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Auteur Fil de discussion: Tanzanie : les Parcs du Nord  (Lu 39829 fois)
babelilu
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« Répondre #60 le: 10 Mai 2007 à 06:52:29 »

Oh mais comme ils sont beaux ces petits lionceaux... Mais quelle chance tu as eu, c'est incroyable !!!  J'aime J'aime J'aime
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La vie est bien trop courte pour s'embêter alors profitez-en à fond !
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« Répondre #61 le: 10 Mai 2007 à 16:51:15 »

Oui beaucoup de chance Sourire Sourire Sourire
Pour la petite mangouste j'étais couchée à plat ventre devant elle, je n'ai pas osé faire la même chose avec les lions Grimaçant Grimaçant Grimaçant Grimaçant

C'est vrai qu'à la façon dont je raconte et enchaîne les rencontres on pourrait être tenté de croire que l'on arrête pas de voir des animaux et des scène particulière, un comme ce qui ce passe à la télé dans un reportage animalier.
Mais en réalité il y a parfois(souvent) de long moment ou l'on ne voit strictement rien bouger.
On peut partir aux heures dites idéales de safari, le matin de bonne heure et le soir en fin d'après-midi et ne pas croiser d'animaux. Et puis on peut être aussi en route aux heures les plus chaudes de la journée et en voir.
Dans le Ngorongoro il y a aussi des endroits à des moments où on ne croise ni poil, ni plume et pourtant avec un diamètre de 19km...
Et dans le Sérengeti si immense, quand on prend une carte et que l'on voit le nombre de pistes sur lesquelles ont doit impérativement rester, relativement peu élevé par rapport à la superficie, et que l'on fait toutes ces rencontres, c'est quand même extraordinaire. Heureusement beaucoup d' animaux sont territoriaux et les guides connaissent bien en général leurs habitudes.

 
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"La vie de safari a quelque chose qui vous fait oublier tous les chagrins de la vie et vous donne 24h sur 24, l'impression de boire du champagne.
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« Répondre #62 le: 10 Mai 2007 à 18:26:03 »

Nous finissons finalement par arriver au fond du cratère, environ 19km de diamètre au point le plus large.
Nous dirigeons vers la Leraï forest pour un arrêt vidange du café du matin.
En chemin nous rencontrons une outarde Kori, une autruche mâle qui n’est pas décidée à nous accorder un regard tant elle est occupée à se nourrir. C’est drôle après quand elles se redressent (les autruches en général) on peut suivre la progression du bol alimentaire le long de son cou.





Oui bon, Ok Julius encore un arrêt devant ces cobes Défassa à l’entrée de la forêt, oui c’est des yellow barked acacias, on est heureuse de le savoir, mais si tu ne veux pas une inondation dans le bus, vite ça devient urgent.



Ouf ça va mieux ! Maintenant on peut regarder les alentours et les arbres.
Je raconte à Nath que lors de mon voyage précédent c’est là que l’on avait pique-niquer, et qu’un vervet c’était glissé dans le 4X4 par le toit et nous avais piqué notre pain qui était pourtant bien emballé, entre le moment ou Julius 1ier (celui qui parlait français à l’époque) était sortie de voiture et faisait le tour par l’avant  et le moment ou il ouvrait l’autre portière pour sortir plus commodément le casse croûte. Et nous on été encore à l’arrière occupé à rassembler nos affaires. Il y en avait même un qui était venu directement se servir de la salade de pâte en plongeant sa petite main dans le récipient.
Mais aujourd’hui à 10h du matin, pas de vervet monkey, ce n’est pas non plus l’heure du pique-nique. Clin d'oeil Grimaçant

On repère à la jumelle près de l’hypo pool de Gorigor swamp un rhino noir, mais bon c’est rien de dire qu’on est loin et comme y a pas de piste d’accès on approchera pas plus.
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« Répondre #63 le: 10 Mai 2007 à 18:38:19 »

Nous repartons et allons faire un tour du côté du lac Magadi ( alt.1722m ) où il y a aussi au nord-est un hypo pool. Dans la région les lacs sont souvent Magadi (salé). Il n’y a pratiquement pas de flamants roses à cette époque, un ou deux esseulé, c’est tout.
A l’hypo pool nous voyons… des hypos bien sur et ils sont couvert de, je crois que c’est des hérons garde-bœuf. Une femelle hypo nage, ou patauge dans son coin en compagnie de son petit. Elle le tient visiblement à l’écart des autres.



