Alatoul - Episode 18
Voilà le désert c'était terminé, ils ne nous restaient plus qu'à parcourir 500 km de routes rectilignes pour rejoindre le Caire. Sauf qu'en Egypte les choses les plus simples se révèlent parfois affreusement compliqués ! Ici en l'occurrence, le soucis était que comme il y aurait eu quelque « problèmes » en Moyenne- Egypte, que nous devions traverser la Moyenne-Egypte, nous étions sensés faire une bonne partie de la route escortés par des véhicules militaires afin d'assurer notre protection contre d'éventuels attaquants ( Bouuuh ça fait peur ! ) L'ennui était que ces véhicules étaient au mieux lent, quelquefois très lent, et qu'il était même arrivé une fois à Steph de se faire escorter par une automitrailleuse qui roulait la vitesse ébouriffante de 30km/h, je ne vous raconte pas l'enfer !
Mais « super-chef- Vincent » nous sauva en embrouillant les militaires qui finirent par nous dire d'y aller seul « Mais de ne pas traîner en route » ce qui est important pour la suite de l'histoire car du coup, la route étant ennuyeuse et sans intérêt nous avons roulé vite. Voir même très vite et sur la route les moteurs 3.0 litres arrachaient joyeusement, incontestablement plus a l'aise là que dans le désert.
Ca devint un peu moins rigolo quand on se fit choper par les radars de la police Egyptienne ! Heureusement, Vincent nous tira d'affaire une fois de plus en disant que justement c'était les militaires qui nous avaient dit de rouler vite et que nous on avait fait que suivre les ordres des militaires, parce qu'on ne voulait pas rouler si vite mais qu'on ne voulait pas non plus désobéir aux militaires… D'un sens c'était presque logique que ce soit Vincent qui nous sorte de cette situation car comme c'était lui qui ouvrait la route, nous le suivions à la vitesse où LUI roulait mais je préfère ne pas trop savoir comment ça aurait fini s'il n'avait pas réussi à embrouiller les flics … Surtout que nous aurions peut être du expliquer qu'on venait de passer 6 jours en autonomie dans le désert ce qui est strictement interdit « Pour raisons de sécurité » …
Le pire fut les deux dernières heures de route car on était en fin d'après midi, la nuit tombait et au fur et a mesure que nous nous approchions du Caire la circulation se densifiait. Hors il faut savoir que simplement conduire dans les environs du Caire de jour est une gageure mais de nuit c'est carrément suicidaire vu la façon de rouler de la plupart des conducteurs …
Mais parce que nous avions avec nous 3 chauffeurs émérites, actuel où ancien expatriés qui avaient passé plusieurs années à conduire en Egypte, nous arrivâmes intacts au Caire. Malgré la fatigue nous avons vidé les bagnoles, mis un coup de chiffon à l'intérieur, un coup d'eau sur l'extérieur et téléphoné au loueur pour qu'il vienne rechercher ses voitures. Vint ensuite le moment extraordinaire où on put prendre une douche puis nous sommes allés dîner dans le restaurant où Vincent officiait le reste du temps.
C'est après ce repas que nous nous sommes séparés, nous repartions tous le lendemain par des vols différents et Steph, Plumde et Kalsèche sont restés dormir chez Vincent tandis que Jim et moi retournions réveiller Antoine en pleine nuit pour qu'il nous héberge !
Mais ce n'était pas tout à fait terminé car pour aller jusqu'à chez Antoine, Jim s'est débrouillé pour nous trouver le taxi le plus pourri de tout le Caire, un pur moment d'engagement total !
Voilàààààààà c'est fini .......