il a l’air super content.
Du coup il veut m’en apprendre des nouveaux et comme je me prête volontiers au jeu le courant passe super bien.
Finalement ce n’est pas une mais deux girafes qui sont là. Une à notre gauche avec trois phacochères et une autre à notre droite particulièrement grande.
A tel point que je lui demande si c’est une impression ou si elle est vraiment aussi grande que je la vois.
Non je ne rêvais pas, il me confirme qu’effectivement celle-ci est plutôt grande.

42. La girafe à notre gauche avec les trois phacochères.


43. La grande girafe sur notre droite.


On s’en approche calmement sans tout de même venir trop près.
Je dégaine alors le reflex pour faire  quelques photos.
Puis on se prend à tour de rôle en photo devant la girafe.
J’hésitais à monter le télé, car si c’était pour repartir immédiatement après cela ne valait pas le coup et puis ça m’obligeait à pauser le sac sur le sol trempé.
Mais comme il ne semblait pas spécialement pressé (il était en train de sortir son téléphone portable pour photographier également la girafe), je me suis quand même lancé à tout sortir du sac.
La girafe sur notre gauche, plus petite et plus éloignée, semblait aussi plus craintive et nous regardait régulièrement.
Une fois tout mon bazar monté, je prends quelques photos pendant qu’Isaak me filmait avec son téléphone.
Il m’a peut-être pris pour une espèce étrange Clin d'oeil.
Mais il m’a quand même montré sa vidéo après quoi on a repris la marche.
La scène avec cette grande girafe en train de brouter un acacia jaune valait vraiment le détour.
Le ‘sentier’ se dirigeait vers l’autre girafe, mais elle s’enfuit avant qu’on ne s’approche trop d’elle.

44. Ne pas confondre : l'animal, c'est celui en arrière plan sur la gauche Tire la langue.


45. Isaak qui prend la pause.


46.


47. La petite girafe de l'autre coté.


48.


49.


50.


51.


52.
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« Répondre #21 le: 09 Septembre 2008 à 23:44:30 »

On rentre ensuite dans une zone avec pleins de broussailles et de petits arbustes pour rejoindre le sentier principal où un groupe de personnes partaient pour l’ascension du mont Meru.
Malheureusement on ne voyait absolument rien de la montagne.

53. On peut encore apercevoir la petite girafe au centre de la photo au fond.


Sur le chemin, Isaak me montre quelques oiseaux (dont malheureusement je ne me souviens pas des noms, surtout en anglais …).
Il m’apprend alors quelques expressions en swahili dont le fameux ‘twendé’ qui signifie ‘Let’s go’.
Puis il me demande si ça m’intéresse et si je me sens capable de monter une petit colline devant nous.
Sachant que je venais de lui dire que j’avais monté le Kili, ce n’était pas une petite colline comme ça qui allait m’arrêter, bien au contraire.
Mais il m’a quand même demandé à trois reprises si j’étais toujours ok (apparemment ça ne doit pas être dans les habitudes de la majeure partie des touristes).
Nous voilà donc parti à l’ascension pour une petite grimpette.
Sur le chemin, on rencontre de nouveaux oiseaux et je repère un rocher pour poser l’appareil photo et prendre une photo ensemble.

54.


55. Un essai de pseudo macro sur des gouttes d'eau.


56. La fameuse plante dont tout est utile (feuille tige, racie, fruit) avec son fruit encore vert.


57. La même plante avec le fruit mûr.


58. une petite fleur.


L’ascension se fait plutôt dans le silence, car même si ça n’est pas très long, ça monte un peu.
Cependant j’ai quand même eu droit à la question que toute personne ayant voyagé seule en Afrique a déjà du avoir, à savoir si j’étais marié.
Hélas/Heureusement non (rayer la mention inutile Tire la langue).
A mon tour j’en ai profité pour le questionner un peu et j’appris qu’il avait quatre enfants, deux garçons et deux filles, que son village était près de NGorongoro et donc que s’était assez loin du parc d’Arusha et du coup il n’y rentrait qu’une semaine sur deux pour quelques jours (le temps d’un long weekend).