Plus loin la Munger river après avoir traversée le Mandusi swamp, sert d’abreuvoir aux zèbres et aux gnous avant de rejoindre le lac Magadi.
C’est un va et vient d’animaux qui viennent boire, le plus près de nous se sont les zèbres.







Nous traversons la rivière, ce n’est pas un gros exploit, elle est peu profonde et fait à tout casser 2 ou 3m de large. Des gnous et des zèbres repartent vers les zones de pâturages, qui au pas, qui au galop, en arrière plan une ligne blanche qui est le sel du lac et au dessus les flancs bleutés du Ngorongoro dont la cime est enfin visible, les nuages ont enfin lâché prise, et on ne devrait pas tarder à voir paraître le soleil.



Plus loin, dommage loin de nous, 4 guépards sont étendus dans l’herbe, un seul est bien visible car il est couché sur un plissement du terrain mais ça suffit pour qu’on le distingue mieux que les autres.




 Bon, on continue, ils ont l’air décidé à faire la sieste et nous on commence à avoir faim il est déjà midi et demi et on a encore une bonne demi-heure de piste jusqu’à l’aire de pique-nique de Ngoitokitok spring.

Embouteillage juste avant d’y arriver. Et OH !! On est affamée, on mangerais volontiers… tient un phaco, pourquoi pas ? J'aime Grimaçant Grimaçant Grimaçant
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« Répondre #64 le: 10 Mai 2007 à 19:06:35 »

AH oui, y en a une qui a eu la même idée ?
Et oui, on a manqué la scène de chasse mais la curée n’est pas finie, à vrai dire elle a entamé le morceau avant qu’il soit mort.
Oui âme sensible s’abstenir. Triste Triste Triste

Je vous décris ce que l’on a pu observer à la jumelle, pendant que mon lion domestique, lui chasse les mouches.
Donc on est sur la piste qui mène à l’aire de pique-nique, ce n’est pas très plat à cet endroit, il y a quelques plissements de terrain, ce qui fait que certains véhicules sont sur une butte, et d’autres, dont nous, dans le creux. Mais ça ne fait rien, on arrive à voir un peu ce qui se passe et surtout on entend. Choqué
La lionne est toute seule sur ce coup là, au moment où l’on arrive elle traîne le cochon dans un fossé, zut,  et puis elle se couche plus ou moins dessus et commence à le dévorer pendant qu’il est encore vivant, et comme elle l’attaque par l’arrière  train on l’a entendue encore un bon moment.
 Dans ces instants, le temps semble suspendre son vol (comme c’est bien dit), on a l’impression que les minutes deviennent des heures.
Evidement dans le Sérengetti, tient c’était seulement la veille, elles étaient trois lionnes sur un malheureux phacochère puis les mâles ont rappliqué, le cris avaient été vite éteint.

Mais la elle est toute seule, et le phaco avait l’air d’être gros, donc c’est peut être moins évident. En plus et je ne crois pas me tromper, je crois que c’est la jeune lionne croisée ce matin, d’autant plus qu’après notre casse-croûte à nous, on l’a verra en train de peiner à emmener la carcasse en direction de là où on avait laissé la femelle et ses petits.

Après 10 15mn on n’entend plus rien,et ça ne gigote plus non plus et elle est plus dissimulée dans le fossé. Alors on gagne enfin l’aire de pique-nique.
 
Et on ne peut même pas être tranquille !!!!
Non seulement  il y a du monde, beaucoup, beaucoup de monde, mais il y a un fichu lion à l’imposante crinière ébouriffée qui fait la sieste, enfin qui voudrait bien faire la sieste si tout ces paparazzi n’était pas autour de lui.






