10 + 11/06/2004 Central Chobe - Savute
Petit-déjeuner. Transfert vers Kasane. Vol vers Savute et transfert pour le Savute Safari Lodge (4*).
Safaris à la recherche de lions et d’autres fauves, d’éléphants et des wilddogs en voie de disparition. (B, L, D).
2 nuitées au Savute Safari Lodge sur base de la pension complète y inclus les activités offertes par le lodge et les droits d’entrée dans le parc.Savuti, au Sud du parc de Chobe (zone 3):
Voir carte précédentes.
Une gigantesque plaine qui était autrefois une vaste mer intérieure, puis seulement des savanes traversées par la rivière Savuti et enfin plus récemment une plaine sèche et aride. C’est à la suite de mouvements des plaques tectoniques que la rivière Savuti a cessé de couler dans la région, ce qui lui vaut le surnom de « Rivière Disparue ». On circule aujourd’hui en 4x4 sur ces plaines parsemées de nombreux herbivores, des prédateurs et de quelques éléphants.
Les scènes animalières les plus fortes ont souvent lieu près des rares points d’eau.
La survie y est plus difficile que dans d’autres régions du parc, ce qui permet d’observer des comportements animaliers particuliers. L’éléphant qui creuse dans la terre pour créer un point d’eau éphémère qui servira ensuite à tous les animaux… C’est ici ! Une expérience très différente mais tout aussi fascinante que plus au Nord, le long de la rivière.
Premier jour : Départ de Kasane pour Savuti en petit
avion. Nous sommes les seuls passagers. Et si le pilote avait un malaise ? Allez courage ! Chargeons les bagages. Voyage très rapide, avec survol de Chobe, pas très intéressant. Arrivée a Savuti ou nous attend E. Un grand noir hyper sympa ; il n’arrête pas de rigoler !
Nous arrivons au camp ou des intérims gardent le Lodge. Elle est belge et lui sud africain. Ils nous apprennent que nous avons le camp pour nous. Les hôtes suivants ne viendront que le lendemain midi.
On nous conduit à notre
bungalow dont la terrasse donne directement sur le point d’eau où sont rassemblés quelques
éléphants. Défense de quitter le bungalow le soir. On vient nous chercher pour les repas et on a une corne de brume en cas d’urgence. Les animaux peuvent passer dans le campement, surtout le soir.
Après une petite sieste (bienvenue), on vient nous chercher pour une petite restauration avant le safari. Nous arrivons à la
salle à manger] qui donne aussi sur les points d’eau.
Premier safari: On se met en route avec notre E. Après quelques mètres, il se retourne vers nous et demande ce qui nous ferait plaisir (le luxe suprême, on fait ce qu’on veut !). On lui répond en cœur : big cats ! On vient de Chobe où l’on a déjà vu beaucoup d’animaux, mais pas un seul chat.
E. nous conduit d’abord vers une colline où il y aurait des guépards. On en fait le tour à deux reprises, mais point de guépard. Il décide d’explorer d’autres parties du parc. En chemin, on rencontre notre ami le rollier, des
éléphants, mais ceux-ci sont beaucoup plus disséminés dans la nature, ils sont plus solitaires. Des
impalas en groupe. Pour la première fois des autruches mais, bon dieu, qu’elles sont loin. Il me faudrait le 200/400 VR Nikon !
Il est 17h30, c’est le temps d’une petite collation. Soudain, le tam-tam se met a fonctionner, on prévient E. qu’une troupe de 24 lions est là. On se remet rapidement en route, n’oublions pas qu’à 18h30 on doit être sorti du parc ! On finit par dénicher ces lions, mais impossible de les voir, ils se sont réfugiés dans le bush. E. décide que l’on reviendra demain matin. Le
soleil se couche sur savuti et nous rentrons au camp ou un dîner en tête à tête nous attend. On termine la journée près du brai avec E. et un associé du manager.
Nous rentrons au Lodge, accompagné par E., et nous mettons au lit pour un repos bien mérité. Mais c’était sans compter sur les éléphants qui se relayaient au point d’eau. Et un éléphant qui barrît, ça fait du bruit !
