Finalement, elles s’enfoncent dans les marécages en se déployant en tirailleurs. Les impalas surveillent la manœuvre attentivement. L’une après l’autre, les lionnes s’installent sur de petits monticules, bien utiles pour observer les alentours. Elles forment un V très ouvert, sous le vent,
of course. De temps à autre, l’une d’elle se déplace lentement, s’arrête pour observer, une autre fait de même un peu plus tard, de même pour la dernière. Le manège se poursuit à plusieurs reprises, mais elles finissent par abandonner. Pas de chasse pour le moment.
131. Lionne
132. Lionne
133. Lionne
09h45. Petit-déjeuner au bord de la rivière Mara, un bel endroit où s’était installé un temps une équipe de la BBC pour tourner un film sur le Mara sous la houlette de Jonathan Scott, nous dit Albert. Dommage que le trafic aérien vienne perturber la quiétude du lieu. Est-ce parce que nous sommes samedi ?
Nous partons ensuite en direction des marais, où sont rassemblés une troupe d’éléphants, que nous n’arrivons pas à approcher : trop d’eau. Plusieurs mares et une belle roselière, mais rien à se mettre sous la dent. Un peu plus loin, au beau milieu du marécage, une butte sur laquelle sont posées des cigognes noires et des cigognes épiscopales. Impossible de s’en approcher en raison de l’eau. Nous rentrons alors au Camp, un peu dépités.
Papy