Nous arrivons à Dinsho, le ciel est de plus en plus plombé ! Sur la route nous apercevons nos premiers Nyalas des montagnes (de superbes antilopes aux cornes torsadées) et des phacochères bien costauds et arborant de grosses moustaches.
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Nous arrivons à Dinsho, le ciel est de plus en plus plombé ! Sur la route nous apercevons nos premiers Nyalas des montagnes (de superbes antilopes aux cornes torsadées) et des phacochères bien costauds et arborant de grosses moustaches.
Nous arrivons enfin à la Gate du Balé Mountains National Park
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Il fait bien frais ici dans la guitoune en bois et la discussion est longue et je ne comprends pas très bien ce qui suscite un si long dialogue entre notre chauffeur et le responsable du parc… je les interroge du regard, mon porte-monnaie dans les mains… je finis par comprendre le problème ! J’avais demandé à Habtamu d’appeler Abdela, le guide ornitho que Robert nous avait recommandé or il n’est pas un guide du parc et même si nous n’allons pas l’utiliser aujourd’hui il faut tout de même payer le guide du parc en plus de Abdela ! Ok pas de problème, je le savais, je paye, pas de stress !
Tout le monde semble soulagé par ma réaction ☺ ils auraient dû m’en parler dès le début, cela aurait éviter tous ces débats… Je comprends à la fin que le monsieur qui porte un chèche et qui était en retrait est le fameux Abdela ☺ Je lui sers la main et lui explique que je suis enchantée de rencontrer le fameux Abdela dont Robert m’a parlé, je souris de toutes mes dents mais il ne semble pas très expressif. C’est un monsieur d’un certain âge avec un léger voile dans les yeux comme souvent les personnes âgées ici, il est grand et sec et un peu ours mais je ne sais pas pourquoi instantanément je l’aime bien.
Nous ressortons et je lui explique que nous avons du matériel photo et que nous cherchons le fameux Hibou d’Abyssinie (entre autres). Nous sortons les bébés de la voiture (avec les trépieds) et le suivons à pied sur le chemin qui monte devant nous. Au bout de quelques minutes nous sommes essoufflées, il est vrai que nous sommes à 3450m d’altitude et je sens mon cœur cogner comme un malade dans ma poitrine ! L’air me manque, mes jambes sont lourdes… ils ont pitié de nous et nous portent les appareils. Je ne sais pas quelle tête j’avais mais Abdela décide de passer par le chemin qui descend et remonte en douceur, effectivement il suffit de descendre de quelques mètres pour que l’étau dans la poitrine se desserre un peu… je peux enfin profiter de la marche et observer ce qui m’entoure. C’est magnifique ! Luxuriant ! Toutes les teintes de vert nous entourent, les herbes sont hautes et le chemin difficile à voir mais nous marchons lentement donc ça va.
Des Nyalas des montagnes nous regardent passer, ils sont splendides et si proches de nous qu’on pourrait presque les toucher… Je n’ai jamais observé des antilopes de cette taille d’aussi près et à pied en plus. Ils ne sont pas stressés, plutôt curieux, leur grosse truffe humide donne terriblement d’aller leur faire des bisous et leurs grands yeux noirs profonds inspirent le respect et la confiance. Ils ne sont pas stressés par l’homme et c’est tant mieux. Ici il y a de la nourriture en abondance et tout autour de nous la végétation bouge laissant de temps en temps apparaître une oreille, une paire de cornes. Cette promenade est géniale, j’adore !
F62 - Nyala des montagnes
F63 - Madame
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