La Namibie pas à pas. Récit de voyage.

[dric]

11 et 12ème jour : Cap cross/ Sptizkopje.

Nous nous sommes de nouveau reveillez devant une nature resté intact. Le soleil tapait déjà très fort et le 4x4 efusait de démarer!!! La batterie était à plat et ont à été obligés de pousser le véhicule pour qu'il redemarre. Un peu de sport de bon matin, ça ne peut pas faire de mal !!! Cela fait quand même la 3ème fois que cela arrive depuis le début du voyage !!! En fin bon !
Après quelques heures de route, nous sommes arrivé en vue de l'océan qui, ici, est vraiment inhospitalié. A qu'elles sont loin les plages de sable fin bordé de cocotier !!!
Les nuages y étaient omnipresent et la fraîcheur au rendez-vous. Sur la côte, la température ne monte guère au delà des 25°c. Se qui nous change de nos 40 où 45°c abituelle depuis le début du voyage. Le paysage était fait de poussière grise ou rien n'arrivait à pousser et ou seul quelques collines donnaient un aspect semi-lunaire à cette contrée.
Si nous sommes venu jusqu'ici, c'est pour y voir quelques chose de très spécial.
Cap cross, la capitale africaine des Otarie a Fourrures du Cap. On y éstime à 150 000 le nombre de ses animaux, répartit sur 500 où 600 mètres de plage. Dès que l'on s'approche à pied de la colonie, un brouhara et une odeur nauséabonde signale la proximité des Otaries. Là, protégées par un petit muret, des milliers de masse de couleur grise se battent, se poursuivent et plongent dans l'écume de vagues qui se brissent dans un fracas permanent. Il y avait aussi des 100ène de cadavres de béb Otaries à moitié pourris. Beurk!!! C'était un spectacle très impréssionant.
Le bruit et l'odeur y étaient tellement forts, qu'ils nous en donnaient mal à la tête. Pour la petite histoire, sachez que se coin fut aussi l'endroit où le navigateur portugais Diego Coâ fit halte en 1486. Ce fut le 1er Européen à foulé le sol Namibien. Il y érigea une croix de pierre toujours en place de nos jours. Il continuas sa route jusqu'au Cap de Bonne Espérance. (Il cherchait la route des Indes) Il trouva l'endroit si inhospitalier qu'il fallut attendre près de 400 ans avant, que de nouveau, les européens s'interessent au pays.

Après ce drôle de spectacle, nous sommes repartis en direction des contreforts du désert du Namib. Aux fils des kilomètres, la chaleur se faisait de nouveau sentir et le soleil réapparaisait. Soudain, à l'horizon, se désinait petit à petit une immense masse de rocher. LeSpitzkopje. Il culmine à 1700 mètres d'altitude. Dès que l'on pénètre en 4x4, au milieu de ses immense monolites, on se sent minuscule. Il faut dire que se massif est un lieu presque magique. Nous nous sommes installé au fon de petite plaine, juste devant un immense monolite de couleur ocre. Nous en avons fait l'ascension d'ailleurs. De la haut, la vue qui s'offrait à nous était supéfiante. Il n'existe aucun mot pour décrire la beauté invraisemblabe de se lieux !!! Devant nous, le Spitzkopje et sont frère culminaient le scène d'au moin 500 mètres. Pour le couché du soleil, nous sommes partis en direction d'une très belle arche de pierre. Le paysage y était idyllique. La couleur de la roche était flamboyante. C'est de loin la plus belle montagne que j'ai pu observer de ma vie !!!

Le lendemain, nous sommes partis essez tôt pour effectuer une ballade de 4 heures, autour du grand Spitzkopje. A ses peids se trouve quelques peintures rupestres, qui ont malheureusement très mal vieillies. Elles passeraient presque inaperçue tant elles sont abîmées. Notre chemin c'est continuer au milieu d'un plaine de billes de pierres géante. Plus tard nous sommes arrivés au lieu dit 'Bushmen Paradis'. Là aussi quelques peintures rupestres abîmées, finissaient de s'effacer lentement à l'abri d'un grande grotte magnifique. Elles sont de nouveau la preuve de l'existence d'une ancienne activité humaine à jamais perdue!!!.
Si vous devez aller en Namibie, il ne faut louper, sous aucun pretexte, le massif de Spitzkopje. Vous ne le regreterez pas !!!

