Carnet en images d' un voyage d' une semaine en Mauritanie.
Après un premier voyage en trek de 15 jours dans le splendide Adrar mauritanien en 2002, l' envie très forte de retourner dans ce très beau pays est enfin assouvie 5 ans après ; cette fois, ne bénéficiant que d' une semaine, ce sera un voyage "découverte" en 4x4, formule moins satisfaisante car permettant moins l' immersion réelle, mais bon ...
Convocation à Roissy le lundi 9 avril à 3h00 du mat' pour un décollage à 5h00 : horaire pas très pratique, mais il en va ainsi des vols pour Atar.
Du coup, on arrive à 8h00 heure locale, et on peut ainsi bénéficier d' une première journée complète.
Nous faisons, Béatrice et moi, connaissance du reste du groupe... 2 personnes seulement, qui s' avèreront très sympa, Marine et Colette. Chouette, un groupe de 4 ! Moi qui n' aime pas les gros groupes, je suis ravi ! En plus, ce circuit assez inédit n' est pas très couru, les gens allant pour la première fois en Mauritanie préférant à juste titre la beaucoup plus spectaculaire région de l' Adrar
: on ne croisera donc strictement aucun autres groupes durant ce périple !
Nous faisons aussi connaissance de l' équipe accompagnatrice : Brahim le guide, Moussa le cuisto, et Min et Sidi Ahmed les deux chauffeurs . Et oui, pour des raisons de sécurité, nous partons à deux véhicules dans cette région peu fréquentée. Quel confort !
Après l' accueil à l' aéroport, nous faisons provision de cartons d' eau et partons directement vers l' Ouest.
Après une grande journée de piste (nous avons rapidement quitté la route) nous installons notre premier bivouac dans l' erg de Benichab. Nuit à la belle étoile... miam !
Le lendemain, après avoir longé par le bord de l' océan les villages de pêcheurs comme Maheirat, Timilit...nous arrivons au bord de l' Atlantique où nous installons notre second bivouac à quelques encablures de l' entrée du PNBA (parc national du banc d' Arguin).
Le temps s' est couvert, mais surtout le vent s' est levé : nuit sous la khaïma donc.
Le jour suivant, nous arrivons au Cap Timiris et observons nos premières colonies d' oiseaux.
En fait, nous n' en verrons pas tant que ça, la pleine saison étant plutôt en novembre-janvier.
Nous campons à nouveau dans une khaïma dans le petit village de Teissot d' où nous partirons le lendemain en lanche pour découvrir normalement d' autres oiseaux : la moisson sera bien maigre et nous regrettons que le guide ait changé le programme ; nous devions prendre la lanche à Iwik, beaucoup plus réputé pour son avifaune... dommage.