Les KarenProbablement originaires de Mongolie, les tribus Karen arrivent en Birmanie après une lente migration de deux mille ans.
Chassés par les combats qui opposaient les Birmans et les Thaïs, ils commencèrent à traverser la rivière Salween au 18e siècle et se fondirent parmi les ethnies Lawa et Yuan (thaïs du nord) qui leur ressemblaient.
Les Karen sont une des « tribus montagnardes » les plus anciennement implantés en Thaïlande et sont divisés en 4 sous-groupes : les Sgaw Karen (ou Karen blancs), les Pwo Karen ou Plong, les Taungthu (ou Karen noirs) et les Kayah (ou Karen rouges).
Ces appellations sont dues à la couleur dominante de leurs vêtements.
Arrivés les premiers en Thaïlande ils ont pu occuper des terres dans des vallées ou des montagnes dont l'altitude n'excède pas 500m, près des villages thaïs, et ont ainsi subi une importante influence culturelle.
Leurs maisons, en général sur pilotis, sont constituées de bambous coupés en deux pour les murs et de chaume ou de larges feuilles pour le toit.
Elles comportent une grande veranda, partiellement couverte, utilisée pour préparer la nourriture ou pour tisser et une seule grande pièce au centre de laquelle se trouve le foyer.
Les Karen cultivent surtout le riz (en rizières inondées et en terrasses) ainsi que fruits et légumes pour leur consommation personnelle et la vente sur les marchés locaux.
Ils cultivent également le tabac dont les plants sont utilisés pour protéger le riz des insectes nuisibles.
Ils élèvent des volailles, des cochons, et parfois un ou plusieurs buffles selon leurs moyens.
Comme les Birmans et les Indiens, les Karen consomment un vin de riz et mâchent le bétel.
La société Karen est matrilinéaire et pratique la monogamie.
Les Karen sont surtout animistes mais nombre d'entre eux ont été convertis au christianisme durant le 20e siècle par des missionnaires occidentaux.
Chaque groupe Karen a son propre style d'habillement et les femmes Karen sont reconnues pour leurs compétences au tissage.
Les vêtements de coton traditionnellement tissés à la main présentent une coupe semblable pour les hommes et les femmes, tout en se distinguant par la longueur, les couleurs et les ornements.
Ils sont principalement constitués d'une tunique et d'un pagne, drapé autour de la taille, plus long pour les femmes, l'un ou l'autre de couleurs variées, ornés de lignes ou de bandes horizontales brodées. Celles-ci (mais les hommes aussi parfois) portent sur la tête un turban de coton (style serviette éponge) ou un simple bandeau même si traditionnellement elles préfèrent nouer leurs longs cheveux en chignon sur le haut de la tête.
Les autres ornements féminins sont des colliers de perles de couleurs ou de grains de Lagrima de Job (Coix lacryma-jobi), des boucles d'oreilles et bracelets faits parfois de pièces de monnaie.
Comme il existe des variantes vestimentaires selon les sous-groupes, il n'est pas facile de s'y retrouver
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* Arrivée au village Karen, cerné de végétation, où règne un tel silence qu'il serait aisé de croire qu'il n'y a pas âmes qui vivent
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Avant d'accéder aux habitations, les terres de cultures.
352. Rizières inondées
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356. Jardins potagers
Vue d'ensemble du village et à l'entrée, une aire de jeux pour les enfants,
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Premières habitations en périphérie,
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Dans les montagnes du Nord, à défaut d'avoir d'autre chose sous la main, tout est fait en bois ou bambou : maisons, clôtures des potagers, ustensiles de cuisine, pièges pour la chasse.
364. "Machine" à égrener les épis de maïs
365. Ustensiles de cuisine
Maisons au centre du village, et rencontres toutes générations avec ces femmes d'une extrême gentillesse.
Les aïeules cousent et les jeunes femmes tissent,
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d'autres s'occupent des enfants,
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378. Ben, oui
moi aussi. Ne sont ils pas beaux mes pious-pious
Il est temps de remercier une dernière fois ces gens pour leur accueil et de quitter leur village.
Ce temps passé avec eux restera un très beau souvenir de partages.
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Nous rejoignons la vallée en direction de Mae Rim.
à bientôt