Deuxième jour : Petit déjeuner en tête à tête et départ avec E. qui prend la direction du bush. En cours de route, on rencontre un
chacal. Les lions sont toujours au repos dans le bush. E., qui sait notre envie de les voir, se tourne vers nous et nous dit : Vous êtes très sympa et je veux vous faire plaisir, mais vous n’en parlerez surtout pas ! Après l’avoir rassuré, il se lance dans le bush ; les branches épineuses frappent la voiture et nous frôlent ; après un certain temps, la voiture s’arrête pile en face des
lions ; Nous les regardons pendant un long moment sans bouger, sans une seule photo. Le guide, nous deux et les
lions, Quels moments d’intense bonheur ! Au bout de quelques minutes, nous nous décidons à les photographier, mon épouse au grand angle et moi au télé. Après une série de
photos, on s’arrête pour apprécier la chance que nous avons… Le guide n’attend que nos instructions, on peut rester ou partir…C’est chouette un safari privé.
Bon, on y va, il y a tant de choses à voir et si peu de temps. Le guide décide de retourner vers la colline, mais toujours pas de guépard. Ah! De belles antilopes,
tsetsebe, en train de paître. Il est près de 9h, nous rencontrons des…
impalas en train de se battre, des éléphants, des autruches, et au détour d’un chemin une voiture arrêtée, avec deux jeunes sud-africaine en panne : pneu crevé. Elles demandent de l’aide.
E. se tourne vers nous et demande l’autorisation (c’est notre safari) que l’on accorde bien volontiers. Mais il n’est pas très futé, il place le cric au beau milieu de l’ornière, dans le sable. Vous devinez que c’est le cric qui s’enfonça et non le châssis qui se leva ! Je me décide de l’aider, demandant aux jeunes femmes de placer l’axe de la roue au milieu de la piste, là ou il y avait de l’herbe et un sol moins mou et on termina le
travail.
On repart sur les pistes, une gracieuse petite antilope:
un steenbok se lève pour nous saluer puis des autres antilopes moins belles,
des gnous.
Soudain E. sort de la piste et se dirige vers un buisson. Nous, on ne voit rien. Il s’arrête derrière le buisson et l’on découvre nos adorables
otocyons. Il est 10h15 et l’on décide de faire une pause.
Le reste du matin se passera tranquillement en continuant nos observations de la faune et flore. On croise nos amies les
girafes en train de brouter les épineux et des
phacos.
Retour au camp vers midi. On va se rafraîchir et on se rend vers la salle à manger ou nous attend une jeune anglaise A., artiste solitaire, qui avait décidé de se ressourcer en Afrique. Pendant le repas, on entend des bruits venant d’un arbre et le guide nous appelle pour
un mamba, je crois. C’est paraît-il un des serpents les plus dangereux d’Afrique.
Après le repas, on fait une sieste et l’on se décide à plonger une tête dans la piscine, mais dieu, que l’eau est fraîche !
La piscine donne également sur les points d’eau et c’est assez anachronique de se baigner avec en fond les animaux en train de s’abreuver.
Retour au safari avec, cette fois, notre amie anglaise. On poursuit notre exploration du parc. Notre anglaise voudrait bien voir un rollier, et alors qu’il nous a toujours accompagné jusque là, plus de rollier ! La journée avance, il est 17h50, on s’arrête pour voir le coucher de soleil sur les
éléphants. On se remet en route en espérant revoir les lions; en route, on rencontre notre ami le
chacal et nos
lions pas encore en chasse. Il est temps de rentrer. On rentre et on se met à table. Nous étions en train de manger quand les gérants nous appellent, un lion traverse le camp, mais il continue son petit bonhomme de chemin sans faire attention à nous. On se met autour du brai en observant les animaux se rafraîchissant au point d’eau. Un hibou vient nous dire bonsoir et l’on va se reposer. Tomorrow is another day !
On se lève pour un dernier safari matinal après le petit dej. D’autres personnes sont arrivées et prennent placent dans un autre 4x4. On se met en route. On croise un
lion qui se met en chasse et regarde avec envie nos outardes ; des
mangoustes en train de jouer. Quelles sont petites !
Des gnous. On admire des
peintures rupestres. Une dernière pause devant un point d’eau où s’abreuve un éléphant, puis on rentre tout doucement vers le Lodge afin de faire nos bagages et de partir ver Moremi.
Info Lodge:
http://www.desertdelta.com/