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Auteur Fil de discussion: Juin 2007 sur la terre des Bafanas.  (Lu 60910 fois)
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« Répondre #135 le: 02 Septembre 2008 à 18:33:02 »

Mes excuses pour cette grosse pause.... Grimaçant
J20 , De Kakamas à augrabies Falls.


   Comme après chaque séjour dans un Park, on se permet une légère grasse mat’ ce matin. Rien d’affolant, il n’est jamais que 9 heures lorsque l’on part prendre le petit déjeuner dans la salle resto du lodge. Ca nous change aussi un peu des crackers de ces derniers jours, on profite…
A notre aise, on met le cap sur le parc national d’Augrabies Falls, situé à une quarantaine de kilomètres de Kakamas.  En chemin, toujours ces vignes roussies par l’hiver… Joli tableau.
   A mesure qu’on approche d’Augrabies, le paysage change, et les énormes blocs de pierres peuplent de plus en plus l’horizon. Les Quiver trees se font plus nombreux également ; c’est vraiment le paysage typique de la région.  Les formalités expédiées rapidement a la gate d’entrée, et avec le sourire, il ne reste qu’a parcourir quelques centaines de mètres pour arriver à la réception. 

110. Quiver tree, augrabies camp




   Un premier détour par les chutes, principale attraction du parc, qui sont situées quelque peu en contrebas du camp. Le débit est faible, mais ce n’est pas une surprise. On espérait cependant un peu plus d’eau qu’en septembre, mais il y en a même moins. La bonne période étant plutôt vers février, le moment de l’année n’est pas le seul facteur déterminant.  La quantité de précipitations tombée dans la période de pluies en amont, ainsi que la quantité d’eau utilisée par les industries et agriculteurs sont également des données influençant le débit des chutes, au bout de la chaîne. Qu’importe, cela reste impressionnant, même si cela doit être encore un tout autre spectacle en affluence forte. 
De toute façon, le parc recèle encore bien d’autres atouts entre faune timide et paysages grandioses, surtout que depuis cette année, sa superficie a été doublée.
 Première visite aux chutes, donc, à pieds. Les sentiers sont de mieux en mieux aménagés également, avec des plateformes en bois permettant divers points de vue, ainsi que des passerelles d’accès pour les moins valides. L’environnement est grandiose, mais je ne suis jamais parvenu à obtenir un rendu satisfaisant en photo.  Un franc soleil est de la partie, mais il fait encore un peu frisquet.  Les damans que nous espérions bien apercevoir dans le coin font à présent leur apparition. Ils sont vraiment trognons.

111.Augrabies falls, damans 



   On leur connaissait des qualités de grimpeurs mais a ce point là… Quelle ne fut pas notre surprise lorsque l’on en repéra un au somment d’un arbre faisant une bonne quinzaine de mètres de hauteur ! La température monte quelque peu et Delphine ne peut s’empêcher tremper ses pieds dans l’une des piscines du camp… Mais bien trop froide pour y nager, la fraicheur nocturne abaissant trop la température du bassin.
Après ce premier tour d’horizon, nous allons prendre le lunch sur la terrasse du restaurant du camp. Salade Grecque et burger de 15cm de hauteur au programme. On se fait vite un copain en la personne d’un bulbul très intéressé par ce qui se passe dans nos assiettes.  On vit un vrai moment de détente et de plaisir, au calme, sous une température délicieuse…
Il est temps ensuite de démarrer notre drive car le parc bien agrandi nécessite quand même quelques heures de balades. Cet après midi sera consacrée a l’exploration des routes de drive. Il fait à  présent une chaleur de plomb.

112. Paysage dans le Parc d'Augrabies.




Les paysages sont toujours aussi splendides et c’est un réel plaisir de rouler sur ces pistes, complètement seuls.
Les différents décors se succèdent pour notre plus grand plaisir ; et au détour d’un méandre, on aperçoit trois girafes, accompagnées d’un girafon.

113. Les girafes d'augrabies



Le tableau est majestueux.
 Plus loin, en contrebas, c’est un klipspringer, totalement immobile, qui fait la vigie au sommet d’une colline rocheuse.  Il aura fallu s’approcher pour vérifier qu’il était bien réel, sa dame étant allongée quelques étages plus bas… Parfaitement fondus dans le décor.

