Le Delta de l'Okavango : Région 4
14 + 15/06/2005 Delta de l’Okavango
Transfert en bateau à moteur via les voies navigables du Delta vers le Kwara Camp situé dans le Delta permanent. Safaris en voiture tout terrain, en bateau à moteur ou promenade en mokoro, safaris à pied (B, L, D).
2 nuitées au Kwara Tented Camp (4*) sur base de le pension complète y inclus les activités offertes par le Lodge et les droits d’entrée dans le parcKwando,
cartePrenant sa source en Angola, l’Okavango ne rejoint pas la mer … Il se dissout dans le désert du Kalahari dans un fécond dédale de canaux. Il s’étale largement en un gigantesque delta (15.000 km²) en façonnant des îles et lagunes mouvantes au gré de chaque mousson, il est le merveilleux sanctuaire d’une nature prodigieuse. Ce labyrinthe de lagunes, de canaux et d’îles s’explore en pirogue, en bateau à moteur, à pied et en 4x4 sur les berges. La faune, d’une variété incroyable, a tous les droits dans ce dernier paradis sauvage. Particulièrement attirés par ce milieu aquatique, hippopotames, antilopes, singes et oiseaux s’épanouissent entre papyrus, roseaux et nénuphars.
Le Delta est permanent, mais le niveau de l’eau varie au cours de l’année. C’est important car le niveau de l’eau a une influence sur le type et le déroulement des activités. Imaginez un labyrinthe dont les canaux changent chaque jour… Seuls les guides très expérimentés peuvent s’y retrouver.
La crue arrive en juin / juillet / août. Les plus basses eaux sont de décembre à mars.
Premier jour: On refait le trajet inverse vers Kwara. Nous sommes accueilli au bord du canal et conduit en 4x4 au camp. Je dois dire que Kwara sera un de nos plus beaux camps par l’ambiance conviviale qui y règne. Notre seul regret, c’est d’être arrivé alors que les grandes eaux ne viendront que plus tard où de ne pas avoir choisi un camp plus à l’intérieur des eaux permanentes.
A peine arrivé, on nous conduit à notre
tente. Après avoir rangé nos bagages et s’être rafraîchît, on se rend au
bar puis dans la salle à manger où nous attendent le manager et les « touristes ». Il y a du monde, des américains en majorité, l’ambiance est conviviale et sympathique. La nourriture est excellente.
Après un petit repos, on se retrouve à bord du 4x4 pour un premier safari. Il y a
un guide et un chauffeur. Nos compagnons de route sont français, un couple et ses deux enfants. Ils sont sympas. Lui vient de s’acheter un canon 300D et il ne sait pas s’en servir. Il me demandera des conseils tout au long de ces deux jours et j’ai l’impression de passer pour un pro !
On rencontre différents animaux, que l’on a déjà aperçu, girafe, rollier, chacal,…
Le soir tombe sur Kwara. Il est 17h50. La fraîcheur s’installe et on enroule les couvertures sur soi. Le night drive commence.
Le chauffeur projette son spot sur les buissons environnants, l’on aperçoit quelques girafes, mais il ne laisse pas son spot longtemps car elles sont sensibles à la lumière. Subitement, il arrête son 4x4 et coupe le moteur. C’est la nuit noire, on entends le rugissement d’un lion
en face de nous, un autre, sur
notre gauche, lui répond. C’est un moment d’intense émotion. Il rallume son spot et éclaire les deux mâles. Malheureusement, je ne suis pas équipé d’un flash externe (dépensé mes sous dans le 70/200 VR) et la qualité de mes photos n’est pas super.
On continue notre safari de nuit, le spot balaie la brousse et on a une vision fugace d’un
guépard ou léopard, je ne me rappelle plus. Il est près de 20h, on reprend le chemin du Lodge, repas et dodo.
Deuxième jour: 7H du mat, petite collation rapide et départ en safari. Il fait frais et on supporte bien notre couverture. Ce matin, on part avec des anglais (Plus british que cela tu as la Tatcher!). Il n’ont pas encore vu d’éléphants et voudrais bien… Ce sera pour plus tard. Maintenant, c’est au tour des lions.
Il est 07h18 et première rencontre avec un groupe de trois lions que l’on suivra pendant notre séjour. Alors qu’on les observe, un des lions pointe ses oreilles et commence à avancer presque sur la pointe des pieds, puis de plus en plus vite, puis très vite, il pénètre dans le sous bois et on le perd, pour le retrouver un peu plus tard en train de se goinfrer d’un babouin (dixit le pisteur, car pour ce qu’il en reste…).