On contourne la butte avant d’arriver près de son sommet où l’on rencontre de nouvelles espèces d’oiseaux.
Ici l’air se fait plus sentir.
Légèrement en contre bas devant nous, il y a un troupeau de buffles. On se dirige alors derrière un petit rocher sur lequel on monte pour les observer et prendre quelques photos.
De là on avait également un joli point de vu sur le parc d’Arusha avec au loin ses sept petits lacs. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander si par temps clair on voyait le Kilimandjaro d’où nous étions même si je m’attendais déjà à sa réponse … :’(

59. Le point de vue avec des petits lacs au fond.


60. Le petit troupeau de buffles.


Après quelques minutes Isaak me demande si je veux qu’on s’approche d’eux.
Effectivement ça m’intéresse et je me dis que s’il me le propose c’est que ce doit être sans risques majeurs.
Je suis ses pas et on avance doucement. Au bout de quelques mètres il se retourne vers moi et me demande si je n’ai pas peur lol.
Alors je lui réponds, que non, que tant qu’il est là tout va bien.
Finalement les buffles ne se laisseront pas approché de très près et s’écartent un peu à notre arrive.
On décide alors de ne pas plus les déranger (faudrait pas en agacer un Clin d'oeil) et on entame la descente.

61.
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« Répondre #22 le: 09 Septembre 2008 à 23:49:07 »

Si la montée s’était faite plutôt dans le calme, la discussion a repris pour la descente.
Il essayait de me faire apprendre encore quelques nouveaux mots en swahili et me questionnait les précédents pour voir si je les avais retenus.
Il m’amena ensuite vers une petite chute d’eau très sympa où il y avait déjà un couple avec leur guide.
Sur ma droit un arbre avec les racines montant tout le long d’un rocher m’interpella.
Je l’ai donc pris en photos.

62. L'arbre aux longues racines le long d'un rocher.


Et Isaak me voyant faire a également sorti son téléphone pour prendre une photo (il doit passer ici très régulièrement mais on aurait pu croire que c’était la première fois).
Je profite de la présence du couple pour leur demander de me prendre en photo avec le guide et j’apprends au passage qu’ils sont québécois (anglophone).
Si j’en parle ici, c’est parce que je vais les rencontrer à nouveau le lendemain.

63. Moi et Isaak devant la chute d'eau.


Cela faisait maintenant presque deux heures que nous étions partis, il était (hélas) donc temps de rentrer.
Sur le chemin du retour (en fait on a fait une boucle) on croise quelques babouins et un joli petit ruisseau qui a creusé un charmant petit canyon (pour la taille du ruisseau).
Isaak me demande si ça m’a plus (et comment ! C’était génial Yes).
Il me dit que si je reviens il peut faire aussi des marches de quatre heures pour aller plus loin (ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd Clin d'oeil).
Je voulais donc lui laisser un bon pourboire pour le remercier, mais combien donner ?
Je n’en avais aucune idée.
Finalement je lui donne un billet de us$10.
Purée, il était aux anges, (du coup moi aussi au passage) et il en a profité pour me faire apprendre en swahili ‘merci pour le gros/grand pourboire’ (hélas j’ai oublié la phrase).
Au final j’ai vraiment plus qu’apprécié ce safari à pied, aussi bien pour la ballade, les animaux que pour la compagnie d’Isaak.
Et c’est avec la gorge un peu serré que j’ai du le laisser après avoir récupéré son adresse.
Je retrouve Kassim à la voiture, qui me propose de trouver un coin pour déjeuner (c’est vrai qu’il était assez tard, mais à ce moment là je n’avais pas très faim).
Ce safari à pied dans le parc d’Arusha fut vraiment une très belle expérience J'aime.
Dommage que le temps était nuageux.
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« Répondre #23 le: 10 Septembre 2008 à 07:31:43 »

Ces walking games c'est vraiment une toute autre expérience, surtout si on approche de gros animaux, les petits aussi d'ailleurs. Clin d'oeil
Et puis c'est l'occasion si l'on a un bon guide d'apprendre tout un tas de choses, que l'on ne frole même pas du bout de l'ongle en safari traditionnel.
Allez la suite Clin d'oeil
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« Répondre #24 le: 10 Septembre 2008 à 07:54:57 »

42. La girafe à notre gauche avec les trois phacochères.

Euh? Ou bien je vois double, ou alors il me semble bien qu'il y a 4 phacochères sur la photo  Clin d'oeil

En tout cas, très intéressant ce walking game, cela doit être une expérience à vivre.