Oui, juste en bordure de l’aire de pique-nique. Il y a bien une dizaine de véhicule autour du rocher où il est étendu, et bien le double face au lac de gens pique-niquant.



Un conseil sur cette aire, ne sortez pas de la voiture pour pique-niquer, non pas à cause du lion mais à cause de tous les rapaces et autres oiseaux qui passent carrément à l’attaque, vous serez plus tranquille pour manger votre lunch box, et puis après vous pourrez vous dégourdir les jambes en paix pendant que les autres idiots ont voulus à tout prix manger dehors.
Moi après le repas j’en profite pour traquer quelques petits piafs dans un buisson, puis la tête à l’ombre du minibus je m’étends pour faire la sieste pendant que Julius est allé tailler une bavette avec les autres chauffeurs.






Et le lion, il en a eu mare de tout ces clic-clac, il est partit… je ne sais pas où.

Il n’est pas loin de 14h30 quand nous repartons, nous apercevons donc au loin la lionne qui remonte en traînant le phaco, elle le tient dans sa gueule, et tout le reste de la bête traîne entre ses pattes avant, elle fait 10m puis se repose et reprend son souffle, malgré la distance  je vois bien ses flancs se soulever, grâce aux jumelles.




On verra peu d’animaux cet après midi, une autruche femelle,des phacos, un vieux buffle, et puis en reprenant la piste pour sortir on apercevra un guépard assis mais très loin sur une colline et plus loin deux lions, probablement ceux de ce matin, mais c’est plus des silhouettes que l’on distingue.




16h30 nous arrivons au lodge, embarrassées par notre bardât, sac photo, coupe vent, polaire, bouteille d’eau, mais nous ne nous précipitons pas vers la chambre. Nous allons occuper l’un de ces fauteuils en toile qui sont à disposition devant les baies vitrées du bar et de la salle à mangé, puis pendant que l’une garde un œil sur les affaires, l’autre va cherché café et biscuits qui sont à disposition dans le hall. C’est l’heure du tea time.
Quelques personnes autour de la piscine, mais personne dedans, il y a du vent et il ne fait pas si chaud que ça, même pour nous qui sommes légèrement abritées et bien exposées au soleil.

N’est ce pas le paradis ? Le soleil descend doucement derrière l’autre rive du cratère, l’ombre progresse peut à peut au fond. Une tasse de café en équilibre sur l’accoudoir, le soleil qui nous chauffe délicieusement la face, des souvenirs…. des SOUVENIRS impérissables d’une fabuleuse journée de safari.
Que demander de plus ? Une deuxième tasse de café ? Hakuna Matata, je me lève et j’y vais.








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« Répondre #65 le: 11 Mai 2007 à 12:52:07 »

Superbe récit , superbes photos , superbes lodges ... qui nous rappellent nos safaris d'antan (1970-1978) ...
merci de nous rafraîchir aussi agréablement une mémoire ... défaillante ... par des vues qui nous replongent en plein dans cette Afrique qui ... à l'époque était nettement moins envahie par les touristes ...
Tous nos safaris ont toujours été faits avec notre véhicule ...
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« Répondre #66 le: 12 Mai 2007 à 11:43:37 »

Vendredi 24 septembre 2004 : Ngorongoro



C’est notre dernière journée de safari, demain c’est l’envol pour Zanzibar.
Je m’aperçois que j’ai dit une ânerie précédemment car on est partie plus tôt que la veille, 7h, et contrairement à se que je disais  on n’a pas attendue 8h pour entrée dans le parc. Désolée.


On est partie plus tôt mais personne n’est au rendez vous ce matin, pas une plume, pas un poil pendant une bonne heure.





Il fait un peu moins frais ce matin, les nuages sont plus hauts qu’hier  se déversant par-dessus les crêts, comme une vague géante, c’est magnifique.



Enfin nos premières rencontres, des phacochères, un golden chacal, c’est la première fois que j’en vois un. Je trouve que ça ressemble  beaucoup à un renard.





