Bonsoir à tous... désolée pour cette longue absence... comme certains d'entre vous le savent déjà ma maman est partie et je n'ai eu ni le temps ni le courage de poursuivre ce carnet - s'il vous plait merci de ne pas commenter cet événement trop douloureux
personne ne sait qui est ce souimanga en 12F (désolée il est petit dans la photo)
Jeudi 23 novembreNous avons eu froid cette nuit et avons été réveillées vers 5h du matin par les cloches du monastère
A 7 heures, nous nous levons, je suis fourbue à cause de ce satané lit mais un peu reposée. Notre bungalow est vraiment glacial, il n’y a toujours pas d’eau… dehors il fait meilleur au soleil et nous allons au petit déjeuner. Il n’y a pas de fruit, nous commandons une omelette et Habtamu nous rejoint pour le café. Il commande un Spriss (moitié thé, moitié café) que Muriel va goûter et adopter pour le restant du séjour.
Puis nous partons à pied pour aller au Portuguese Bridge, construit au XVIème siècle comme son nom l’indique par les portugais pour aider les chrétiens en guerre contre les musulmans. Nous empruntons un chemin de chèvres qui descend, il y a plein de cailloux partout - Il fait doux et nous arrivons assez rapidement devant une mini entrée, nous payons 90 Birr (45 Birr par personne) de droit d’entrée soit environ 2 euros ! A partir de là le chemin est bien plus accidenté et à 2800 mètres d’altitude, nous avons un peu le souffle court. Le pont est petit mais charmant, il a été fabriqué avec des pierres et le ciment est constitué de coquilles d’œufs d’autruche et du blé concassé! Rien de plus solide puisque ce pont est toujours là 5 siècles plus tard…
14F
15F
(désolée j'ai bcp de mal à compresser sans détruire la qualité)
En contre-bas nous apercevons quelques géladas qui traversent et filent sur la paroi avec dextérité. Nous crapahutons un bon moment, la vue est belle et il y a une jolie chute d’eau (la rivière n’est pas haute en ce moment mais elle peut déborder sur le pont) et quelques bassines naturelles qui font envie (je rappelle que nous n’avons toujours pas pu nous doucher). C’est joli mais le chemin n’est pas simple et nous devons nous arrêter régulièrement pour reprendre notre souffle. Un jeune nous a rejoint, il porte à la main des colliers avec des croix éthiopiennes, nous sentons bien qu’il veut nous les vendre… pour le moment il nous aide à passer les passages difficiles en nous tenant la main. Habtamu nous a soulagé du poids de nos sacs, c’est déjà moins lourd…
Je laisse Mintou me rejoindre pour poursuivre