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« Répondre #25 le: 10 Septembre 2008 à 09:23:30 »

Euh? Ou bien je vois double, ou alors il me semble bien qu'il y a 4 phacochères sur la photo  Clin d'oeil
Effectivement il y en as bien quatre Embarrassé.
C'était pour voir si tout le monde suivait Clin d'oeil.
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« Répondre #26 le: 10 Septembre 2008 à 11:10:51 »

sympa la chute d'eau  Yes j'aime beaucoup la 52  J'aime on dirait qu'elle fait un bisou (oui je sais c'est puéril  Embarrassé mais bon  Clin d'oeil)
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« Répondre #27 le: 11 Septembre 2008 à 00:44:36 »

Ambiance bien sympathique malgré les nuages.
Agréable ce walking safari et tu as vu plein d'animaux !
Vivement la suite.

Ombrette
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« Répondre #28 le: 11 Septembre 2008 à 22:05:52 »

Kassim nous emmena alors près d’un des lacs de Momela pour le déjeuner.
Sur le chemin on rencontra encore quelques phacochères, babouins, zèbres et cobes croissant.
A propos quelle est la différence en cobe croissant et cobe defassa ?
Pour moi ce sont les mêmes animaux, mais suivant les guides ils les appellent différemment.


64.


Quelques minutes plus tard ou arriva au bord du lac.
Il y avait bien une table en haut d’une bute, mais le temps nuageux et la fraicheur extérieur m’y ont fait renoncé et c’est dans le véhicule que l’on déjeuné.
Ce fut par ailleurs l’occasion de faire plus ample connaissance avec Kassim en discutant.
On traina donc un bon moment à cet endroit.
Puis j’aperçu au dessus du lac un petit coin de ciel bleu.
Ne sachant pas comment aller évoluer le temps je suis sorti me dégourdir les jambes et prendre quelques photos.
Manifestement plus les minutes passait plus le ciel bleu apparaissait.
En attendant que cela se dégage encore un peu plus, je sorti le trépied pour essayer le mode multi-exposition de l’appareil photo.
Au passage j’en ai profité pour prendre une photo avec retardateur de Kassim et moi-même.
Les rayons du soleil finirent enfin par nous atteindre.
Quel plaisir de voir le paysage s’illuminer ainsi et de sentir la douce chaleur apportée par le soleil.
D’ailleurs, je n’ai pas tardé à quitter mon petit pull-over.
Le moral remontait en flèche Souriant.


65.


66. Le lac en face duquel on a pique-niqué.


C’est à ce moment là qu’on décida de repartir.
Toit ouvert je restais debout à contempler le paysage défiler sous mes yeux.
Il y avait moins d’animaux dans cette partie mais le paysage était magnifique avec ses petites collines arrondies d’un coté, ses lacs de l’autre etc.
Et plus on avançait plus le temps se dégageait (le vent qui s’était levé n’y étant probablement pas étranger), me laissant ainsi un espoir d’apercevoir le Kilimandjaro.

On arriva près d’un autre lac où l’on rencontrât de nombreux oiseaux et des flamants roses (malheureusement un peu trop loin).
A un moment donné, Kassim me montrât quelque chose à l’horizon qui pouvait ressembler à un bout de sommet enneigé du Kili.
Je pris alors immédiatement les jumelles … fausse alerte ; il ne s’agissait que de nuages Pleurs.
On poursuivi donc notre route.


67. Petit panoarama sur un autre lac que l'on longea.


68. La petite colonie de flamants roses.


69.


A peine quelques minutes après, nouvelle arrêt et cette fois c’était la bonne !
On pouvait apercevoir, en vraiment tout petit un bout du Kili.
Comme il soufflait une petite brise continuellement, Kassim alla se garer sur une petite avancée de la berge du lac face au Kili.
Je descendis, sorti le trépied, pris quelques photos et on attendit ensuite en espérant qu’il se dévoile un peu plus.


70. Regardez bien au centre de la photo (un poil sur la droite) et au-dessus des nuages, on devine les neiges du Kilimandjaro ...
Comment ça, vous avec besoin d'une loupe ?  Rire



71.


Pour faire passer le temps je pris quelques autres photos des alentours.
Mais M. le Kilimandjaro jouait avec les nuages, un coup il se dévoilait un chouia plus, un coup il se recachait, tant est si bien qu’on fini au bout d’une dizaine de minutes d’attente par repartir et continuer notre tour des lacs.
Mais je gardais un œil sur lui dans l’espoir qu’il se dévoile un peu plus.