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« Répondre #67 le: 12 Mai 2007 à 11:58:24 »

Et puis sortant visiblement d’un bain de boue dans le Gorigor swamp, apparaît cette silhouette reconnaissable entre toute d’un guépard. Il y a à ce moment la, une magnifique lumière qui dore les herbes et en arrière plan s’élève la masse bleuté des flancs du cratère.







Il hésite avance dans un sens, puis dans l’autre le regard porté au loin. Nous avançons ou reculons pour nous approcher au plus près, sans toute fois le gêner.





Je devrais peut être dire la. Dans un premier temps on a cru qu’il venait de manger vu l’état de son ventre, et moi je n’ai pas vue ce qui se cachait ou pas sous la queue. Mais plus tard on apprend que d’autres l’on vue partir en chasse.
 Donc gros ventre, mais ventre vide, devrait normalement dire femelle portante. Vous n’êtes pas d’accord ?

En tout cas, même boueux  jusqu’à mi-corps et ventre arrondie ça reste un bel animal.

Pourquoi on a raté la scène de chasse ? Parce que l’on a enfin repéré un rhinocéros noir dans les hautes herbes. Le problème c’est qu’il est loin et qu’il est couché dans l’herbe. Alors faut vraiment une bonne vue pour repérer les cornes et même quand il se met debout pour brouter, comme il baisse la tête…. C’est quand même vraiment pas de chance pour nous.



Nous poursuivons notre piste, dans la Leraï forest, ou l’on peut voir deux éléphants s’occuper des branches et de l’écorce d’un yellow barked acacia. Impressionnant. Je ne s’est pas si c’est eux qui l’on mis à terre, mais ils s’en donne à cœur joie pour le « brouter ».



Il y a peut d’éléphant dans le Ngorongoro, ce ne sont que des mâles, certains avec de grandes défenses. Les femelles accompagnées de leur petit trouvent la pente trop raide pour descendre dans le cratère.
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« Répondre #68 le: 12 Mai 2007 à 12:41:40 »

Encore des golden chacals, un couple cette fois ci. Puis du côté de l’autre route d’accès au cratère près de Sénetto spring, c’est le croisement poussiéreux entre les troupeaux sauvages de zèbres et de gnous et les troupeaux domestiques des Massaïs, qui sont autorisés à mener boire leur bêtes dans le cratère.



Nous continuons notre route au large du lac Magadi, et nous assistons à la lutte entre deux hyènes pour les restes d’une tête de gnou. Quelques chacals attendent à distance d’avoir accès à d’éventuels restes.
 Nous continuons la piste au plus près du flanc ouest, nous croisons cette fois un troupeau Massaï qui va en direction d’une sortie du cratère par des sentiers uniquement foulés par le bétail et les pieds humains, pas de voiture.
Grossièrement entre Engitati hill et le Mandusi swamp, nous tombons, et nous ne sommes pas les seules, sur une lionne entrain de finir de festoyer.



A vrai dire je crois bien qu’elle à le ventre plein, mais qu’elle hésite à quitter « la table » pour laisser la place aux autres prédateurs. Un chacal ou deux essaye bien une approche timide, mais il suffit d’un regard de la lionne pour qu’ils s’éloignent de nouveau.
Finalement elle décide de s’éloigner, mais après deux trois mètres elle se retourne brutalement faisant fuir un chacal téméraire qui s’était avancé trop vite. Mais non décidemment, elle a le ventre trop plein pour s’attarder plus longuement. Elle s’éloigne en direction de la piste  et passera nonchalamment entre les voitures.







Pendant ce temps c’est la ruée, d’abord les chacals, puis une nuée de vautour qui viennent s’abattre près de la carcasse.





Des hyènes rappliquent et viennent mettre bon ordre dans cette pagaille. Elles d’abord. Parfois c’est les hyènes d’un côté les chacals de l’autre, parfois un vautour vient trop tôt et une hyène bondit gueule ouverte prête à saisir l’importun en vol. Parfois c’est la bagarre entre deux hyènes. On sent vraiment la tension qui règne entre ces différents charognards. On voit vraiment les chacals à la fois sur leur garde et en même temps près à saisir la moindre opportunité de chaparder un morceau.