114. Klipspringer dominant la vallée, augrabies.




   Arrivés à  la seule et sommaire aire de picnic, on peut enfin soulager un besoin pressant... Et quelle surprise : les parois sont envahies par les geckos ! Merci pour l’intimité ; mais au moins, point d’insecte dérageant ici !
On ne voit pas le temps passer, d’autant qu’en cette fin d’après midi, les animaux se font plus présents. Koudous, élands, bubales…. Mais très farouches !

115. Elands



Le parc est vraiment plus vaste qu’auparavant, et évidemment, on est un peu à la bourre au moment de rentrer au camp. On n’aura donc que peu l’occasion de s’éterniser devant le magnifique coucher de soleil, ou devant ce Grand duc perché sur un arbre mort à la nuit tombante.
Notre visite au restaurant sera à nouveau un délice, dans un beau cadre et dans un calme apaisant.
Le vin et le filet d’autruche sont succulents ; et c’est comme à notre habitude fatigués et repus que l’on part se coucher, au son du grondement des falls

116.. Fin de journée sur la vallée d'Augrabies.


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« Répondre #136 le: 03 Septembre 2008 à 00:47:49 »

Et bien je suis ravie de t'avoir donné envie de reprendre ton carnet  Clin d'oeil je n'aurais pas voulu rater ça  Yes magnifiques paysages en tous cas (la 114  J'aime J'aime J'aime)
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« Répondre #137 le: 03 Septembre 2008 à 07:12:47 »

Très belle reprise J'aime J'aime J'aime J'aime
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« Répondre #138 le: 03 Septembre 2008 à 10:21:24 »

Citation
La température monte quelque peu et Delphine ne peut s’empêcher de tremper ses pieds dans l’une des piscines du camp… Mais bien trop froide pour y nager, la fraicheur nocturne abaissant trop la température du bassin.

Petite correction : La température monte quelque peu et Delphine ne peut s’empêcher de tremper ses pieds dans l’une des piscines du camp… Mais bien trop GLACÉE pour y nager, le GEL nocturne abaissant trop la température du bassin! Mes pieds s'en souviennent encore! Au bout d'une petite minute, ils étaient déjà complètement engourdis et j'avais l'impression de marcher avec deux blocs de glace au bout des jambes... Brrrrr!
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« Répondre #139 le: 03 Septembre 2008 à 11:06:26 »

 Grimaçant Grimaçant Ca me fait le même effet quand je me rafraichis les pieds dans un torrent de montagne Clin d'oeil Clin d'oeil
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« Répondre #140 le: 03 Septembre 2008 à 17:10:17 »

Les Augrabies un parc un peu oublié mais avec de très beaux paysages que tu as su bien saisir.
Vivement la suite de ton carnet avant votre prochain départ et ton futur carnet Marteau
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« Répondre #141 le: 04 Septembre 2008 à 18:39:32 »

Encore une découverte pour moi.

Que de beaux paysages.  Yes  Yes
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« Répondre #142 le: 09 Septembre 2008 à 16:25:39 »

J21 D' Augrabies Falls National Park à Jo'burg


   Levés avant le soleil comme souvent, on prend notre petit déjeuner simple  en regardant la lumière poindre sur la falaise, en ce dernier jour dans l’ouest du pays pour nous.
Ce soir nous reprendrons l’avion pour Jo’burg, mais il nous reste encore une belle journée pour visiter ce parc. Aujourd’hui, le drive sera consacré à «l’ancienne» partie de la réserve, où se concentrent la plupart des curiosités géologiques, et les paysages les plus grandioses.
Nous démarrons donc dans la pénombre et la fraicheur du jour naissant. A peine arrivés au premier gué de rivière, une ombrette fait ses ablutions dans le courant d’eau traversant la route. C’est une chance, car c’est le seul endroit à découvert. Les abords de la route à l’endroit où l’eau la traverse étant garnis de roseaux d’au moins 3 mètres de hauteur. Nous l’observons un moment, mais les clichés sont malaisés, vu le peu de lumière. 