Néanmoins, même si ce n’était pas très rapide, le Kilimandjaro apparaissait globalement de plus en plus dégagé.
Donc toutes les dix minutes environ, dès que je voyais un paysage potentiellement intéressant au premier plan avec le Kili en arrière plan  je lui faisais arrêter le véhicule pour prendre quelques photos au cas où il se recouvrirait juste après.


72. Là j'étais déjà aux anges Grimaçant


73. Particularité : contrairement à la vue depuis Amboseli (où je n'ai pas encore été Pleurs), le sommet du Kilimandjaro apparait ici moins uniforme avec sa 'bosse'.


Une bonne chose ne venant pas sans une autre, c’est le Mont Meru qui apparu alors (certes en contre jour) de l’autre coté.
Là aussi, nouvel arrêt pour le prendre en photo, d’autant plus qu’on pouvait apercevoir le grand et le petit Meru.
Kassim m’amena ensuite à un magnifique point du vue, où on avait un panorama surplombant tous les alentours.
Pour atteindre ce point de vu, les derniers cents mètres se faisaient à pied.
Kassim me dit alors de sortir du véhicule et de commencer à m’y rendre pendant qu’il faisait le demi-tour pour se garer (il faut dire qu’entre le repas et les multiples arrêts Kilimandjaro on avait pris un peu de retard). Je me disais quand même sur le chemin ‘pourvu qu’il ne parte pas sans moi Clin d'oeil).


74. Le mont Meru sur la gauche et le petit Meru sur la droite


75.


76. Le Kilimandjaro.


77. Encore le Kilimandjaro.


Pour conclure cette journée il ne manquait qu’à nous rendre au cratère NGurdoto.
Il s’agit d’un cratère d’environ 3 km de diamètre, mais contrairement au NGorongoro, il n’existe pas de piste ou chemin pour y descendre. On contemple la faune d’en haut, aux différents points de vue aménagés.
Il ne fallait pas trainer car l’heure de fermeture du parc était proche.
Sur le chemin on rencontra un petit couple de dick dick, puis on emprunta une piste donnant face au mont Meru. J’ai trouvé la scène très joli, mais étant donné que nous étions pressé, je n’ai pas demandé à ce qu’on s’arrête (je le regrette un peu au final).


78. Un des deux dick dick. Heureusement que Kassim les avait repérés.
Déjà qu'un dick dick ce n'est pas bien grand alors avec toutes ces hautes herbes je n'aurais rien repéré.



79. Toujours le Kilimandjaro ...  Embarrassé


On entra dans la forêt où une grande colonie de babouins avait pris possession de la piste (je n’ai pas le souvenir d’en avoir vu autant auparavant).
Arrivé à notre but, il me déposa à un des points de vue pendant qu’il allait faire demi-tour.
Le fond du cratère était déjà quasiment complètement dans l’ombre.
On pouvait apercevoir au fond un troupeau de buffles et sur la droite … le Kilimandjaro.
C’est d’ici que je le verrai les plus dégagé.
Le temps de prendre encore une série de photos pour faire un panorama et nous voilà reparti en direction de la sortie du parc.


80.


81.


82. Le cratère NGurdoto, seul son coin en haut à droite est encore au soleil.


83. Quelques buffles au fond du cratère.


84. Le Kilimandjaro (photo du coin droit du cratère encore au soleil)


85. La dernière du Kilimandjaro, promis Grimaçant


Voilà une première journée, qui en dépit du mauvais temps en mâtiné, s’est révélée très riche et diversifiée.
Direction le Mont Meru Game Lodge.
Après le diner je retrouve Chinook où nous nous racontons ce que chacun a fait pendant la journée.


86. Nos deux chambres au Mont Meru Game Lodge.
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« Répondre #29 le: 12 Septembre 2008 à 09:03:37 »

Kilimanjaro man Grimaçant Grimaçant Grimaçant, je ne m'étais pas trompée Clin d'oeil

La différence la plus visible entre un cobe Defassa et un cobe à croissant c'est leur cul Clin d'oeil pour que cela un cobe à croissant il faut que tu aies l'impression qu'il s'est assis sur une cuvette de WC fraichement repeinte. Grimaçant Grimaçant Grimaçant
Tu me diras mais qu'est ce qui pousserait un cobe à s'assoir à un tel endroit pour faire ses besoins? Marteau Marteau Marteau
Journalisée

"La vie de safari a quelque chose qui vous fait oublier tous les chagrins de la vie et vous donne 24h sur 24, l'impression de boire du champagne.
On est pénétré de la reconnaissance la plus profonde pour le fait de vivre"
 K. Blixen
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