[fendleroc]

Récit vraiment très complet et intéressant. Mais pourquoi avoir mis ta tente entre les deux arbres 

[dric]

Simplement parce que sous l'arbre il y avait des kilos de crottes d'ânes sauvages pas bien fraîches.

[fendleroc]

D'accord, je me disais bien qu'il y avait quelque chose...

[cazelle]

Merci Dric je suis toujours aussi passionnée par tes récits! Bravo!

[Eric.B]

On attend la suite avec impatience...

Eric.B

[dric]

13 ème jour : le révellion de Noël à Swakopmund.

Aujourd'hui nous retournons à la civilisation, à Swakopmund. C'est la station balnéaire la plus à la mode du pays. Plus nous avençons, plus le paysage devenait plat et grisatre. De nouveau nous nous rapprochons de la mer et les nuages sont au rendez-vous. Nous nous sommes cependant permis une pause au lieu dit les monts de la lune. Il s'agit de milliers de petites collines de couleur grise où absolument rien ne pousse. Si ce n'est la Welwishia Mirabilis. Cette plante est considérée comme la plus vieille au monde. Les plus grands spécimens auraient 2000 ans. Elle reste toujours une énigme pour les scientifiques. Je dois dire que certainement la plus moche des plantes de notre belle planète !!!

Un peu plus tard, juste avant 13 heures, nous sommes arrivés à Swakopmund. Cette petite ville de 25 000 habitants est coincée entre les vagues de l'océan et les dunes mouvantes du désert du Namib. L'architecture y est d'un style Germanophone Et l'endroit grouille de monde. Normal, aujourd'hui c'est le reveillon de Noël !!! le 24 décembre 2003. Tous les habitants y faisaient leurs achats de dernières minutes.
Nous nous sommes installés dans un petit studio aménagé et bien agréable, avant de partir aussi tôt sous la douche. Cela faisait quand même plus de 3 jours que nous n'en n'avons pas vue une. Qu'elle bonheur!!!
Le reste de la journée à été dédié au shopping et à la détente. La ville est très moderne et les trottoirs y sont d'une propreté exemplaire. la Ville habrite de luxueuses villas ainsi que de nombreux magasins de luxe. En fin d'après-midi, nous avons finit par découvrir la plage de "Palm Beach". Une ribembèle de personnages, tous ages et nationalités confondues, s'amusaient, se baignaient où s'offraient un verre dans l'un des nombreux bars alentours. Une vraie Côte d'Azur!!! Il y avait même la radio locale qui jouait en direct sur la plage et l'on pouvait entendre toutes les sortes de musiques à la mode Namibienne.
Le soir, pour le reveillon, nous avons dîné dans un restaurant nommé "Cap to Cairo", toute la cuisine africaine en un seul lieu. On y a dégusté une bonne bouteille de rosé sud-africain et du zèbre des montagnes. Vraiment délicieux !!! Pour une fois que nous pouvions profiter d'un vrai lit, nous ne nous sommes pas couchés trop tard.
C'était mon 2ème noël sous les tropiques !!!

[cazelle]

Merci Dric ton récit est toujours au top!

ça doit être "quelque chose" de fêter ainsi son réveillon de Noël!...si loin de chez soi...

[dric]

14 et 15ème jour : Namib Naukluft park/Blukopje et la vallé de Timkas.