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image 5. On continue de les suivre jusque vers 9h00 mais on n’assiste plus à une scène de chasse
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image 7Il est 9h50. Après un dernier
conciliabule entre lions, notre ami
le chauffeur décide de partir car on lui a signalé un
éléphant dans les hautes herbes (vous vous rappelez nos amis anglais !). Il dirige son 4x4 dans les hautes herbes, très près de
l’éléphant. C'est un grand moment intense, pas un bruit, on se dmande comment le chauffeur parviendrait à s'échapper au cas où l'éléphant ne serait pas content. Mais il continue a brouter paisiblement, alors on se décide à le phorographier. Nos amis anglais sont heureux et basta avec les éléphants !
Après avoir observé encore nos animaux habituels : girafes, zèbres,… Il est temps de retourner au camp pour nous reposer. En face de notre tente, la
plaine asséchée est envahie pas des impalas. Dans la mare s’ébattent quelques hippos, mais bien trop loin pour mon zoom. On décide d’aller se reposer au bord de la
piscine. Euh! Qui a dit anachronisme
Après un petit apéro et casse croûte, on repart sur les pistes. On roule depuis 1//2 heure et notre pisteur a repéré des traces d’un guépard. Chouette ! On arrive à la fin de notre séjour et nous allons enfin apercevoir ce superbe félin. Mais la bête est méfiante, elle vient de tuer
une proie (Pas de chance, on a raté la poursuite). En nous apercevant, le guépard s’éloigne et il faut toute l’habileté et la connaissance de la faune de nos guides pour le
retrouver. Malheureusement, on ne parviendra pas à l’approcher plus près et il
s’éloigne à nouveau. Quand je pense que deux jours plus tôt, il y avait un couple de guépards avec jeunes qui POSAIT pour la postérité !
On s’éloigne, a regret, et l’on retrouve
nos lions assoupis, bienheureux, n’ayant pas encore envie de se mettre à chasser. On les laisse à l’abri de leur
arbre et on continue notre petit bonhomme de chemin.
Le
soleil se couche sur Kwara. On met sa petite couverture car la fraîcheur descend très vite. L’obscurité tombe brutalement, comme toujours, et le guide allume son spot. Rencontre avec une jeune
hyène tachetée, la seule de notre séjour.
Le spot continue à balayer la végétation, en ne s’attardant pas sur certains animaux comme les girafes qui n’aiment pas beaucoup ces lumières, puis surgit dans la lumière du spot un grand chat sauvage, le
serval, dont je n’avais jamais entendu le nom. Il est vraiment très beau et pas farouche. Il nous regarde un long moment, pendant lequel on a le temps de l’observer et photographier, puis s’éloigne en silence avec une
rare élégance.
Il est proche de 20h15 et nous reprenons le chemin de retour. On rencontre le
deuxième 4x4 qui a un petit problème technique (roue crevée) et après un dépannage rapide, nous rentrons au camp.
Dernier jour: 16 juin 2005, dernière journée au botswana, à Kwara. Après le petit dej, on se met en route. Le soleil se lève sur la plaine et on rencontre nos
premières antilopes, on trouve nos amis
lions, ils posent sur un
monticule, qu’ils sont beaux ces gros
chats, on les caresserait bien.
On s’éloigne à regrets puis on fait une dernière
pause en observant la
plaine et nos amis
zèbres, et
tsetsebe qui a repéré les lions et
s’enfuit.
On observe une dernière fois nos amis
lions qui cherchent une proie et on dit au revoir à l’okavango.
On rentre au camp pour les préparatifs du départ. On vient au bar pour un dernier verre en attendant l’avion qui va nous conduire à Maun. Je m’assied et discute avec l’intendant, reprend mon coca, je sens des vibrations sur ma lèvre. Trop tard, une fine guêpe m’a piqué. L’intendant me conduit dans les cuisines, là ou se trouve sa pharmacie. Il explique aux mamas qui préparent le repas de midi ce qui m’est arrivé. Une s’approche de moi rapidement, avec un gros oignon à la main, et me frotte vigoureusement la lèvre. Après cela j’ai eu droit à l’antihistaminique. A part un très léger gonflement, je n’ai présenté aucun autre inconvénient.
Nul mot ne peut exprimer l’intense émotion que nous avons ressentie lors de notre premier safari et comme beaucoup d’autres personnes nous sommes tombés en amour de l'Afrique.
NB Suite au crash d'un site hébergeur, certaines photos ont disparu. D'autre part, le site imageshack est très lent, j'ai donc reorganiser mes photos différemment.
Merci.
Louis