117. Ces roseaux font plus de 3m de haut...



   Un peu plus loin, c’est une petite famille de 3 klipspringers qui se dore aux premiers rayons, sur de petits rochers. Ils sont si beaux dans cette lumière rouge….
Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin jusqu’au premier site remarquable : Oranjekom.
 On surplombe l’oranje rivier qui au fil des siècles a creusé un canyon absolument gigantesque.  Le point de vue sur un méandre du fleuve est grandiose, plusieurs centaine de mètres plus bas, l’eau s’écoule entre les rochers. Magnifique  mais au combien difficile à rendre sur cliché. Quand je les revisione, j’ai à chaque fois l’impression d’une petite rivière au bas d’un talus, dans laquelle trônent des petits cailloux ; alors que le fleuve et l’à-pic sont aussi impressionnants que les rochers de 3 mètres de haut qui la jonchent. Le soleil de face ne nous facilite guère la tâche mais nous aurons le plaisir des yeux.
Le point de vue d’Ararat, quelques kilomètres plus loin nous réserve le même genre de spectacle à couper le souffle. Il n’y a qu’en étant sur place qu’on se rend véritablement compte de la grandeur des lieux. 

118.Augrabies main fall... Une galère à "rendre"



Le site de fonteintje nous permet de faire une petite ballade à pieds dans le lit d’un ruisseau asséché, où nous verrons des traces de pattes sans en voir beaucoup plus. Mais a peine repris le 4X4, notre route croisera celle du groupe de Gemsboks du parc. Ils sont vraiment très craintifs, et on ne pourra les observer que de très loin.
Prochaine étape : Echo corner, le bien nommé. Une petite étendue d’eau émeraude  encaissée dans une cuvette rocheuse ; et on ne peut s’empêcher comme des gamins de crier des conneries ou de battre des mains pour écouter ce fameux écho. Cela a le don de faire sortir quelques rock dassies qui se demandent ce qui se passe. Une petite partie de cache-cache entre eux et l’objectif plus tard, nous sommes dérangés par un gros 4X4 qui débarque  musique à fond... Il est temps de quitter les lieux.

119. Echo corner



  Nous mettons le cap sur moon rock , énorme mégalithe  poli dont l’ascension sous un soleil de plus en plus chaud est quelque peu éprouvante. La pente est douce, mais longue… La roche lisse est striée par endroit de petites craquelures d’où sortent des damans espiègles. Dont deux tous minuscules qui sont vraiment extras. Ils nous observent et se cachent sans arrêt comme des petits diables sortant d’une boîte.

120. Damans sur Moon rock




  L’heure avançant, il est déjà temps de retourner au camp, pour une dernière ballade  aux chutes et leurs différents points de vue.  3 klipspringers, peut être la famille aperçue le matin, et de nombreux petits lézards colorés peuplent les environs. Un petit zoosterop se cache également dans les roseaux, et une vraie partie de chasse photographique s’engage… Sans réel succès toutefois, il faut bien l’avouer. 

121. Des colonies de petits lézards multicolores peuplent Augrabies Falls



On reprend la route vers l’aéroport d’Upington où l’avion nous ramenant à Jo’bourg nous attend.  Un léger stress sur la route quand on reste un long moment coincé derrière un poids lourd Caltex qui roule au pas, sans possibilité sécurisante de dépassement. Une fois la manœuvre effectuée, c’est au détour d’une courbe que la surprise arrive… Des ânes en fuite galopent sur le bitume… Il ne manquait plus que ca.  Heureusement, on arrive tout juste à temps (ca sonne presque comme un refrain) à l’aéroport pour la remise du véhicule et l’avion. Personne n’est là au comptoir Alamo, et on remet donc la clé dans le box prévu a cet effet. Dommage, on l’apprendra a notre retour… Surfacturation de 50 euros pour «nettoyage» du véhicule… Hum… Louer un 4X4 au Kalahari et râler pour un peu de poussière, je trouve ça quand même un peu fort. Je me promets de ne pas me laisser faire la prochaine fois.  L’embarquement est toujours aussi relax dans ce petit aéroport ; et le vol un peu bruyant nous fait survoler une dernière fois ces étendues rouges que l’on quitte a regret.

Arrivés à Jo’bourg et prise de notre voiture : diantre elle est jaune ! Si on m’avait dit qu’un jour je conduirais une bagnole dorée.  Mais bon, elle roule, que demander de plus ? On se dirige donc vers le Green palms lodge ou nous attend la traditionnelle corvée de chargement de batteries, vidange de cartes, et réorganisation des bagages... Poussiéreux à souhait, car dans un x-trail, pas de coffre pour les protéger des éléments extérieurs.  Le repas du soir se fera au Spur, tradition oblige…
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« Répondre #143 le: 09 Septembre 2008 à 17:41:00 »

Encore de bien jolies rencontres photographiques, j'entends par là, aussi bien animalières que paysages, les chutes J'aime J'aime J'aime J'aime J'aime
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« Répondre #144 le: 09 Septembre 2008 à 17:51:30 »

De bien beaux clichés qui rendent bien compte de l'ambiance.
112, 116 et 118 particulièrement.
Ca donne bien envie...