Aujourd'hui nous partons vers des contrées de plus en plus désertiques et inhospitalières. Nous pénétrons dans le désert du Namib. Le Namib Naukluft park, avec ses 50 000 km2, c'est l'une des plus grande réserve du continent africain. De Swakopmund à l'extrême sud du pays, s'enchaînent d'immenses étendues rocailleuses, une mer de sable et de dunes dont les couleurs varient de l'orange au rouge ocre, des montagnes qui dépassent les 2000 mètres d'altitude, le tout entrecoupé de gorges profondes, de rivières à sec la plupart du temps. Tout cela pour former une réserve à nul pareil.
Pour l'heure, nous nous sommes arrêtés dans les montagnes désertiques peuplées d'arbres morts. Blukopje. Il y fasait extrêmement chaud, comme d'habitude. Nous nous sommes arrêtés dans les montagnes désertiques peuplées d'arbres à moitié mort et entourées de plusieurs montagnes rocailleuses où la pierre y est craquelée, surchauffées, et fissurées, à la fois a cause de la chaleur mais aussi du froid. Et oui ! En hiver (juillet/aout) la température peut descendre bien en dessous de zéro degré. Nous sommes passé de 45°c à midi à 17 le soir, on se les caillait presque. Brrr...
Durant ces 2 jours, nous nous sommes promenés tranquillement aux sommets des petites collines et dans leurs vallées perdues, comme celle de Timkas. Le paysage y était chaotique et  certaines montagnes étaient totalement noires. image 1, image 2, image 3. Les animaux sauvages y étaient très timides, un gros troupeau de Sringboks s'est enfui à notre vue puis quelques Zèbres des montagnes ont fait de même. Il y avait de très nombreuses empreintes d'animaux sauvages. Autruche, chacal, léopard, antilope... Mais la plus remarquable, c'est les traces laissées d'un Léopard qui paraissait très fraîches, nous indiquant qu'il ne devait pas être bien loin. Juste à côté de moi, cette trace indiquait que cette superbe bête venait de s'allonger tranquillement à l'ombre d'un gros rocher, à l'entrée d'une petite grotte. Peut-être était-il entrain de nous observer !!! Seuls queqlues rares Boababs nains, kokerboom et Euphorbes miniatures y poussaient péniblement.
De retour à notre 4x4, après 4 heures de marche sous un soleil de plomb, une Autruche est passée en courant à moins de 10 mètres de moi. Je me suis sentis tout petit face à ce bel oiseau. C'est une rencontre impressionante. Le bruit de ses griffes tapant sur le sol en courant était d'une puissance incroyable. J'me suis cru dans "Jurassik Park" face à un Vélociraptor. C'était la démarche de course en tout cas.
Le soir nous avons dormi en compagnie de madame Pintade. Les tentes plantées dans une terre dure comme du béton armé.

[dric]

16ème jour : Dunes du désert du Namib/Homeb.

Ce jour là mon appareil photo est mort. Donc pas de photos de nos premieres dunes du désert.

Toujours dans le désert du Namib, nous continuons encore plus au sud, sur une plaine où rien ne pousse. L'espace y est infini. En plein milieu, planté sur le bord de la route, une petite pancarte en pierre attire notre attention. Ily est inscrit tropic of Capricorn. Le plus drôle, c'est que de l'autre côté était inscrit "Tropic of Capricon".  Une belle faute d'ortographe comme il doit y en avoir beaucoup depuis le début de ce récit. 
Bien plus tard, après avoir croisé quelques Oryx et plusieurs Autruches, nous sommes arrivés en vue de milliers de petites collines de couleur grise. A leurs pieds, une rivière à sec, marque la frontière entre les montagnes et la mer de sable et de dunes.
Nous nous sommes installés à côté d'un petit village nommé Homeb. Au milieu d'un petit oasis de verdure. Pour une fois l'ombre ne manquait pas.  Un grand troupeau de chèvre passait régulièrement devant nous et le coin est habité par les Topnaars. De nos jour, ils sont environ 500 familles à vivrent le long de la rivière Kuiseb. Ils savent capter l'eau des nappes souterraines et se nourissent essentiellement du melon Nara et de la ressource de leurs maigres troupeaux. A cause de la dureté de la vie dans cette région, nombres d'entre eux ont quittés la Kuiseb river pour aller à Walvis Bays où Swakopmund et essayer de trouver un travail comme manoeuvre, mécanicien où chauffeur...
Les familles se sont organisées pour survivre : une cabane en planches, troncs, ecorces, tôle rouillées et un enclos pour leurs chèvres. Il n'est pas rare de croiser une "big mama" qui vous salue amicalement et quelques gamins qui s'amusent comme des fous.
Vers la fin de l'après-midi, quant le soleil tape moins fort, nous sommes partis à l'assault de nos 1eres dunes. Nous avons commencé par franchir une falaise semi-ensablée avant de pouvoir admirer des magnifiques couloirs de dunes aux couleurs ocres. Elles mesuraient 150 mètres de hauteur, pour les plus hautes du coin. C'était simplement majestueux !!! Nous étions sur une petite plaine recouverte d'une multitude de cailloux aux couleurs hallucinantes. Certains étaient presque transparents. C'est ce jour là, que pour la 1ère fois de notre vie, nous sommes partis à l'assaut de notre 1ère dune de sable. Notre avancée était pénible et très lente. A chaque pas, nos pieds s'enfonçaient dans le sable mou, rendant l'ascension difficile.
Mais cela en valait la sueur. La vue, au sommet était un pur chef-d'oeuvre de la nature. (j'aime bien utiliser le terme 'chef d'oeuvre de la nature' pour désigner l'architecture naturelle des paysages magnifiques que la nature peut nous offrir. Car il s'agit bien de chefs d'oeuvres, dignes d'un artiste hors norme, la terre !!! )
Devant nous, au loin, les milles et une montagnes que nous venions de traverser, donnaient un contraste incroyable avec la mer de sable ocre où nous étions. Comment une rivière a sec peut stopper l'avancée d'un tel désert
Enfin bref, ce fut une superbe journée ou, malheureusement, j'ai cassé mon vieil appareil photo.

