Reportage effectué au Mozambique en Mars 2006 dans la région d'Inhabane.Avec l'autorisation de Handicap International et de la société Apopo.
La fabrication d'une mine terrestre revient à 3 $; son enlèvement à 1 000 $; son coût humain, lui, est difficilement appréciable.
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Le territoire du Mozambique est truffé d'un million de mines terrestres prêtes à exploser. Souvent, ces engins ont été placés dans les endroits où ils sont susceptibles d'être le plus meurtriers, c'est-à-dire dans les champs, aux environs des écoles, à proximité des puits et des pompes à eau, ou le long des routes et des sentiers menant aux marchés. C'est ainsi que les mines continuent d'estropier et de tuer des centaines de personnes chaque année et qu'elles ont, encore aujourd'hui, des effets dévastateurs sur les collectivités et les familles dont elles entravent le progrès. (Source ACDI)
Les activités de Handicap International au Mozambique sont nées d’une intervention d’urgence en 1986, liée à la situation de guerre civile .Handicap International a développé ses efforts durant ces dernières années, dans les provinces de Sofala, Manica et Tete, pour la zone centrale du pays, et dans celles d'Inhambane et de Maputo, pour la zone sud.
Le projet de déminage (auquel est associé une composante « Mines et développement rural ») sert à prévenir les risques d’accidents dus aux mines et une composante socio-économique vient compléter ces activités en stimulant le développement des populations affectées / infectées par ces mines et munitions.