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« Répondre #145 le: 11 Septembre 2008 à 12:32:20 »

J22 De Jo'burg à Madikwe


   Ce matin, de retour a Jo’burg, on se permet une petite grasse mat’ dans cette journée sans safari.
Le soleil est là, et le gel aussi : notre beau bourdon doré Nissan est en effet recouvert d’une couche de givre matinal.  Le temps d’avaler un petit déjeuner simple et sympa dans la salle à manger du Lodge, et nous voilà en route pour la réserve faunique de Madikwe, au nord ouest de L’afsud, à quelques encablures a peine du Botswana voisin.  Nous avons une réservation pour deux nuits au lodge privé d’Impodimo.  La route se passe sans encombres, même si la sortie de Jo’burg par un itinéraire différent de ce qu’on a l’habitude de prendre nous a fait hésiter quelques fois…
On emprunte la N4 direction Zeerust, passe Rustenburg, et longe le Pilanesberg… Un petit stop en route à Swartruggens, au Wimpy, afin de soulager  notre vessie et avaler un petit burger sur le parking… On ne sait jamais : L’expérience de Tembe nous a servi de leçon ;o).  La route est malgré tout assez longue, et on ne veut prendre aucun risque pour l’arrivée au Lodge.
De fait une fois Zeerust atteint, il y a encore 80 km de route secondaire a se farcir. Les contreforts des montagnes Botswanaises apparaissent, signe que l’on s’approche de notre destination finale.

122. Les montagnes Botswanaises...



   Apres quelques 350 km de route, on atteint enfin la réserve de Madikwe.  Nous sommes à temps pour le lunch de 13H… Même un peu trop tôt apparemment.  On se met à la recherche d’âme qui vive, et finalement, on trouve un responsable qui nous dit que la chambre n’est pas encore prête. Pas de soucis, on attendra. Le lunch –buffet est excellent, et déjà, on reçoit la visite de quelques oiseaux sympathiques, tel un magnifique crested barbet qui semble savoir où s’égarent les miettes…
Une fois le repas achevé, prise de notre chambre. L’employé de la réception semble ennuyé car personne n’est disponible pour porter nos bagages. Bon, bin, on va le faire nous même… Loin de nous l’idée de jouer les divas, mais on a juste un peu l’impression de tomber comme un cheveu dans la soupe depuis notre arrivée.  La chambre est splendide, décorée avec beaucoup de goût. On est littéralement sous le charme. 

123. Notre chambre, Impodimo private Lodge



  La salle de bain est très jolie, avec baignoire sur pieds, douche intérieure et extérieure… La chambre est a l’avenant avec lit à baldaquins, feu ouvert… Le deck en bois où sont installées deux chaises longues donne sur le bush, bref un vrai petit paradis.  On profite un peu de ce confort, le temps d’une douche sur le ponton, et d’une petite relaxation sur le deck avec digestif (assez indigeste en fait).

124. La salle de bain



  Déjà, c’est l’heure du High Tea. A peine le temps de digérer  du lunch que ce sont quantité de pâtisseries et fruits qui agrémentent les présentations avec notre guide : Chris.  Quand il nous demande ce que l’on aimerait voir, la réponse fuse : Wild dogs ! C’est d’ailleurs dans ce but qu’on a choisi cette réserve, qui en abrite un certain nombre.  Mais il faudra évidemment composer avec les désidératas de chacun ;o) 

125. Notre terrasse.



   Départ pour le drive tous excités à l’idée de faire de belles rencontres. Le guide est affublé d’un tracker Shangaan : Ernest. Celui-ci est très jeune (18 ans ?). Les explications de Chris sont intéressantes. On rencontre un beau Koudou mâle sous une lumière se colorant délicieusement. Préambule prometteur… Ernest et Chris analysent des traces au sol, et nous reprenons la traque. On se dirige vers une clairière ou un cheetah semble avoir élu domicile. Apres quelques minutes secouées, entre les buissons, Chris décide de partir avec Ernest pour le traquer à pieds. Pendant 20 minutes, nous serons là, à 6 touristes dans la jeep à attendre leur retour… Infructueux. Une drôle d’odeur de tabac se dégage quand même de leurs vêtements au retour. Comment ne par faire fuir un guépard dans ces conditions se dit on ?  Le drive se poursuit sans rien voir jusqu’au sundowner. : La tradition dont on se passerait bien en réserve privée. Ok, c’est bien agréable de siroter un truc avec des amuses bouches au milieu de la nature, en regardant le soleil se coucher… Mais quand on aime faire des photos, on regarde la lumière disparaitre avec une pointe de déception quand même. Mais vu que c’est une pratique ayant cours dans tous les lodges, soit…
La table est très classe et les zakouskis délicieux.

