Merci à tous
, pour votre intérêt à embarquer, avec nous, une nouvelle fois, sur ces pistes, déjà tant de fois arpentées.
Voici la suite, après retranscription de mes pattes de mouches et d'un premier tri photographique, tout cela, en ne négligeant bien entendu pas la sieste salvatrice du WE!
Bon séjour, Dominique... J'avance plutôt au rythme d'un escargot... Donc tu n'auras pas trop de soucis à te faire, pour rattraper la voiture en marche.
3ème jour : Kruger NP : Berg En Dal à SkukuzaDernier jour du mois, où le parc ouvre ses Gates à partir de 5h30 du matin.
On se réveille vers 4h30, le temps de ne pas trop se presser… Et de faire à mon homme, un petit kawa.
On charge le véhicule et direction la porte du camp, devant laquelle, nous patienterons, qu’elle s’ouvre, à l’heure précise.
Il fait encore nuit…
Juste une petite boucle, ce matin… Car nous devons revenir à la réception du camp pour 8h00.
En effet, vu notre arrivée tardive de la veille… Nous devons, nous acquitter, aujourd’hui, du montant de l’escorte.
Nous roulons également, dans Kruger, sans permis
(Mais, nous nous étions arrangé la veille, pour que cela puisse se faire). Permis, que nous allons obtenir, auprès de la Gate de Malelane.
Au programme très matinal, la 110 en terre et en dur.
Au fur et à mesure de notre progression, le jour se lève, sous un ciel bien plombé !
Ca commence fort !
800 Iso, pendant un long moment.
Quelques marabouts d’Afrique, un rollier d’Europe (c’est la première fois, que nous en voyons là-bas et il sera, le premier d’une longue série… Peut-être, est-ce davantage la saison !)
1.
(300 - TC 1.4)
JP est au volant et je me trouve à l’arrière…
Nous savions que les fenêtres arrière du Nissan Xtrail, ne s’ouvraient qu’à moitié, mais je n’avais pas imaginé, à quel point cela me donnerait du fil à retordre !
Avec le bean-bag posé, il reste juste de quoi faire passer l’objectif, pour ce qui se trouve en hauteur, ou plus loin, dans la ligne d’horizon.
Pour ce qui est proche et au sol… Là, ça devient tout de suite, plus problématique, en termes de zones de rotations !
Avec mon mètre 60 précisément…
J’ai la vitre qui m’arrive à mi hauteur des yeux !
Ca, ca ne va pas le faire du tout ! Je ne sais pas humer les odeurs, à plein fouets (rouler en parc, avec les vitres fermées… Inimaginable, en ce qui me concerne) et j’ai la vue, un tant soit peu parasitée.
Solution de fortune, pour rehausser mon fessier, un des Bean-Bag ! Plutôt dur le fauteuil !
Au camp suivant, je pique les oreillers !
Steenbok, rollier à longs brins, un couple de tourterelles en pleine démonstration amoureuse, une girafe qui traverse la piste, avec nonchalance, allant rejoindre le quatuor des copines…
2.
(200 - TC 1.7)
Calao à bec rouge, coucal de Burchell, corvinelle noir et blanc, Autour sombre (pour le coup avec la faible luminosité ambiante et le contre jour en sus, il est vraiment sombre)
Quatre rhinocéros blanc, enfouis parmi les hautes graminées.
Le ciel est vraiment peu coloré (quasi blanc) et il sera difficile d’en tirer un bon parti.
Un couple de vanneaux du Sénégal (une première photographique, pour nous ! Ce séjour, s’annonce tout de même, sous le signe des piafs, que nous n’avons encore jamais rencontré ou encore jamais pu photographier).
Ils sont adorables, de véritables pas de danse, haussés, sur leurs frêles gambettes colorées.
On restera un bon moment, en leur compagnie… Ils vont nous faire devenir chèvres !
Un coup à gauche, un coup à droite du véhicule… Je ne vous raconte pas l’exercice, à moitié courbée, je vaque d’une demi-fenêtre à l’autre !
Paf, ouille ! Je me cogne la caboche sur le toit du véhicule… Bang, un autre coup ! Pif, ca se poursuit !
Décidément, je sens que je vais l’aimer mon côté arrière ! Je commence à grommeler
et je suis littéralement en nage !
Un peu de douceur retrouvée, avec cette petite fusée, nommé hirondelle à longs brins.
Comme prévu, on retourne au camp…
JP, va régler la note, quant à moi, je tente une petite observation piafs, qui se révélera infructueuse…
Un employé du camp, aspirant à grand coup de bruit, les nombreuses feuilles qui inondent le parking.
