Jour 3 - 5 septembre : Réserve de Motswari
Mon TomTom m’indique 62Km – 5H. Je me dis, ce n’est pas possible, il déconne. Je me met en route en pensant que j’allais arriver bien tôt mais tant pis cela me permettra de humer l’air de la brousse. La route jusqu’à l’aéroport de Hoedspruit est très facile et cela me conforte dans mon idée que Tomtom n’a pas ses cartes à jour.
Quelques Kms plus loin, je me rends compte, très vite que Tomtom n’est pas con du tout. En effet on tombe sur ces fameuses « untarred road ». Avec ma petite Toyota, je suis obligé de redescendre très rapidement de vitesse et tombe à 15km/H. Cette conduite me stresse un peu et quand je vois un 4x4 débouler à toute vitesse pour me doubler je me fais la réflexion (Qui se confirmera par la suite) de ne plus louer que des 4x4 si je reviens par ici.
La route me semble interminable et les minutes qui s’écoulent me semblent une éternité. Au bout d’une longue conduite, j’arrive enfin à la Gate de Timbavati. Miracle, là derrière, la route financée par les réserves privées, est en bitume. On est limité à 50 Km/H pour les animaux, mais peu importe, on retrouve des couleurs.
Tout a la fin de cette longue route (Car Motswari est la dernière réserve), on retrouve une route « untarred » pour se rendre au lodge où l’on arrive à 14H. On est accueilli par Nathalie, une française, qui y travaille depuis 6 mois, et qui nous conduit à notre logement. C’est superbe.
On est près du bâtiment où l’on prend sa collation, avant de partir en safari, et du restaurant. Principal. Ce bâtiment donne sur la piscine et une rivière asséchée. Le camp est open et l’on ne peut y circuler seul à la tombée de la nuit.
A 3H30, on va prendre sa collation. On en profite pour visiter le petit magasin attenant et dont s’occupe, entre autre, la manager (Une ancienne directrice de banque américaine tombée amoureuse de l’endroit). Cette petite échoppe sera la plus belle et moins cher de tout ce que l’on verra par la suite et on regrettera de ne pas avoir acheté plus de souvenirs.
On rencontre notre guide ainsi que nos compagnons de safari : deux irlandais, en voyage de noce, hyper sympas et un couple homo américain, un peu coincé au début, mais qui allait être de très agréables « guests »..
On commence le safari par une rencontre avec une jolie antilope : un steenbok. Puis on arrive à un grand point d’eau ou est rassemblé un grand troupeau de buffles.
Après avoir observé les buffles en train de boire et de jouer, notre guide quitte cet endroit assez rapidement ; il a apparemment eu des informations. On se doute qu’il s’agit de quelque chose d’intéressant.
En circulant sur les pistes, on se dit que cette réserve est très « bushy », ce qui se révèlera une constante dans tout notre périple et qui sera une des difficultés majeures pour réaliser de bonnes photos.
Après avoir passé à travers des buissons, on arrive près d’un rhino blanc. Pas facile de prendre une bonne photo, mais bon on n’est qu’au début de notre séjour et on en verra encore se dit-on, et puis on est en vacances et le but est de profiter de l’ambiance.
On aperçoit une girafe et quelques oiseaux mais pas le temps de dégainer. Il est 18H et l’on s’arrête pour la collation du coucher de soleil. On fait un peu plus connaissance avec nos compagnons : nos irlandais sont vraiment très sympa et on accroche très rapidement avec eux.
Il est 18H30, la nuit est tombée et on se remet en route pour le « night drive ». Apparemment, notre guide a reçu une nouvelle information, mais il communique peu. On aperçoit des spots et des voitures à travers les buissons et arbres.
Nous approchons de l’endroit et on se trouve en face d’un léopard, perché en haut d’un arbre, en train de manger une antilope. D’abord priorité aux autres, déjà sur place, mais vous imaginez qu’on est impatient : notre premier léopard ! Il déguste sa proie à travers les branches tandis qu’une hyène attend, en bas de l’arbre, qu’un morceau tombe.
Quand, enfin arrive notre tour, notre guide n’arrive pas à se mettre en bonne position pour une photo car, quelque soit la position il y a de grosses branches qui bloquent la PDV (Il y a encore Nkorho, n’est-ce pas). Il est 18H50 et notre guide décide qu’il est temps de rentrer et qu’on reviendra demain.
A Timbavati, on dirait que les guides se focalisent sur la découverte des « big 5 », ce qui doit sûrement être la demande de la plupart des clients.
Retour au lodge et petite douche avant de nous rendre au boma ou l’on retrouve notre guide et nos compagnons. Les irlandais sont toujours aussi sympas et nos américains se dérident et s’ouvrent à la conversation. Nous ferons connaissance du manager du lodge qui est vraiment très jovial et à l’écoute de ses invités. Sa devise : venez en tant que client et repartez en amis.
Nous allons découvrir la cuisine de Grace, qui a participé a de nombreux bush banquets, et dont on se régalera.
@+
La soirée se termine et tout le monde a envie d’aller se reposer.