Merci
bon, allez... un p'tite suite
Jour 4 : EtoshaDebout 6h00, petit dej, pliage du camp et départ 7h00 pour un premier drive…
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Comme hier, nous verrons aux points d’eau énormément d’animaux assoiffés
et surtout un oryx bagarreur qui jouera les trouble-fête pendant tout le temps où nous resterons. Il a passé son temps à chercher des noises à tout le monde (zèbres et oryx) jusqu’à ce qu’il tombe sur un aussi mal luné que lui, ce qui nous permettra d’assister à une bien jolie rixe…
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Nous allons faire tous les points d’eau qui se trouvent sur notre route et c’est à chaque fois la même foule : zèbres, gnous, oryx, autruches, springbocks (groupés sous les acacias pour chercher l’ombre), très peu d’éléphant , très peu de girafe et pas du tout de Koudou
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En route, picnic dans une aire fermée par des grillages (c’est nous qui sommes enfermés) avec un petit cabanon qui ne laisse pas de doute sur l’usage qu’on en fait… ça calme toute vélléité d’aller faire un petit pipi ! l’odeur est franchement insoutenable (surtout par plus de 40°)
Nous allons avoir 2 calaos pour nous tenir compagnie, ils ne sont pas timides du tout et cherchent à récupérer tout ce qui pourrait échapper à notre vigilance. Au dessus de nous, dans le seul arbre sous lequel nous nous sommes réfugiés un grey go-away nous saoule avec ses Euaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh ! nous nous amusons à lui répondre, ce qui le rend encore plus volubile
ce sera sans aucun doute le souvenir sonore de ces vacances… il y en a partout !
L’après-midi, nous traversons le pan (120 km de long pour 60km de large) et remontons le camp de l’autre côté. Ce pan est vraiment étrange… lunaire presque ! ce blanc tranché avec les herbes jaunes et ces animaux qui traversent lentement… écrasés par la chaleur ! à la quête d’un point d’eau.
Et pourtant j’adore… je n’ai jamais vu un écosystème comme celui-là avant. C’est vraiment beau et j’ai déjà baptisé ce pays celui des contrastes car depuis le début chaque jour nous apporte un paysage différent.
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Ce soir, nous sommes plus doués et plus rapides pour monter les tentes… en 2 temps 3 mouvements le camp est monté. Ce camping est un peu moins bien que celui d’hier et le point d’eau est quasi vide à chaque fois que nous y passons.
Ce soir nous goutons l’oryx, j’ai honte de le dire mais c’est franchement délicieux…
Comme je n’ai pas fait de reconnaissance en plein jour, je trouve le moyen de me paumer en revenant de la douche… un ballet de frontales déambule autour de moi interrompu par des « hello » mais comme je n’ai pas non plus noté le numéro de notre camp site, ça ne sert à rien que je demande mon chemin… l’air d’un con la mère Floflo avec sa serviette et sa trousse de toilette en pyjama / tong avec sa frontale !
par chance… j’entends le rire de Vincent sur ma droite… puis ça parle français… YES ! j’ai retrouvé notre camp… ouf ! mais j’ai du quand même faire un sacré détour…