126. Chris en peine préparation du Sundowner



   Après cet intermède, reprise du drive à la lueur du spot.  On ne verra rien… Le seul moment intéressant sera cet arrêt pour écouter les hurlements d’alerte des babouins sans doute apeurés par la présence d’un léo dans les collines nous dit on.
Retour au luxueux lodge ou l’apéro au coin d’un énorme feu ouvert nous attend. C’est finalement le meilleur moment de la soirée. Un peu déçu par la pauvreté du drive, on prend le souper au Boma, et cela reste toujours une chouette expérience. La soupe butternut-coco est excellente. Par contre la guineafowl qui suit est… Disons... «élastique». Impossible à découper. Un cauchemar…
Retour à notre chambre escorté par Chris armé (le camp n’est pas clôturé), pour une bonne nuit de sommeil.  On découvre avec ravissement que le feu ouvert a été allumé, qu’une petite douceur est glissée sur notre oreiller, et une bouillotte dans les draps. Qu’il est bon d’être chouchouté.
   Un petit parchemin enroulé est également sur notre lit. Il contient une courte légende Zulu, que nous lisons avec plaisir avant de nous endormir….
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« Répondre #146 le: 11 Septembre 2008 à 13:59:07 »

Sympa le lodge  Yes moi aussi j'ai pris en photo toutes les "tentes" où nous avons dormi  Tire la langue
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« Répondre #147 le: 13 Septembre 2008 à 23:16:57 »

J23 Madikwe Nature Reserve

   L’heure du réveil n’est pas trop matinale aujourd’hui, malgré les safaris.  A cette époque de l’année (Juin) l’horaire du lodge est quelque peu décalé, et les drives ont lieu plus tard dans la matinée, en raison des températures basses... On fait confiance ;o)
C’est donc vers 7h00 que le réveil est actionné.  Nous avons tout le temps de prendre une douche avant de rejoindre le petit déjeuner buffet pour 8h00. Cela va à l’encontre de ce qu’on a toujours connu en réserve privée, mais bon, ils savent sans doute ce qu’ils font. 

127. Le petit déjeuner à Impodimo



  Il est donc près de 9h, lorsque le drive démarre. Les différents échanges radio nous apprennent qu’évidemment, les Wild dogs ont été aperçus plus tôt ce matin. On va donc tenter de retrouver leur trace… On va ainsi parcourir un nombre incalculable de kilomètres avec fréquents arrêts pour «suivre des traces», (pause clope en fait, on commence à repérer le truc…). Mais évidemment, rien, on est bien trop tard. On commence à pester un peu, parce que vraiment on ne voit pas grand-chose. La chance n’est pas le seul facteur, se dit-on.

128. Des traces... C'est tout ce qu'on verra de nos wild dogs



   Sur le chemin du retour au Lodge, on apercevra tout de même une girafe ( !) que l’on observera longuement, histoire de… Et quelques petits oiseaux ou animaux dont Chris dira : «quelle chance on a, ca fait longtemps qu’on en avait plus vu par ici…»  Bref, foutage de g...
On rentre tout frustrés au Lodge pour le repas, et heureusement, une belle surprise nous y attend.  En effet, une troupe d’éléphants a décidé de venir s’abreuver dans la piscine !


129. Tous au bar....




C’est un spectacle éblouissant, ils sont véritablement à quelques mètres de nous. Ils boivent tranquillement, sans sembler se soucier de notre présence. C’est vraiment magique. Des femelles, des jeunes, et même un tout petit forment ce groupe. Ils restent là un long moment pour notre plus grand plaisir. 