[cazelle]

Encore une fois : merci Dric ...je "te suis" toujours  dans tes aventures!

Oui! dommage pour les photos...mais le récit est parfait!

[Eric.B]

On voudrait y être...

Eric.B

[dric]

17ème et 18ème jour : Khomas Hokland/Green Farms.

Comme toujours depuis le début de notre voyage dans ce pays, nous nous somme réveillés de bonne heure. Comme d'habitude nous avons pris notre petit déjeuner en compagnie des petits oiseaux qui chantent à merveille et plions nos tentes à fin de repartir vers de nouvelles aventures. Sauf que ce matin, le 4x4 refuse de démarer. Cela fait la 4ème fois en 17 jour. C'est a cause de la glaciaire éléctrique qui nous sert de frigo. Elle est branchée sur l'allume cigare. Qu'elle idée aussi Du coup, tous les soirs le frigo reste branché des heures alors que le moteur ne tourne pas. Ce qui fait que la batterie est souvent à plat !!! C'est un système pas tout à fait au point.
Enfin bref, notre guide, Nicolas, nous a abandonné pour aller chercher de l'aide au village voisin. Bien 3/4 d'heure plus tard, nous avons vu débarquer 7 où 8 types d'origine Topnaars, dans un 4x4 à moitié pourri. Ces gens ont les cheveux 'grain de poivre', de petite taille avec les yeux semi bridés, un peu comme les Bushmen. Ils avaient l'air d'alluciner autant que nous. Ils faisaient plaisir à voir. Leur vieux 4x4 a du pousser le notre sur plusieurs 10ène de mètres avant qu'il ne puisse redemarer. Ils étaient nos sauveurs !!! "Ils nous ont permis de ne pas mourir dans ce désert hostile" 
Après cette drôle d'aventure, nous pouvions continuer notre route tranquillement. Nous avons d'abord longé la mer de sable et nous y avons croissé un grand nombre d'autruches, d'oryx et de Springboks, avant d'arriver à Solitaire. C'est un vieux patelin du bout du monde qui porte bien sont nom. L'unique interêt de ce 'micro-village' est d'avoir une station service où tous les touristes et leurs véhicules s'agglutinent car c'est le seul coin où se réaprovissioner à des 100ène de kilomètres à la ronde. On s'y attendrait presque à voir débarquer, d'un seul coup, une voiture à la "Mad Max" conduite par 2 truands près à tout faire péter, comme dans les films américains !!!
Nous ne nous sommes guère attardés dans ce village un peu sinistre.
Nous avons continué notre route vers les montagnes du Khomas Hockland. Après avoir traversé une piste en montée impressionante, nous nous sommes installés à Green Farms. Cette ferme se situe à 2200 mètres d'altitude et elle dispose d'une petite aire de camping où nous étions les seuls en vue. Elle est tenue par un très vieux couple d'Africaneer's. Ils ne parlaient ni anglais, ni le hollandais (langue officielle). Seulement l'African. Ils y vivent totalement coupés du monde, perdus au milieu des montagnes et sont propriétaires d'un terrain de plus de 7000 hectares. Pour tout vous dire, il y reignait une ambiance très coloniale. Les proprios comme les employés (des noirs ) ne parlaient pas et restaient bien à l'ecart. Ils n'avaient pas l'air de chomer, en tout cas !!!
Nous avons passé ces 2 jours à nous promener dans ces montagnes rocheuses et on y a croisé quelques Oryx, Babouin, Chacal, Koudou, Zébre des montagnes et même l'Oérotrague. Ainsi qu'un nombre impressionnant de Damans des rochers.
Mais nous ne pensions qu'à une seule chose. Les 2 prochains jours qui nous attendaient, au coeur du désert du Namib.