Direction, la Gate, pour obtenir le permis… Comme, nous avons la Wild Card du voyage précédent, cela facilite les formalités et surtout, nous ne payons pas les droits d’entrée.
Le soleil se lève farouchement et de nombreuses fleurs, mettent ici et là, de la couleur…
Je ne peux m’empêcher !
3.
(TC 1.7)
On remonte la H3 en direction de Skukuza.
La route est inondée de fientes d’éléphants…
Nous apercevrons un groupe d’une dizaine d’individus avec petits.
Calao à bec noir, un rhinocéros blanc assez nerveux, femelles grand koudou, quelques phacochères, des choucadors à oreillons bleus qui s’affairent, dans les bouses et des rolliers en abondance.
Un petit détour, par le Renosterpan… Tant la piste qui y conduit, que le pan lui-même, totalement vides !
Un arrêt à Afsaal… A mon grand regret, une impressionnante quantité de véhicules ont pris la place des nombreux calaos à bec jaune et rouge, qui peuplent, en général l’endroit !
Nous sommes en pleine période des congés sud africains… Et il y a du monde !
Juste le temps de s’enfiler, nos petites tartines au traditionnel gouda, que l’on décampe, avec plaisir de cet endroit !
Encore un petit bout de H3, suivie de la S112 et S114
Des doux bagnards de la savane, accompagnés de quelques zébrons, qui se chamaillent, le spectacle est sympa, mais les herbes sont décidément bien trop hautes…
Classique, mais toujours aussi beaux.
4.
(TC 1.4)
5.
Un jeune traversant la piste
(TC 1.7)
La chaleur grimpe !
On commence à avoir sérieusement chaud… Que cela fait du bien, quand même.
Soudain, arrêt précipité… Une petite tortue léopard (sortie, après les pluies de la veille), quitte le bord de piste, pour aller grignoter quelques feuilles.
On reste là à admirer le spectacle, et comme souvent, les véhicules qui suivent s’arrêtent et leurs occupants, nous demandent, ce que nous voyons ?
L’occasion est trop belle : "léopard dis-je, en marquant un temps d’arrêt avant d’ajouter le tortue !".
Je souris, à la mine enjouée et presque instantanément déconfite, de nos voisins…
Ce n’est pas bien ! Promis, je ne le ferais plus !
Punie
, un martin chasseur à tête brune, trop loin pour mon objectif !
Un magnifique rollier d’Europe.
Un rhinocéros, par contre près, très près !
6.
(TC 1.7)
Un buffle solitaire qui se prend un bain de boue et quelques phacos.
Arrivée au camp de Skukuza, vers 12h30.
7.
(18-70)
8.
JP se coltine la réception, pendant que moi, je rêvasse (Ben, oui, faut bien compenser la gymnastique, que je me tape à l’arrière !
), devant les fleurs de nénuphars et les petits lézards farouches, mais drôlement colorés.
Les clés en poche, direction le bungalow
9.
Notre véhicule (le terrible !)
10.
Il fait une chaleur étouffante, on frôle les 40°C !
Une douche salvatrice et une petite sieste… Qui devait se terminer vers 14h30… Honte à nous (c’est la première fois que cela nous arrive, nous émergeons vers 16h00
)
Fissa ! Fissa, on rempli le bac frigo ! Je pique les oreillers et c’est sous un ciel magnifiquement bleu, que nous reprenons tardivement la route !
Une petite boucle autour du camp et une heure de belle lumière, avant que cette dernière ne décline déjà.
Une trentaine d’éléphants traversent une piste transversale, comme sortis de nulle part !
Dingues, comme des bestioles, si costaudes peuvent se dissimuler, à la perfection dans le bush.
11.
(TC 1.4)
12.
(TC 1.4)
Un martin-chasseur du Sénégal, malheureusement à contre jour, un couple de guib harnaché, aigle ravisseur, quelques impalas
Et un petit clin d’œil
13.
(TC 1.7)
Aux abords d’un des ponts quelques petits crocos et un gravelot à triple collier (une nouvelle première photographique)
Le ciel passe d’un bleu appuyé à des teintes, jaunes et noires, en quelques minutes à peine !
Une des magies de l’Afrique, dont on ne peut se lasser
14.
15.
(TC 1.7)
Aucun babouin, dans les parages, à mon grand regret…
On réintègre le camp
Un premier détour à la station essence (8,32 Rd/ litre)
Un second par le shop
Un troisième par la réception, pour voir la carte des observations (Léopard, lion, lycaon ont été vus, en direction de la Paul Kruger Gate)
Une fois au bungalow, apéro (amarula of course !
) en terrasse, souper rapide, déchargement des photos et l’air co qui fonctionne, à la puissance max !
Une bonne douche et hop au dodo !
A suivre...