Et puis, bien sûr, les gros mammifères. Des buffles nonchalants par familles entières, à demi immergés et parfaitement immobiles. Le mécanisme de régulation de la température interne, chez le buffle, est assez primaire et ne fonctionne pas aussi bien que chez l’éléphant, par exemple, qui possède avec ses oreilles un système de climatisation très efficace.
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Ces gros bovidés noirs, lorsqu’il fait chaud, passent donc des heures dans l’eau à se rafraîchir, et ruminer leur pâture de la nuit précédente.
Ici en mode porte-avion...
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Souvent, les buffles cohabitent pacifiquement avec les éléphants… Une occasion de mesure le gigantisme de ces derniers, qui réduisent les puissants "buffalos" à la taille de nains
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Ici, sur une île du delta de Nil Victoria, quelques pachydermes broutent parmi les papyrus. Ce jour-là, nous étions dans un bateau-bus, et c’est depuis le pont supérieur que nous avons pu les observer…
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Les éléphants, comme partout en Afrique, ont des habitudes différentes de celles des buffles. Ils viennent à l’eau en famille, boivent tout leur saoûl (80 litres par jour pour un adulte), se baignent et jouent en général pendant moins d’une heure. Puis ils repartent comme ils sont venus, pour s’enfoncer dans la brousse et continuer de manger…
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Je ne me lasse jamais de les regarder s’ébattre librement. Leur seul « défaut », si j’ose dire, est qu’ils aiment souvent venir à l’eau aux heures chaudes, celles où le soleil est au zénith. Et pour un photographe, ces lumières dures ne simplifient pas la tâche.
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Quel bonheur, alors, lorsque certains d’entre eux décident de venir à l’heure du Sundowner, lorsque le soleil disparaît tout juste, et que l’on peut enfin jouer avec les nuances de lumière du début de soirée, que ce soit avec les éléphants ou avec les buffles, d’ailleurs…
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A suivre…