 

[cazelle]

Toujours au top pour notre plus grand plaisir! merci encore une fois!

[dric]

19 et 20ème jour : Désert du Namib/Crazy dune, Sossuvlei et Sesriem.

Aujourd'hui nous partons pour la dernière ligne droite de notre aventure. Nous sommes arrivés vers les midis aux portes de la grande mer de sable à "Sésriem camp site". Il y faisait extrêmement chaud, comme d'habitude !!! Le camping était bien équipé, boutique, piscine, douche et toilette. Que demander de mieux ? Ce n'est qu'en fin d'après-midi que nous sommes partis à l'assaut de notre seconde dune de notre voyage. La dune d'Elime. Elle mesure 150 mètres de hauteur et la franchir n'était pas de tout repos. De là haut, la vue était magique et spectaculaire. D'immenses couloirs de dunes filaient jusqu'à l'horizon. Nous pouvions jouir d'un panorama de 360° de dunes ocres. Plus loin, au sud, les montagnes du Namib donnaient un contraste saisissant. C'est de loin, avec Sossuvlei, le coin le plus connu du désert du Namib. Il faut dire qu'il y a de quoi justifier un tel engoument. Si l'expression " beauté de la nature " a un sens, c'est bien ici qu'elle prend toute sa dimension.

Nous avons consacré notre dernière journée de voyage à l'ascension de l'une des plus hautes dunes du monde. 'la Crazy dune'. Elle se trouve à 60 kilomètres du camping, au coeur du désert. Nous sommes partis très tôt, avant même que le soleil ne soit levé. Le ciel était peuplé de milliard d'étoiles. Après 1 heure de route, nous avons pu admirer le lever de soleil. Il était d'une pureté indescriptible. Dans la lueur tamisée du petit matin et dans l'atmosphère mystérieuse de ce désert, un petit troupeau de Springboks passait, au loin, pour notre plus grand bonheur. Devant nous se dressait les 300 mètres de la Crazy dune et de la dune de Sossuvlei, ainsi qu'une ribembèle de monstres de sables aux couleurs flamboyantes.
Ils nous a fallu près 1 h1/4 de grimpette éreintante  avant de pouvoir observer un panorama parmi les plus beaux de notre belle planète. image 1 image 2.
Nous pouvions désormais nous dire que nous étions au sommet d'une des plus haute dune du monde, située dans le plus vieux désert de la terre, au coeur de l'une des plus grandes réserve du continent Africain.  Que dire de plus après cela ?
La descente à été moins fatiguante. Nous sommes partis tout droit, en courant jusqu'en bas. C'est comme cela que l'on a pu entendre le chant des dunes. C'est quelque chose de très rare. Si la dune est assez grande, que son sable est pur et fin, que la température est élevée et que la dune dispose d'une pente de plus de 55°, alors le miracle se produit et l'on se met à entendre le chant des dunes. Cela ressemble à un sond lourd, comme celui d'un avion qui passerait au loin. Mais il peut se propager sur des kilomètres à la ronde. Quelle surprise !!!
Après 2 où 3 tonneaux, nous sommes arrivés sur un ancien lac asséché, aux pieds de la dune, de couleur totalement blanc. Au bout de cette petite mer de sel se trouve des arbres pétrifiés  depuis plus de 500 ans. Ce coin se nomme 'Deadvlei. (la vallée de la mort).
Nous étions fiers, car nous étions les seuls de la journée à avoir escaladé la Crazy dune. Il y a bien quelques touristes (américains et Japonais) qui nous ont suivit, mais ils ont vite abandonnés et renoncés à cette torture. Elle ne s'apelle pas la Crazy dune pour rien !!!
De retour à notre camp et après une bonne sièste, nous sommes partis découvrir le canyon de Sésriem. Il se situe en bordure de la mer de sable. Profond d'une 30ène de mètre pour plusieur kilomètres de longueur, il serait idéal pour servir de décor naturel dans un film d'Indianas Jones'. Nous y avons effectué la dernière ballade de notre séjour.
Ce soir là, c'était le reveillon de l'an 2004. Mais nous nous sommes couchés bien avant minuit. Nous avons entendu quelques feux d'artifice et quelques touristes chanter toute la nuit. Mais cela ne nous a pas trop dérangés.