Après un long moment d’observation, Julius nous emmène du côté de  Engatati hill.
Le coin n’est pas vraiment beau car l’herbe a été volontairement brûlée par les rangers.

Mais nous avons la chance incroyable d’apercevoir deux servals, cet animal plutôt méconnu. Car il est vrai qu’il fait rarement l’objet d’un reportage, et qu’on le voit rarement dans les reportages classiques sur l’Afrique.


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« Répondre #69 le: 12 Mai 2007 à 12:56:40 »

Après qu’ils aient disparus, nous retournons vers le festin, nous croisons à distance deux hyène dont l’une tien encore entre ses mâchoires un morceau de…viande. Heuh?



Il semble y avoir deux clans de hyènes les premières qui sont sur la carcasse, ne laissant pas les autres, dont une noire de boue, approcher.
En arrière plan, aussi incroyable que cela puisse paraître, les Massaïs font avancer leurs troupeaux





Plus loin sur la piste, nous retrouvons plusieurs lionnes couchées en plein soleil, l’une d’entre elle profite de l’angle d’un pare-choc pour se gratter. Je ne vous raconte pas la tête du touriste qui est dans ce 4x4 et qui n’arrive pas à prendre la photo de la lionne se frottant à son véhicule, alors que tous les autres dont nous, sommes bien placées pour le faire.
Ensuite elle va nonchalamment s’allonger au milieu des voitures pour faire la sieste.







Nous finissons de boucler notre large tour  autour du lac Maradi et nous gagnons la Leraï forest pour notre dernier pique-nique en safari.
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« Répondre #70 le: 12 Mai 2007 à 13:16:03 »

L’après midi, Julius nous ramènera près de la  Engatati hill que nous gravirons par le côté le moins pentu. Dans les cendres noires nous verrons de nouveau, oh chanceuses que nous sommes, un serval et cette fois il est en chasse.
Il ratera le premier coup mais se rattrapera au deuxième.
Si vous avez des chats ou si vous en avez déjà vu chasser dans la campagne, le serval s’y prend de la même façon. Affût, les 4 pattes replier sous lui, puis il se lève en arrondissant le dos et hop pendant que les postérieurs le propulse, les  deux antérieurs s’abattent sur la proie.

Comme l’endroit où il chasse est très dégagé, il attrape sa proie entre ses mâchoires et s’enfuit, pour gagner l’abri des hautes herbes. Les photos sont déplorables, mais c’est encore un souvenir inoubliable.









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« Répondre #71 le: 12 Mai 2007 à 13:28:53 »

Après un bref arrêt au sommet d’Engatati Hill d’où nous avons une vue magnifique sur l’ensemble du cratère, nous faisons demi tour et commençons à prendre le chemin de la sortie.







Nous croisons encore quelques gnous et zèbres revenant de s’abreuver.
Il y a grâce aux nuages défilant dans le ciel, des jeux d’ombres sublimes se forment sur les herbes et les collines alentours.








Nous prenons une dernière fois la piste de sortie du cratère, et nous regagnons le lodge.





Comme la veille, nous attendrons tranquillement la venue du couché de soleil en buvant un café accompagné de quelques biscuits, en rêvant à ce moment là, qu’il n’y a pas tant de différence que ça, entre ce qu’ont vécue un Hemingway une Vivienne de Watteville ou une Karen Blixen et nous.
 


                                          FIN
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« Répondre #72 le: 12 Mai 2007 à 18:00:54 »

Superbe reportage de partage . MERCI
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« Répondre #73 le: 12 Mai 2007 à 19:06:35 »


Isa

Ce moment de pur bonheur en pleine nature m'a fait un bien fou ...quel magnifique récit et que de magnifiques photos  Sourire

Du fond du coeur  , merci pour ce partage     Sourire
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« Répondre #74 le: 12 Mai 2007 à 20:37:06 »

Superbe carnet !  Yes
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