Ou plein aux as ?
Peut-être, mais plein aux as où non, le boîtier lâchera quand bon lui semble...
Et si possible au plus mauvais moment.
je peux t'assurer que beaucoup de photographes n'en n'ont rien à fiche du matos qui n'est pas à eux... c'est triste mais c'est comme ça...
Le pire, c'est que je te crois !
Cela me rappelle une anecdote vécu :
Après l'école, un camarade de classe est monté à Paris pour faire un stage à l'AFP.
Lui, petit stagiaire, bossait avec son propre et maigre matos...
Et j'ai eu le malheur de lui prêter le Nikkor AIS (à lépoque) 180 mm f/2,8 ED que je venais d'acheter :
une occase état flambant neuf et sans aucune trace durement payée 500O FF !!!
Le prêt s'est prolongé et au bout de quelques mois j'ai voulu récupérer le caillou
avec lequel je n'avais fait que quelques rouleaux au tout début, à l'occasion d'une soirée
avec des amis, passée chez lui et son coloc...
Je lui réclame l'objet, et il me dit qu'il est dans sa saccoche photo dans sa chambre... J'y vais...
Et là, c'est le drame !!!
Je trouve la saccoche ouverte, sans cloisonnement, avec tous le matos en vrac,
sans aucun bouchon de montés sur les objos, ni à l'avant, ni à l'arrière.
J'extirpe mon 180... Misère !!! Le cylindre est bigné et rayé de partout,
la bague de MaP a des "points durs", et la monture du filtre UV vissé à l'avant est faussée,
impossible de le dévisser et il est "mortellement" rayé : "ben oui, quoi, il est tombé rien qu'une fois,
mais tout va bien, hein". La lentille arrière est aussi légèrement touchée... Et j'en passe...
Le reste du matériel est dans un état semblable ou pire; bref, avec un tel délabrement,
il aurait pu aisément faire croire à n'importe qui qu'il revenait d'un reportage au Liban
ou de je ne sais quel champ de bataille... Alors qu'il ne faisait... Que du people !
Je fais alors un mini scandale public et lui dis que puisqu'il voulait essayer mon 180
avant de s'en offrir un, il n'avait qu'à me donner pour celui-ci ce que je l'avais payé,
maintenant qu'il l'avait adopté (6 bons mois) et "baptisé"...
Incompréhension totale au début !... Il ne voyait vraiment pas le problème,
"et que c'était comme ça chez les reporter; pas le temps de remettre les bouchons,
les compartiments dans un sac, ça ralenti aussi, etc... Usure tout à fait normale, quoi !..."
Mais heureusement que les autres convives étaient quasiment tous des photographes et amis
qui avaient tous voulu voir et essayer le légendaire objectif quand je l'avais eu
et dans quel état je l'avais perçu à l'origine... Je n'ai eu gain de cause que grâce à leur soutien.
Sans témoin, je n'aurais eu aucune chance d'obtenir réparation sans me fâcher définitivement.
Il m'en a d'ailleurs gardé une certaine rancune un certain temps
Après cela, je n'ai que très rarement prêté mon matériel, à des gens de totale confiance
et qui parfois me prêtaient le leur, uniquement sur de très courtes périodes...
Examen minutieux au retour et refus définitif aux moindres preuves ou soupçons
d'irrespect envers le matériel...
A+ !
Msongo.