J5 : Kruger NP (Satara vers Olifants)Température très clémente, ce matin : 17°C ! Par contre le ciel restera grandement plombé, une bonne partie de la journée
H7 jusqu'à la S12 et les traditionnels hippos au Nsemani Dam, suivi de la petite boucle en terre S12 complètement désertique !
Une autre piste et d’autres chances… S40 : quelques buffles et un bien joli harem d’impalas
tenu par les cornes de maître d’un grand mâle tout moucheté de volantes !
Le pauvre ne savait plus où donner de la tête, pour mettre en avant ses atouts de séduction.
La lumière matinale est splendide et on assiste aux derniers réveils de quelques individus du groupe. D’autre part, nous sommes seuls (pas d’autres véhicules) et cela est fort appréciable.
Plus loin, le ronronnement de la voiture sera hautement détourné au profit de nombreux barrissements.
Une bonne trentaine d’éléphants s’agitent dans le lit d’une rivière asséchée, soulevant de leurs grosses paluches la poussière qui traine lascivement au sol. Quelques jeunes s’adonnent à des jeux de trompes, avant de se faire rappeler à l’ordre, par les anciens.
Rencontre bien plaisante, surtout que nous sommes à distance respectable !
On croise, un véhicule dont les occupants sont à la recherche minutieuse d’un léopard qui a été spotté dans le coin… La végétation arbustive est très dense et malgré notre bonne volonté (pleine d’ardeur
) pour les aider à scruter… Eux et nous, finirons par poursuivre bredouilles !
Petite halte au Timbavati picnic spot (sans intérêt), ainsi qu’au Hide de Rateplan (complètement à sec).
Reprise donc de la piste 127, histoire d’espérer un peu d’action.
Nous n’avons pas été déçus, un troupeau d’une cinquantaine de têtes d’éléphants.
Y en avait partout, ça déboulait dans tous les coins, à droite, à gauche, devant et derrière le véhicule sur la piste… Entre l’envie & le besoin de réaliser des photographies et l’attention à porter pour éviter l’encerclement serré… Nous avons eu fort à faire, en termes de vigilance.
D’autant plus qu’Il y avait de nombreux petits
Emotionnellement ce fut très excitant…
Nous ne les quitterons que lorsque le groupe entier commencera à s’enfoncer dans la savane.
Quelques fleurs ajoutent avec délicatesse, une touche de couleurs à cette étendue d’herbes jaunies.
Reprise de la H1-4 jusqu'au Ngotso Dam et nos premières outardes Kori (au nombre de 6) du Kruger. Le paysage est totalement différent de celui du Kgalagadi Transfrontier parc cet il est amusant de les voir évoluer dans un tout autre environnement. Photographiquement par contre, l’exercice sera, en ce qui nous concerne plus compliqué. Les herbes sont assez hautes, malheureusement.
Une petite tortue léopard traverse la piste goudronnée, sans perdre de temps… Il a plu hier, un bien bel incitant pour la faire sortir de l’ombre.
On croise quelques véhicules et on s’échange des bons plans, respectifs…
Un gd veinard, nous raconte que sur cette même piste au départ de Satara ce matin, un léopard est resté couché sur la piste pendant 40 minutes… Ben voilà, fallait qu’on choisisse encore un autre itinéraire
, décidément ce n’est pas de bol !…
Comme quoi, être à la bonne place au bon moment, on ne le dira jamais assez
Tous très sympa hormis un empaffé qui nous demande, si nous n’avons pas croisé de cats today et comme la réponse fut négative… Nous avons eu une fin de non recevoir, avec un détalage en trompe !
D’ailleurs mal lui en a pris car peu de temps après, au Ngotso Dam : un couple de lions roupillait sur le promontoire, longeant le point d’eau.
Certes, ils sont assez loin (150 m) et que peu actifs… La journée étant bien avancée.
Seule la femelle se hasarde un peu plus loin, cherchant on ne sait quoi… Le mâle, lui ne bougera pas d’un poil ou presque.
En reprenant la H1-4, on tombe sur un bon groupe de babouins… Chouette alors.
