12 + 13/06/2005 Moremi Wildlife Reserve
Transfert en avion vers le Xakanaxa Lodge et logement au Pandani’s Camp (3,5*). Safaris dans le Moremi Wildlife Reserve. (B, L, D).
2 nuitées au Pandani’s Camp sur base de le pension complète y inclus les activités offertes par le lodges et les droits d’entrée dans le parc.La Réserve de Moremi (zone 4)
Dans la partie Est du delta de l'Okavango, 3900 km² de marécages, forêts d'acacias et de mopanes, lagons, champs de papyrus, îles et plaines inondées, font de la réserve de Moremi, une des plus attrayantes du Botswana.
La faune est d'une exceptionnelle abondance et très variée. En plus des animaux semi aquatiques comme le mystérieux sitatunga (famille des antilopes) et l'hippopotame, on compte un grand nombre de mammifères comme les éléphants, buffles, girafes et zèbres, et de prédateurs comme les lions, léopards, hyènes tachetées…
Moremi, pour les connaisseurs, est l'une des plus belles réserves d'Afrique australe. La "réserve" de Moremi est une notion territoriale assez « académique » car elle n’est pas clôturée. Les animaux migrent librement dans tout le delta. Il n’y a donc pas d’avantage particulier à être « dans » la réserve. Cette réserve étant accessible depuis Maun en 4x4 de location, on y observe un nombre plus important de véhicules qu’ailleurs, mais pas plus d’animaux…
E. nous conduit jusque la piste de l’aéroport (un grand mot, malheureusement, j’ai pas pris de photo !). Un avion plus important nous attend avec des passagers pour différentes parties de ce grand écosystème qu’est l’Okavango.
La piste pour Moremi a été abîmée par les éléphants et nous sommes déviés vers Kwara afin de rejoindre notre lieu de séjour à Xakanaxa. Nous descendons de l’avion et l’on vient nous chercher en 4x4. Le conducteur prend la route à vive allure (son nom GIN TONIC !), beaucoup trop vite à mon goût, mais nous sommes au dernier rang et il n’entend pas mes protestations. Evidemment, ce qui devait arriver arriva… une grande ornière en travers de la route ; le 4x4 fait un bond, plane quelques instants et puis patatras retombe violemment. Premier réflexe (et pas le meilleur pour moi), j’essaie de sauvegarder mon matériel photo et je retombe violemment en contre sens sur le siège du 4x4. Ca fait mal ! Et j’en ai ressenti les douleurs bien des mois après. Autant vous dire qu’à l’arrivée notre GIN TONIC a eu droit à un sacré coup de gueule !
. J’étais furax !
A l’embarcadère, un petit canot à moteur nous emmène sur les
canaux. On rencontre beaucoup d’oiseaux :
jacana,
aigle pêcheur,
Ibis,
ahinga, crocodile, mais pas le temps de prendre une photo, il dégaine plus vite que son ombre.
Les
plans d’eau se succèdent et sont très beaux. Sur l’un deux,
éléphant s’apprête à traverser.
image 2,
image 3,
image 4,
image 5.
On arrive au Lodge et on nous conduit à notre
tente, car dans l’Okavango, on ne peut pas construire en dur. Le
camp est superbe, très bien situé au bord de l’eau. Malheureusement, la montée des eaux de l’Okavango n’a pas encore eu lieu (début juillet) et au lieu d’avoir de l’eau au pied de la tente, nous avons des roseaux.
Premier safari:Après une petite collation, nous allons faire une petite sieste. Après notre petit somme, on se dirige vers la partie centrale du Lodge pour le tea time et ensuite nous partons avec notre guide M. Autant celui de Savuti était grand, autant celui-ci est petit, mais souriant tous les deux. Nous avons un couple de français venant de l’Okavango et on en profite pour tailler une petite causette en français. Lui est argentique pur et dur ; moi, je viens de m’équiper en numérique. Il ne démord pas de son argentique, en m’expliquant qu’en numérique, l’avantage de photographier autant qu’on le désire abouti à beaucoup plus de déchets car on ne fait plus attention à qualité de la prise de vue. Le pauvre ne savait pas encore que l’argentique allait être abandonné !
On rencontre nos premiers
cobes à croissant,
autres cobes et
babouins, impalas (on les rencontre partout).
Nous retournons au Lodge, prenons un repas en compagnies de deux petites vieilles anglaises de Londres, toutes mignonnes. On est au milieu de la brousse et on peut parler à des inconnus ! Vite se laver et aller au lit.
La douche, lavabo et WC sont à l’air libre. On se met au lit à la lumière des lanternes et bougies. Et on s’endort du repos du juste… Ouais, c’était sans compter sans les hippos qui passaient dans le camp et, au petit matin, sans le tamtam des babouins qui sautaient à pieds joints sur la tente. Essaie de leur faire comprendre ! Que nenni !
Deuxième jour: On repart le lendemain matin, très tôt (vous avez dit vacances !). On croise des cobes, vautours, impalas (tiens donc), babouins et puis on arrive devant des plans d’eaux ou se tiennent des colonies d’oiseaux différents
pélicans, marabous,
spatules,
jabirus,
tantale ibis,
ombrettesOn s’arrête pour une pause pendant que des impalas (mais oui !) se bagarrent encore. Je mets mon reflex en mode rafale et je fais une série de photos :
image 1,
image 2,
image 3.
On continue notre circuit et on rencontre
girafes,
zèbres.
Il est temps de retourner pour le repas et la sieste (Ca, pour sûr que je vais pioncer !).
Pardon ! Déjà l’heure de repartir, mais je viens à peine de m’endormir… Scrogneugneu ! M’en vais passer les prochaines vacances à la plage !
. Un
gros bec nous attend au tea time avant de partir.
Des
girafes nous saluent, on aperçoit des
cobes des roseaux, Une maman
éléphant et son
jeune effarouché !
Et puis le train-train quotidien, zèbres, girafes,…Mais on ne s’en lasse pas. Le soleil se couche tout doucement, les oiseaux s’envolent pour rentrer au nid. On s’arrête près d’un dernier
plan d’eau. Les
hippos sont là, mais on est fatigués. Une petite photo vite fait, un petit café et le groupe rentre au camp pour un repos bien mérité.
J’ai dormis comme une souche et n’ai rien entendu pas même le réveil. C’est mon épouse qui me secoue pour aller déjeuner.
Dernier jour, au matin:Un dernier safari a Moremi. Mais ce matin, ne fût pas le moins beau. Que j’aime cette lumière de l’aube surtout quand elle me permet de prendre de superbes photos comme ces
zèbres ou ce
lion qui
rugit, dommage de l’arbre, puis
s’en va dédaigneusement.
Mais voilà, il est temps de repartir sur les
canaux parsemés de belles
fleurs, une
dernière.
Au revoir Xakanaxa et bonjour Kwara.
