Au fur et à mesure nous approchons plus près, dans le silence. Je fais quelques gros plans des morses mais ce n’est pas facile de trouver un angle car ils sont tous les uns sur les autres, en tas, émettant quelques grognements, se faisant quelques gratouilles avec leurs nageoires et émettant de beaux filets de bave en ouvrant un demi oeil. Notre chance viendra d’un gros male aux ivoires gigantesques plein de pustules (le top charme pour un Monsieur Morse) qui arrive en nageant, se coulant dans l’eau sombre, accompagné d’un plus jeune tout rose. Cela va faire un peu d’animation mais je rate le seul moment intéressant lorsque le jeune male bouscule un peu son ainé provoquant de gros remous dans l’eau… merde ! Tant pis… le gros male va finir par sortir de l’eau, perdant instantanément toute souplesse dès lors qu’il ne nage plus. Il hisse son corps graisseux et disproportionné hors de l’eau, devant se reposer tous les 2 mètres, épuisé par un tel effort. Il est vrai que déplacer plus d’une tonne de graisse avec seulement 2 nageoires n’est pas chose aisée, il se tortille sans grâce, boudiné, son œil rouge sur le côté n’inspirant pas l’intelligence.
A force de persévérance, le gros male rejoint les autres et ne se gêne pas pour leur « marcher » dessus ! Il grimpe sur les uns, les autres, les obligeant à subir la pression de son poids ou à se bouger un peu pour éviter un coup. Un jeune qui voulait sans doute faire de la résistance en ne bougeant pas prendre un coup de dent sur le dos bien senti… c’est qui le chef !
Une fois installé au centre, il va continuer à arborer ses belles défenses, à lever l’échine bref à en imposer à tous.
Nous découvrirons plus tard que nous avons eu énormément de chance d’avoir un peu d’action
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