130. La trompe trempe...



   C’est donc complètement revigorés que l’on  prend le repas du midi, avec un buffet toujours aussi bon. La salade de bananes au curry vaut particulièrement le détour. Vu les horaires décalés ; pas de bushwalk possible malheureusement... grrr.  On se console comme on peut au shop du lodge ;o)
   On profite une dernière fois de notre luxueux deck pour nous relaxer en attendant le drive du soir. Un groupe de babouins passe au loin… 15h, high tea. Quelques écureuils malins ont réussi à chiper qqs biscuits avant l’arrivée des hôtes, et c’est donc la bagarre entre eux et quelques oiseaux pour le miettes. Le temps est toujours au beau fixe depuis deux jours, et le drive s’engage sous un franc soleil. Apres  deux minutes de route à peine, la radio retentit. Chris nous pose un dilemme. Soit on va voir les Wild dogs, qui apparemment sont de sortie pour une partie de chasse ; soit on recherche des jeunes lions qui sont dans le coin. Pas la peine de nous demander ce qu’on préfère... Mais évidemment, nos voisins de jeep choisissent les lions… On enrage littéralement. La majorité l’emporte contre nous.  Adieu le dernier espoir donc, et direction les lions.
Apres une courte route, ils sont là, dans le bush. Deux jeunes mâles, superbes. Ils se roulent dans l’herbe en se faisant plain de papouilles. La scène est très belle, et malgré les hautes herbes rendant la tâche difficile pour les prises de vue, on se délecte de ce moment.  Notre frustration est bien évidemment mise entre parenthèses.

131. Un des deux jeunes jumeaux



Arrivent ensuite une hyène, qui heureusement ne repère pas nos deux galopins qui s’éloignent alors. On a craint un moment la confrontation qui fort heureusement n’arrivera pas ; car on n’aurait pas donné cher de la peau de nos garnements, qui bien que déjà solidement formés, n’auraient pas fait le poids.
On reste donc un moment à observer notre hyène lascive.
 
132.La hyène paisible...



   Ce drive est déjà plus prolifique que les deux premiers réunis. Cependant, il nous faut déchanter, car ce sont là les derniers animaux que l’on verra. sundowner, drive, arrêt nocturne à un point d’eau où rien ne vient..; ; mais écouter les bruits de la savane sous la lune était tout de même grisant.  Retour au lodge, et animation extrême quand l’autre jeep débarque, avec sa troupe d’américains fraichement arrivés on se dit qu’on a encore de la chance de ne pas être tombé dans leur 4X4… Mais on s’étrangle rapidement avec nos paroles quand ils nous annoncent fièrement leur tableau de chasse. Contrairement à nous, ils on choisi les Wild dogs, et ont pu les suivre pendant un long moment ! De plus, au cour de ce premier drive pour eux : rhino ; éléphants, Léopard, et lions… On est verts, et Delphine est prête à exploser de rage.  La chance, ok, mais là… Mauvais choix au départ vu qu’apparemment lions et Wild dogs étaient compatibles dans cette même sortie, et ensuite, mauvais team à notre avis. Un tracker de 18 ans tout à fait inexpérimenté, un chauffeur qui ne pense qu’à se casser fumer des clopes, en nous plantant dans la jeep. On l’a clairement mauvaise.

133.Le Boma nous attend...




   Souper Boma dont on ne se rappelle plus trop, a vrai dire, et dodo, avec une petite boule au ventre tout de même. J’essaie de rassurer Delphine en lui disant que la chance nous sourira demain… Mais elle n’y croit pas. Comment lui donner tort ?
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« Répondre #148 le: 14 Septembre 2008 à 08:58:06 »

La lumière sur le jeune lion J'aime J'aime J'aime J'aime J'aime J'aime

Je comprends parfaitement votre frustration Diabolique Diabolique, déjà qu'un tel Lodge doit couter bonbon, mais en plus si vous n'êtes pas satisfait par les drive ça fait enrager Diabolique Diabolique Diabolique Diabolique Diabolique Diabolique
La chance, oui, y en a quand même une grande part dans les safaris, mais la compétence ou l'incompétence du guide y fait pour beaucoup.

J'espère que le jour suivant sera meilleur.
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"La vie de safari a quelque chose qui vous fait oublier tous les chagrins de la vie et vous donne 24h sur 24, l'impression de boire du champagne.
On est pénétré de la reconnaissance la plus profonde pour le fait de vivre"
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SHABA
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« Répondre #149 le: 14 Septembre 2008 à 12:43:08 »

Photo gag la 130  Souriant  Souriant

La chance est, certes, un facteur de réussite, mais elle doit être provoquée....

On peut circuler dans un "bon coin" sans rien voir, si une paire d'yeux affûtes et avisés ne fait pas son métier....

Mais demain sera sans nul doute... Un autre jour.
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