Merci de vos retours encourageants...
Donc, en route.
Première partie: Kalahari, le désert vert
Dix heures de route depuis Johannesburg, pour gagner l’unique porte du parc côté sud-africain, qui donne directement dans le camp de Twee Rivieren. Dix heures d’une conversation joyeuse et enfiévrée entre deux amis séparés depuis de longs mois.
Puis c’est l’entrée dans le KTP, en milieu d’après-midi, une fois les formalités accomplies.
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Et soudain, le silence dans la voiture.
Le désert impose sa présence, d’un seul coup.
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Twee Rivieren, en Afrikaans, signifie « Deux Rivières ».
Et voilà le KTP entièrement décrit, ou presque. La vie de ce parc de 37.256 km2 (plus grand que la Belgique, avec ses 30.500 km2) se concentre dans les vallées de la Nossob et de l’Aoub, qui forment un V ouvert vers le nord, et convergent à Twee Rivieren.
Les « lits de rivière » sont en fait indécelables pour un œil européen, qui ne voit que de vastes plaines de lumière dure, entre deux crêtes de falaises ou de dunes aux couleurs chaudes. Pas une goutte d’eau courante en surface… Seules quelques plantes coriaces témoignent, par endroits, de l’existence d’une eau souterraine.
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Le désert à l’état brut. Sauvage et pur. Libre de toute trace humaine.
Illusion bien sûr. L’Afrique indomptée n’existe plus depuis longtemps… Pour fixer dans le parc les animaux, et les touristes, plus de quatre-vingt points d’eau artificiels ont été créés dans les deux vallées.
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Le résultat, en termes de conservation, est encourageant: les antilopes autrefois migratrices, springboks, oryx, bubales et gnous, en régression constante depuis un siècle, ont vu leurs populations stabilisées dans le KTP. Et leur densité explique celle des prédateurs.
C’est dans cet écosystème « naturel » mais soigneusement entretenu, que nous allons voir, durant ce séjour, d’innombrables rapaces et, presque tous les jours, le Roi des animaux.
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Avec sa Reine, bien entendu
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A suivre