Contraste entre des scènes plutôt ahurissantes (l’un deux n’hésite pas à nettoyer le trou de pet de son voisin avec conviction, doigt, langue… Tout est bon pour rendre l’orifice nickel !
) et des scènes de tendresse entre une mère et son tout petit dont la gueule est encore toute rosée. Ceci dit, il sait déjà très bien froncer les plis de son front !
J’aurais aimé resté encore et encore… Mais les baboons, ce n’est pas le truc de JP et comme je lui en servirais, quasi chaque jour… Il fut bien faire des compromis, surtout que ce n’est pas moi qui tiens le volant !
H1-4 jusqu'à l'embranchement de S89, pas mal de waterholes et l’occasion de rencontrer plusieurs herbivores : zèbres (dont un petit tétant sa mère), impalas, phacochères…
Un éléphant solitaire également, à la défense cassée.
Il se trouve en bordure de piste… Bien crotté et très calme, ce qui nous permettra de rester en sa compagnie, un assez long moment.
On quitte la route goudronnée, pour une piste de terre, la S89… Une seule girafe, pour compagne.
Par contre un bruit assourdissant, au niveau de la roue de devant… M***, j’espère qu’on n’a pas crevé… Une petite inspection ultra rapide et heureusement, il ne s’agit pas de cela…Apparemment, ce serait un des colsons qui tient l’enjoliveur qui fait des siennes. On regardera à cela, dès que nous serons au camp…nous n’en sommes plus très loin.
S90 jusqu’au (Reitz Pontoon) : quelques piafs (ce sont des endroits de prédilection pour les observer) & hippos
Un léopard a été spotté tous les jours près de Balule mais en ce qui nous concerne... Nous ne verra pas vu l'ombre d'une tache, dans ce secteur!
S92 et un couple de calao à bec jaune, s’adonnant comme des petits fous à l’inspection des crottins d’éléphants secs, histoire de choper de minuscules bestioles à manger. Scène très sympa.
Arrivée vers 15h00 à Olifants.
Le temps de récupérer les clés, de décharger une partie des bagages.
Le point de vue du camp sur la vallée est sublime… Quelle étendue. L’on distingue même les hippos qui prennent un bain de soleil.
Un endroit, où l’on passerait des heures à rêvasser… Si toutefois, quelque chose de plus intéressant ne se déroule pas aux alentours.
Et ce fut le cas, quelques vervets font les pitres sur les branches d’un arbre et s’adonnent aux joies du bain dans une petite vasque (j’avais jamais vu ça ! Le vervet nageur !) Trop mignon… Ceci dit, point aisé d’en saisir les instants car ils sont très rapides et cela se déroule sous l’arbre où les comparses gigotent ! De là, à ce qu’ils me tombent sur la tête, il n’y a qu’un pas et je ne tenterais pas le diable, trop longtemps !
Un dernier petit tour sur les pistes, avant de réintégrer le camp pour 17h30.
L’essentiel de l’activité observée se déroulera au départ du pont d’Olifants. Sur ce pont on peut descendre du véhicule entre l’espace des 2 bandes jaunes tracées au sol.
Une famille d’éléphants traine lascivement parmi les nombreux papyrus, mais surtout 3 jeunes sont affalés sur une bonne couche de sable et se taquinent… Coups de pattes, de trompe… Rien n’est laissé au hasard ! Autant dire que la carte mémoire a chauffé durant ce moment.
En fin de pont, des babouins tout aussi déjantés font des cabrioles, sur les barrières… La lumière est faible et ça bouge dans tous les sens… Quelle énergie, à déployer pour les suivre.
C’est sur ces deux scènes, bien sympas, que nous réintégrerons le camp.
Passage par la pompe essence obligé et négociation avec le pompiste pour débarrasser, notre carrosserie et pare-brise du goudron (cfr épisode du deuxième jour !)
Cela se fera demain, en soirée. (étant donné que nous restons 2 nuits à ce camp)
Notre bungalow se trouve à une dizaine de mètres de la clôture et on a une vue sur la vallée (chouette !)
Il fait encore très chaud et une tite salade de tomates fera l’affaire pour souper !
Fin de soirée traditionnelle, déchargement des photos… Un p’tit verre d’Amarula etc…
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